Lors de la traditionnelle cérémonie de vœux de l’Union portuaire rouennaise (UPR), le 11 janvier, son président, Philippe Dehays s’est montré moins virulent que ces derniers mois. Il s’est même déclaré "demi-joyeux". Soit à demi seulement…
Revenant sur une année 2017 très défavorable (échouage du Sirius, campagne céréalière calamiteuse), Philippe Dehays a souligné une fois encore la cohésion de la place portuaire rouennaise dans la tourmente.
"Il en faut bien davantage pour nous arrêter. Nous en avons vu d’autres et nous savons que l’adversité rend fort", a-t-il déclaré. Il s’est ensuite félicité que l’État honore enfin ses obligations légales de financement pour l’entretien des accès maritimes. "Même si cette promesse faite en novembre 2016 n’a été tenue qu’à moitié", a-t-il relativisé.
Passant à l’année à venir, Philippe Dehays y a vu quelques raisons d’espérer des jours meilleurs pour le port normand. "Le seul à avoir publié au 1er janvier des tarifs à la baisse, une démarche vertueuse", a-t-il souligné.
Il s’est également félicité de disposer en Philippe Morin, d’un président de région qui a "déclaré sa flamme pour ses ports" et en Édouard Philippe, ancien maire du Havre, d’un Premier ministre qui "veut faire changer les choses pour un avenir meilleur des ports français".
"Des consultations sont en cours et l’UPR est associée à ces réflexions. Notre discours qui déplaisait tant a enfin été repris puis entendu. Le statu quo serait mortifère. Une réforme doit intervenir. Si le principe du changement est acquis, celui de sa nature et de son importance n’est pas encore défini", a commenté le président de l’UPR avant de conclure. "Puissions-nous l’an prochain affirmer que nous sommes joyeux ou tout au moins à demi-joyeux comme cette année".
Passant à l’année à venir, Philippe Dehays y a vu quelques raisons d’espérer des jours meilleurs pour le port normand. "Le seul à avoir publié au 1er janvier des tarifs à la baisse, une démarche vertueuse", a-t-il souligné.
Il s’est également félicité de disposer en Philippe Morin, d’un président de région qui a "déclaré sa flamme pour ses ports" et en Édouard Philippe, ancien maire du Havre, d’un Premier ministre qui "veut faire changer les choses pour un avenir meilleur des ports français".
"Des consultations sont en cours et l’UPR est associée à ces réflexions. Notre discours qui déplaisait tant a enfin été repris puis entendu. Le statu quo serait mortifère. Une réforme doit intervenir. Si le principe du changement est acquis, celui de sa nature et de son importance n’est pas encore défini", a commenté le président de l’UPR avant de conclure. "Puissions-nous l’an prochain affirmer que nous sommes joyeux ou tout au moins à demi-joyeux comme cette année".