Les travaux reprenaient peu à peu jeudi 8 mai sur le chantier d'élargissement du canal de Panama après la fin la veille d'une grève nationale des ouvriers de la construction qui paralysait les activités depuis quinze jours. "Les travaux ont repris, mais je ne peux pas encore donner d'estimation sur le montant que pourra réclamer le consortium Groupes unis pour le canal (GUPC) pour l'impact sur le calendrier" du chantier, a déclaré l'administrateur du canal, Jorge Quijano. GUPC a également confirmé jeudi 8 mai que les ouvriers reprenaient "partiellement" le travail et que tous devraient être à l'œuvre "dans les prochains jours". Les ouvriers, qui gagnent entre 2,73 et 3,67 dollars de l'heure selon leur qualification, avaient lancé il y a deux semaines une grève nationale pour obtenir 20 % d'augmentation sur un an. Un accord conclu mercredi 7 mai avec le patronat prévoit une hausse de 9 à 11 % des salaires, selon les qualifications, dès cette année, et d'autres augmentations d'ici 2017, selon Saul Mendez, secrétaire général du syndicats des ouvriers de la construction Suntracs, à l'origine de cette grève.
Le canal de Panama, par où transite 5 % du commerce maritime mondial, se trouve en phase d'élargissement pour permettre le passage de navires transportant jusqu'à 12.000 conteneurs, plus du double de la charge actuellement autorisée. Estimés à plus de 5 milliards de dollars, les travaux ont été suspendus deux fois en 2014. En février, le chantier avait déjà été paralysé quinze jours, en raison d'un désaccord entre l'administrateur du canal et le consortium international GUPC, chargé de la construction de nouvelles écluses, concernant un surcoût de 1,6 milliard de dollars. Prévue pour 2014, centenaire de l'inauguration du canal, la livraison du chantier n'est plus désormais attendue avant début 2016. Long de 80 km, le canal de Panama, dont les principaux clients sont la Chine et les États-Unis, rapporte environ 1 milliard de dollars par an aux caisses de l'État. Les recettes fiscales attendues à compter de 2025 s'élèvent à 3 milliards par an, en-deçà des prévisions établies lors du lancement du projet d'élargissement.
Le canal de Panama, par où transite 5 % du commerce maritime mondial, se trouve en phase d'élargissement pour permettre le passage de navires transportant jusqu'à 12.000 conteneurs, plus du double de la charge actuellement autorisée. Estimés à plus de 5 milliards de dollars, les travaux ont été suspendus deux fois en 2014. En février, le chantier avait déjà été paralysé quinze jours, en raison d'un désaccord entre l'administrateur du canal et le consortium international GUPC, chargé de la construction de nouvelles écluses, concernant un surcoût de 1,6 milliard de dollars. Prévue pour 2014, centenaire de l'inauguration du canal, la livraison du chantier n'est plus désormais attendue avant début 2016. Long de 80 km, le canal de Panama, dont les principaux clients sont la Chine et les États-Unis, rapporte environ 1 milliard de dollars par an aux caisses de l'État. Les recettes fiscales attendues à compter de 2025 s'élèvent à 3 milliards par an, en-deçà des prévisions établies lors du lancement du projet d'élargissement.