Les 146 ports mondiaux conteneurisés dont le volume a dépassé en 2021 un million d'EVP annuel ont généré en 2021 un volume global de 744.250.000 EVP, en hausse de 8 % par rapport à 2020. Selon le classement annuel publié par le consultant néerlandais Dynaliners, tous sont parvenus à capter 86 % du trafic global.
Si le malaisien Johor est sorti en 2021 du dernier palmarès des "ports millionnaires" de Dynaliners, trois nouveaux l'on rejoint : l'iranien Bandar Abbas (en hausse de 33 %), le brésilien Paranaguà (+ 13 %) et le congolais Pointe-Noire (+ 8 %).
7 ports chinois dans les 12 premiers
Dans la catégorie des 25 premiers ports mondiaux, les 12 se situant en tête de liste (dont 7 chinois) ont conservé l'an dernier leur position. Ainsi le chinois Shanghai, qui est passé de 43,5 M EVP à 47 M EVP, est resté à la première place, malgré une croissance de 8 %. Singapour, en hausse de 2 %, a conservé le second rang, à 37,47 M EVP. Les chinois Ningbo (31,08 M EVP) et Shenzhen (28,77 M EVP), en progression respective de 8 % et 4 %, ont suivi en 3e et 4e positions.
Toujours en Chine, Guangzhou (24,18 M EVP, + 4 %) et Qingdao (23,7 M EVP, + 8 %) occupent encore en 2021 les 5e et 6e rangs. Tous deux sont suivis du coréen Busan (22,53 M EVP, +4 %) et du chinois Tianjin (20,27 M EVP, +10 %). En revanche, Hong Kong (17,77 M EVP) a perdu 1 % de son volume en un an tout en conservant la 9e place du classement.
À compter de la 10e position, l'omniprésence de la Chine est un phénomène qui s'estompe. On voit alors apparaître davantage de ports asiatiques et d'autres issus d'autres continents mondiaux. Ainsi, le néerlandais Rotterdam, avec 15,3 M EVP (+ 7 %) et l'émirati Dubaï, avec 13,74 M EVP, restent aux 10e et 11e étages du classement.
Volume en hausse de 14 % pour Saïgon
En revanche, l'ordre établi en 2020 s'est modifié dès la treizième place. Ainsi, le vietnamien Saïgon a gagné une position, passant du 14e au 13e rang, grâce à un bond de 14 % qui lui permis d'atteindre un volume de 13,34 M EVP.
Avant de voir arriver au classement mondial un autre port européen, la Chine est de retour avec Xiamen, qui est passé en un an de la 15e à la 14e place avec un volume total de 12 millions d'EVP n'ayant pourtant pas marqué d'évolution.
Le belge Anvers est passé du 13e au 15e rang, avec un trafic annuel de 12,010 M EVP (contre 12,030 M EVP en 2020). Toujours parmi les 25 premiers, le malaisien Tanjung Pelepas a conservé le 16e rang, malgré une progression à deux chiffres de 13 % (11,08 M EVP), devant le californien Los Angeles (dissocié de Long Beach), qui a gagné une place, avec 10,7 M EVP (+ 16 %).
La 18e position que le port américain occupait en 2020 a été occupée l'an dernier par le Taïwanais Kaohsiung, se trouvant un an plus tôt en 17e position. Une activité de 9,86 M EVP, en hausse de 3 %, lui a permis de ne perdre qu'un échelon.
Toujours dans la catégorie des ports ayant changé de place en un an parmi les 25 premiers figurent également les américains Long Beach (Californie), ayant quitté le 20e niveau pour parvenir au 19e, grâce à une hausse de trafic de 16 %, à 9,38 M EVP et New York, avec 8,9 M EVP (+18 %), passé du 21e au 20e rang.
Hambourg a grimpé deux échelons
L'allemand Hambourg a lui progressé de deux étages (parvenant au numéro 21 contre 19 en 2020), avec 8,72 M EVP (+2 %). Saut identique de deux échelons pour le thaïlandais Laem Chabang (8,52 M EVP, +13 %). En revanche, pour les trois derniers de la série, le chinois Suzhou a gagné une place, 23e avec un volume de 8,11 M EVP, en hausse de près d'un tiers (29 %), le port Colombo a rallié la 24e place (7,25 M EVP, +6 %. Enfin, le Marocain Tanger, avec sa forte progression de 24 % (7,17 M EVP), est parvenu au 25e étage de la fusée portuaire mondiale.
Pour ce qui concerne l'Europe, Rotterdam, Anvers et Hambourg sont les trois seuls ports ayant fait partie en 2021 des 25 premiers du classement.
Pourtant, en France, Le Havre, avec plus de 3 M EVP est passé du 77e rang à la 66e position mondiale (11e européenne) grâce à une montée en puissance de son volume conteneurisé de 29 % l'an dernier.
Au Sud, Marseille-Fos, avec 1,53 M EVP (1,48 M EVP selon le Grand Port maritime et 1,42 M EVP d'après le ministère français des Transports), a gagné quatre places pour atteindre la 118e l'an dernier, en hausse de 17 % (7,6 % selon les données officielles françaises). Il reste à la 23e place en Europe.
Dans le sud du continent, l'espagnol Valence 5,61 M EVP, au 29e rang mondial et au 4e européen, a repris la première place d'Europe méditerranéenne. Il devance Barcelone, avec 3,53 M EVP, placé au 44e. En revanche Algésiras, avec 4,79 EVP, est classé en 39e position, avec 4,79 M EVP.
En Italie, Gênes, avec 2,55 M EVP (+ 9 %), est répertorié au 77e rang. La Spezia, avec 1,37 M EVP (+ 17 %) a grimpé six échelons, passant de la 132e place en 2020 à la 126e. Au Portugal, Sines, avec 1,8 M EVP, reste sur sa tendance haussière. Il a atteint la 101e place dans le monde.
Parmi ceux qui ont enregistré les plus fortes croissances, au-delà de l'iranien Bandar Abbas, Dynaliners cite notamment le mexicain Lazaro Cardenas (+ 59 %), le saoudien King Abdullah (+ 31 %), le français Le Havre (+ 29 %) et le dominicain Caucedo (+ 26 %).
En revanche, le consultant néerlandais montre du doigt les 22 ports ayant connu en 2021 une forte chute. Parmi ceux qui ont le plus souffert figurent le chinois Dalian (- 28 %) et le canadien Prince Rupert (- 14 %).
7 ports chinois dans les 12 premiers
Dans la catégorie des 25 premiers ports mondiaux, les 12 se situant en tête de liste (dont 7 chinois) ont conservé l'an dernier leur position. Ainsi le chinois Shanghai, qui est passé de 43,5 M EVP à 47 M EVP, est resté à la première place, malgré une croissance de 8 %. Singapour, en hausse de 2 %, a conservé le second rang, à 37,47 M EVP. Les chinois Ningbo (31,08 M EVP) et Shenzhen (28,77 M EVP), en progression respective de 8 % et 4 %, ont suivi en 3e et 4e positions.
Toujours en Chine, Guangzhou (24,18 M EVP, + 4 %) et Qingdao (23,7 M EVP, + 8 %) occupent encore en 2021 les 5e et 6e rangs. Tous deux sont suivis du coréen Busan (22,53 M EVP, +4 %) et du chinois Tianjin (20,27 M EVP, +10 %). En revanche, Hong Kong (17,77 M EVP) a perdu 1 % de son volume en un an tout en conservant la 9e place du classement.
À compter de la 10e position, l'omniprésence de la Chine est un phénomène qui s'estompe. On voit alors apparaître davantage de ports asiatiques et d'autres issus d'autres continents mondiaux. Ainsi, le néerlandais Rotterdam, avec 15,3 M EVP (+ 7 %) et l'émirati Dubaï, avec 13,74 M EVP, restent aux 10e et 11e étages du classement.
Volume en hausse de 14 % pour Saïgon
En revanche, l'ordre établi en 2020 s'est modifié dès la treizième place. Ainsi, le vietnamien Saïgon a gagné une position, passant du 14e au 13e rang, grâce à un bond de 14 % qui lui permis d'atteindre un volume de 13,34 M EVP.
Avant de voir arriver au classement mondial un autre port européen, la Chine est de retour avec Xiamen, qui est passé en un an de la 15e à la 14e place avec un volume total de 12 millions d'EVP n'ayant pourtant pas marqué d'évolution.
Le belge Anvers est passé du 13e au 15e rang, avec un trafic annuel de 12,010 M EVP (contre 12,030 M EVP en 2020). Toujours parmi les 25 premiers, le malaisien Tanjung Pelepas a conservé le 16e rang, malgré une progression à deux chiffres de 13 % (11,08 M EVP), devant le californien Los Angeles (dissocié de Long Beach), qui a gagné une place, avec 10,7 M EVP (+ 16 %).
La 18e position que le port américain occupait en 2020 a été occupée l'an dernier par le Taïwanais Kaohsiung, se trouvant un an plus tôt en 17e position. Une activité de 9,86 M EVP, en hausse de 3 %, lui a permis de ne perdre qu'un échelon.
Toujours dans la catégorie des ports ayant changé de place en un an parmi les 25 premiers figurent également les américains Long Beach (Californie), ayant quitté le 20e niveau pour parvenir au 19e, grâce à une hausse de trafic de 16 %, à 9,38 M EVP et New York, avec 8,9 M EVP (+18 %), passé du 21e au 20e rang.
Hambourg a grimpé deux échelons
L'allemand Hambourg a lui progressé de deux étages (parvenant au numéro 21 contre 19 en 2020), avec 8,72 M EVP (+2 %). Saut identique de deux échelons pour le thaïlandais Laem Chabang (8,52 M EVP, +13 %). En revanche, pour les trois derniers de la série, le chinois Suzhou a gagné une place, 23e avec un volume de 8,11 M EVP, en hausse de près d'un tiers (29 %), le port Colombo a rallié la 24e place (7,25 M EVP, +6 %. Enfin, le Marocain Tanger, avec sa forte progression de 24 % (7,17 M EVP), est parvenu au 25e étage de la fusée portuaire mondiale.
Pour ce qui concerne l'Europe, Rotterdam, Anvers et Hambourg sont les trois seuls ports ayant fait partie en 2021 des 25 premiers du classement.
Pourtant, en France, Le Havre, avec plus de 3 M EVP est passé du 77e rang à la 66e position mondiale (11e européenne) grâce à une montée en puissance de son volume conteneurisé de 29 % l'an dernier.
Au Sud, Marseille-Fos, avec 1,53 M EVP (1,48 M EVP selon le Grand Port maritime et 1,42 M EVP d'après le ministère français des Transports), a gagné quatre places pour atteindre la 118e l'an dernier, en hausse de 17 % (7,6 % selon les données officielles françaises). Il reste à la 23e place en Europe.
Dans le sud du continent, l'espagnol Valence 5,61 M EVP, au 29e rang mondial et au 4e européen, a repris la première place d'Europe méditerranéenne. Il devance Barcelone, avec 3,53 M EVP, placé au 44e. En revanche Algésiras, avec 4,79 EVP, est classé en 39e position, avec 4,79 M EVP.
En Italie, Gênes, avec 2,55 M EVP (+ 9 %), est répertorié au 77e rang. La Spezia, avec 1,37 M EVP (+ 17 %) a grimpé six échelons, passant de la 132e place en 2020 à la 126e. Au Portugal, Sines, avec 1,8 M EVP, reste sur sa tendance haussière. Il a atteint la 101e place dans le monde.
Parmi ceux qui ont enregistré les plus fortes croissances, au-delà de l'iranien Bandar Abbas, Dynaliners cite notamment le mexicain Lazaro Cardenas (+ 59 %), le saoudien King Abdullah (+ 31 %), le français Le Havre (+ 29 %) et le dominicain Caucedo (+ 26 %).
En revanche, le consultant néerlandais montre du doigt les 22 ports ayant connu en 2021 une forte chute. Parmi ceux qui ont le plus souffert figurent le chinois Dalian (- 28 %) et le canadien Prince Rupert (- 14 %).