Plusieurs dizaines de dockers et représentants syndicaux ont observé mercredi 8 novembre un arrêt de travail d'une heure et bloqué l'accès à la zone portuaire de Sète (Hérault) à l'appel de la Fédération nationale des ports et docks-CGT. Postés depuis 7 h 30 devant les barrières blanches d'accès à la zone portuaire et aux ferrys, ces dockers et syndicalistes souhaitaient protester contre "la très grande précarité" du statut "occasionnel" de certains dockers, a expliqué Serge Coutouris, secrétaire fédéral adjoint. "Ce qui se passe sur le port de Sète est un scandale", a-t-il estimé, "certains dockers ont effectué toute leur carrière sous le statut "d'occasionnel", ce qui représente un énorme préjudice, en particulier en termes de retraite". Assurant avoir tenté depuis des mois de négocier avec les employeurs de la Manutention portuaire sur le port de Sète, la FNPD-CGT avait appelé à des actions dans les ports où sont présents les acteurs majeurs de ce port - les sociétés Bolloré et Sea Invest. La CGT dénonce des pratiques "uniques et scandaleuses" sur le port de Sète avec une politique d'emploi "antisociale, en dehors de toutes les normes portuaires" au niveau de la manutention, souligne Serge Coutouris. Selon la CGT, une soixantaine de dockers "occasionnels" et une trentaine de "mensualisés" (en CDI) sont employés sur le port sétois, où la CFDT est le premier syndicat dans le secteur de la manutention.
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