Une décision "satisfaisante" et "rassurante" pour les uns, qui ne "résout rien" pour les autres : les syndicats du chantier naval STX France de Saint-Nazaire étaient partagés jeudi 27 juillet après l'annonce par le gouvernement de sa nationalisation temporaire.
"C'est une bonne nouvelle, c'est forcément satisfaisant, même si c'est temporaire, transitoire", a réagi Nathalie Durand-Prinborgne, déléguée Force ouvrière (FO), syndicat qui milite depuis longtemps pour une nationalisation du chantier naval. L'État est "le seul véritable actionnaire qui se soit engagé ces dernières années pour sauvegarder ce site, même s'il était minoritaire, en faisant pression sur les banques pour les commandes", a-t-elle souligné, se félicitant que le gouvernement "dispose maintenant de beaucoup plus de temps pour continuer à négocier".
"Le gouvernement ne lâche pas les négociations en cours avec Fincantieri, c'est ça qui me rassure", a déclaré de son côté Christophe Morel, délégué CFDT, rappelant que, depuis la première mise en vente de STX France par sa maison mère sud-coréenne, en 2014, "un seul industriel s'était montré intéressé, Fincantieri".
"On est reparti pour un tour", a déploré de son côté François Janvier, représentant CFE-CGC. L'annonce d'une prise de contrôle temporaire de l'État sur le chantier naval "apporte sur le court terme une période de stabilité indispensable pour l'activité, mais ne résout rien sur le fond", selon François Janvier, qui trouvait "plutôt satisfaisant" l'accord initial trouvé avec le constructeur italien Fincantieri. "L'État ne va pas rester actionnaire pendant vingt ans et, pour l'instant, il ne propose pas d'actionnaire industriel de référence et ça nous gêne", a-t-il relevé.
"C'est un nouveau rebondissement dans la saga de la vente des chantiers", a commenté Alain Lebrun, délégué CGT, premier syndicat de STX France, "pas plus rassuré" par la préemption que par la répartition de l'actionnariat initialement proposée. "La seule chose qu'on regardera, c'est quel actionnaire donne des garanties sociales aux salariés. La CGT sera vigilante là-dessus", a-t-il ajouté.
Dernier grand chantier naval français, STX France emploie quelque 2.600 salariés et fait travailler environ 5.000 employés d'entreprises sous-traitantes.
"C'est une bonne nouvelle, c'est forcément satisfaisant, même si c'est temporaire, transitoire", a réagi Nathalie Durand-Prinborgne, déléguée Force ouvrière (FO), syndicat qui milite depuis longtemps pour une nationalisation du chantier naval. L'État est "le seul véritable actionnaire qui se soit engagé ces dernières années pour sauvegarder ce site, même s'il était minoritaire, en faisant pression sur les banques pour les commandes", a-t-elle souligné, se félicitant que le gouvernement "dispose maintenant de beaucoup plus de temps pour continuer à négocier".
"Le gouvernement ne lâche pas les négociations en cours avec Fincantieri, c'est ça qui me rassure", a déclaré de son côté Christophe Morel, délégué CFDT, rappelant que, depuis la première mise en vente de STX France par sa maison mère sud-coréenne, en 2014, "un seul industriel s'était montré intéressé, Fincantieri".
"On est reparti pour un tour", a déploré de son côté François Janvier, représentant CFE-CGC. L'annonce d'une prise de contrôle temporaire de l'État sur le chantier naval "apporte sur le court terme une période de stabilité indispensable pour l'activité, mais ne résout rien sur le fond", selon François Janvier, qui trouvait "plutôt satisfaisant" l'accord initial trouvé avec le constructeur italien Fincantieri. "L'État ne va pas rester actionnaire pendant vingt ans et, pour l'instant, il ne propose pas d'actionnaire industriel de référence et ça nous gêne", a-t-il relevé.
"C'est un nouveau rebondissement dans la saga de la vente des chantiers", a commenté Alain Lebrun, délégué CGT, premier syndicat de STX France, "pas plus rassuré" par la préemption que par la répartition de l'actionnariat initialement proposée. "La seule chose qu'on regardera, c'est quel actionnaire donne des garanties sociales aux salariés. La CGT sera vigilante là-dessus", a-t-il ajouté.
Dernier grand chantier naval français, STX France emploie quelque 2.600 salariés et fait travailler environ 5.000 employés d'entreprises sous-traitantes.