Les perspectives de crédit du transport maritime conteneurisé sont stables pour 2019. Des disparités selon la taille des armements apparaissent toutefois, d'après Scope Ratings, et risquent de s’accentuer avec les nouvelles règles Marpol au 1er janvier 2020. L’impact des tensions commerciales demeure la grande inconnue de l’exercice.
Après une amélioration en 2018 et la très forte volatilité constatée de 2015 à 2017, les taux de fret se stabiliseraient en 2019 dans le transport maritime conteneurisé, selon Scope Ratings. Pour l’agence européenne de notation de crédit, cette reprise des taux est due principalement à la croissance du PIB mondial, aux volumes croissants du commerce international et à une utilisation plus efficace des capacités grâce à un meilleur équilibre entre l'offre et la demande. Si aucun effet négatif sur les volumes n’est relevé pour l’heure, "les tensions commerciales se sont aggravées en 2018, entre les États-Unis, la Chine et l’Union européenne en particulier, et devraient peser cette année sur le commerce mondial", s’inquiète-t-elle toutefois. Pour Scope Ratings, il s’agit de la "menace la plus importante pour le secteur mais aussi la plus grande inconnue". Malgré ce contexte, les prévisions de croissance des volumes du commerce mondial sont comprises entre 4,5 et 5 % en 2019.
Capacités d’investissement
La ligne régulière reste toutefois "fortement tributaire de la performance des structures de coûts de ses acteurs qui ne peuvent être atteintes qu’au travers d’une taille critique, des économies d’échelle et l’optimisation des actifs". Illustrée par les récentes vagues de consolidation successives, cette évolution creuse "l’écart entre les principaux acteurs et alliances avec le reste du secteur" et alimente "une concurrence féroce".
Capacités d’investissement
La ligne régulière reste toutefois "fortement tributaire de la performance des structures de coûts de ses acteurs qui ne peuvent être atteintes qu’au travers d’une taille critique, des économies d’échelle et l’optimisation des actifs". Illustrée par les récentes vagues de consolidation successives, cette évolution creuse "l’écart entre les principaux acteurs et alliances avec le reste du secteur" et alimente "une concurrence féroce".