Si la conteneurisation continue à monter en puissance dans le transport maritime frigorifique, le conventionnel conserve encore ses points d'ancrage. Les quelques armateurs qui dominent le marché ne semblent pas près de lâcher prise. Les points forts de la conjoncture en 2018.
Dans le secteur du conventionnel comme dans celui du conteneur, le marché international du transport maritime frigorifique a affiché en 2018 une croissance de 5 % pour atteindre 116 millions de tonnes. Un volume global qui équivaudrait à 9.450 navires frigorifiques conventionnels, d’une capacité moyenne de 424.500 m3, ou à un peu plus de 3,9 millions de conteneurs reefer de 40 pieds.
Selon le consultant néerlandais Dynamar, dans une étude sur le transport maritime frigorifique dans le monde, le conventionnel est resté la principale technique de transport maritime des produits frais jusqu'au début du XXIe siècle. C'est au tournant de l'an 2000 que la tendance s'est inversée. Le conventionnel ne représentait d'ailleurs plus que 18 % du marché en 2017. Cette année-là, 95 millions de tonnes ont été acheminées en conteneur reefer, dont certains chargés en pontée sur des navires conventionnels.
Selon le consultant néerlandais Dynamar, dans une étude sur le transport maritime frigorifique dans le monde, le conventionnel est resté la principale technique de transport maritime des produits frais jusqu'au début du XXIe siècle. C'est au tournant de l'an 2000 que la tendance s'est inversée. Le conventionnel ne représentait d'ailleurs plus que 18 % du marché en 2017. Cette année-là, 95 millions de tonnes ont été acheminées en conteneur reefer, dont certains chargés en pontée sur des navires conventionnels.