Le ministre Bruno Le Maire a assuré que le groupe italien Fincantieri était le "bienvenu" au capital de STX France, en précisant qu'un accord pourrait être rapidement trouvé sur la répartition du capital des Chantiers de Saint-Nazaire.
"Fincantieri est un industriel renommé, Fincantieri est le bienvenu", a déclaré mercredi 19 juillet le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, devant la Commission des Affaires économiques de l'Assemblée. Il a assuré que la présence du groupe italien au capital de STX allait permettre "une coopération franco-italienne de grande qualité" dans la construction navale.
"Il n'y a pas de suspicion" vis-à-vis de Fincantieri, "il n'y a pas de rejet, au contraire", a poursuivi Bruno Le Maire. Dans "les nouveaux équilibres, que nous aurons à définir dans les heures qui viennent, les Italiens sont les bienvenus".
Selon un accord négocié par le précédent gouvernement français, le constructeur italien devait reprendre d'abord 48 % du capital des chantiers de Saint-Nazaire et rester minoritaire pendant au moins huit ans, épaulé par l'investisseur italien Fondazione CR (Cassa di Risparmio) Trieste à hauteur d'environ 7 %.
Côté français, l'État devait conserver un tiers du capital et un droit de veto, mais les syndicats et les élus locaux, estimant que Fincantieri serait de facto majoritaire en raison de ses liens avec l'autre actionnaire italien, redoutaient de le voir privilégier ses propres chantiers italiens.
"Il n'y a pas de suspicion" vis-à-vis de Fincantieri, "il n'y a pas de rejet, au contraire", a poursuivi Bruno Le Maire. Dans "les nouveaux équilibres, que nous aurons à définir dans les heures qui viennent, les Italiens sont les bienvenus".
Selon un accord négocié par le précédent gouvernement français, le constructeur italien devait reprendre d'abord 48 % du capital des chantiers de Saint-Nazaire et rester minoritaire pendant au moins huit ans, épaulé par l'investisseur italien Fondazione CR (Cassa di Risparmio) Trieste à hauteur d'environ 7 %.
Côté français, l'État devait conserver un tiers du capital et un droit de veto, mais les syndicats et les élus locaux, estimant que Fincantieri serait de facto majoritaire en raison de ses liens avec l'autre actionnaire italien, redoutaient de le voir privilégier ses propres chantiers italiens.