Les ports du Havre, de Rouen et de Marseille-Fos ont été bloqués mercredi 8 mars par une opération "ports morts". Un mouvement social portuaire, à l'appel de Fédération nationale des ports et docks CGT, qui vise à lutter contre le projet de réforme des retraites.
"Environ 300 dockers, portuaires et territoriaux, organisent le blocage de la zone portuaire via 11 points de blocage qui seront tenus jusqu’à 15 heures. Nous laissons passer les véhicules légers, mais pas les camions", a déclaré mercredi 8 mars Yann Mallet, secrétaire général de la CGT dockers de Rouen.
S'étirant sur 15 km, le port de Rouen, premier port céréalier d'Europe, emploie aujourd'hui des quais aux usines de transformation situées plus de 18.000 personnes. Gérald Le Corre, de l'union départementale CGT, a précisé qu'une grande partie de la zone portuaire était paralysée.
Le port du Havre, premier de France en matière de conteneurs, a été bloqué lui dès 6 heures selon le syndicat général CGT des travailleurs portuaires. Les zones industrielles des deux villes normandes étaient également bloquées très tôt mercredi, a précisé le syndicat.
Selon la préfecture de la Seine-Maritime, "l'opération a démarré vers 5h30 à Rouen avec un accès coupé à Rubis terminal (distribution de produits pétroliers) et vers 6 heures au Havre, où l'accès à la zone industrielle portuaire est bloqué, perturbant à la fois la circulation et l'activité commerciale du port, sans incidents".
"Blocage toute la journée"
La police nationale a tenté de "fluidifier au maximum la circulation" autour de ces deux opérations "annoncées pour durer jusque vers 15 heures".
À Marseille, "tous les accès au Grand Port maritime", des bassins Est, près de la ville, aux bassins Ouest, jusqu'à Port-Saint-Louis-du-Rhône, en Camargue, sont bloqués, a confirmé Pascal Galéoté, représentant CGT des agents portuaires du Grand Port maritime de Marseille (GPMM) et de Fluxel, l'opérateur des terminaux pétroliers de Fos et Lavéra.
Il y a "des piquets de grève un peu partout", a-t-il ajouté, précisant que le blocage durerait "toute la journée" et que rien ne sortirait des deux terminaux pétroliers.
100 % de grévistes
Que ce soit chez les agents portuaires ou les dockers, on comptait "100 % de grévistes", ont indiqué plusieurs sources syndicales CGT. Car cette action est venue couronner deux jours de grève ainsi que la suppression des heures supplémentaires et shifts exceptionnels.
La Fédération nationale des ports et docks-CGT a prévu une réunion des instances jeudi 9 mars afin de "décider des modalités d'action pour la semaine du 13 mars".
La dernière opération "Ports morts" organisée par la FNPD-CGT remonte au mois de février 2020. Un mouvement qui avait mené également en lutte contre le projet de réforme de retraite du gouvernement de l'époque. C'était au moment de l'arrivée de la première vague de Covid-19.
S'étirant sur 15 km, le port de Rouen, premier port céréalier d'Europe, emploie aujourd'hui des quais aux usines de transformation situées plus de 18.000 personnes. Gérald Le Corre, de l'union départementale CGT, a précisé qu'une grande partie de la zone portuaire était paralysée.
Le port du Havre, premier de France en matière de conteneurs, a été bloqué lui dès 6 heures selon le syndicat général CGT des travailleurs portuaires. Les zones industrielles des deux villes normandes étaient également bloquées très tôt mercredi, a précisé le syndicat.
Selon la préfecture de la Seine-Maritime, "l'opération a démarré vers 5h30 à Rouen avec un accès coupé à Rubis terminal (distribution de produits pétroliers) et vers 6 heures au Havre, où l'accès à la zone industrielle portuaire est bloqué, perturbant à la fois la circulation et l'activité commerciale du port, sans incidents".
"Blocage toute la journée"
La police nationale a tenté de "fluidifier au maximum la circulation" autour de ces deux opérations "annoncées pour durer jusque vers 15 heures".
À Marseille, "tous les accès au Grand Port maritime", des bassins Est, près de la ville, aux bassins Ouest, jusqu'à Port-Saint-Louis-du-Rhône, en Camargue, sont bloqués, a confirmé Pascal Galéoté, représentant CGT des agents portuaires du Grand Port maritime de Marseille (GPMM) et de Fluxel, l'opérateur des terminaux pétroliers de Fos et Lavéra.
Il y a "des piquets de grève un peu partout", a-t-il ajouté, précisant que le blocage durerait "toute la journée" et que rien ne sortirait des deux terminaux pétroliers.
100 % de grévistes
Que ce soit chez les agents portuaires ou les dockers, on comptait "100 % de grévistes", ont indiqué plusieurs sources syndicales CGT. Car cette action est venue couronner deux jours de grève ainsi que la suppression des heures supplémentaires et shifts exceptionnels.
La Fédération nationale des ports et docks-CGT a prévu une réunion des instances jeudi 9 mars afin de "décider des modalités d'action pour la semaine du 13 mars".
La dernière opération "Ports morts" organisée par la FNPD-CGT remonte au mois de février 2020. Un mouvement qui avait mené également en lutte contre le projet de réforme de retraite du gouvernement de l'époque. C'était au moment de l'arrivée de la première vague de Covid-19.