Rouen : les céréales plombent une année de stabilité

Le Grand Port maritime de Rouen a terminé l’année 2017 juste au-dessus de la barre des 20 millions de tonnes en recul de 4,6 %. Des exportations de céréales à l’arrêt au premier semestre en sont la cause principale, les autres trafics étant par ailleurs marqués du sceau de la stabilité, à quelques exceptions près.
C’était attendu. La récolte de grains catastrophique lors de l’été 2016 a plombé le trafic global du port de Rouen en 2017 comme en 2016. Après une campagne record aux alentours des 9 millions de tonnes un an plus tôt, la chute a été rude. En année calendaire, les sorties de grains sont passées de 6,7 millions de tonnes en 2016 à 5,5 millions en 2017, soit - 18 %. Parallèlement, les entrées de charbon ont reculé de 22 points à 230.000 tonnes en raison de l’arrêt des demandes de la centrale EDF de Vitry-sur-Seine passée au bois énergie.

De nouvelles installations

Pour autant, les vracs solides, l’une des spécialités du Grand Port maritime de Rouen (GPMR), sauvent les meubles en raison du rebond des trafics de matériaux de construction (+ 16,5 % à 380.000 tonnes). Deux explications majeures : le début des travaux du Grand Paris Express et la reprise du BTP en Île-de-France. Ces deux tendances devraient se confirmer et d’ailleurs les projets de nouvelles installations dédiées, à Port-Jérôme (Cemex), Saint-Vigor (Lafarge) ou encore Petit-Couronne (Eiffage) devraient conforter cette filière. Pour clore le chapitre des vracs solides, les dirigeants portuaires ne manquent pas de rappeler que le programme d’approfondissement du chenal de la Seine, initié en 2012 et destiné à gagner un mètre de tirant d’eau pour les vraquiers, s’achèvera fin 2018.

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