Pour la première fois, la communauté internationale s'est donné des objectifs concrets en termes de lutte contre le réchauffement climatique : au moins 50 % de baisse des émissions de CO2 en 2050 comparé à 2008.
Un accord a été signé à Londres dans le cadre de l'Organisation maritime internationale pour diminuer les rejets de gaz à effet de serre. Le texte paraphé le 13 avril vise à réduire "d'au moins 50 %" les émissions de CO2 du transport maritime d'ici 2050 par rapport au niveau de 2008.
C'est la première fois que le secteur du transport maritime fixe ainsi des objectifs chiffrés en matière de lutte contre le changement climatique. Le secteur n'était pas directement concerné par l'Accord de Paris signé décembre 2015 lors de la Cop21. L'OMI, organe des Nations unies, compte 173 États membres.
Le secrétaire général de l'OMI, Kitack Lim, a estimé qu'li s'agissait d'une "base pour des actions futures", et a encouragé les États membres à "poursuivre (leurs) efforts". La ministre britannique des Transports, Nusrat Ghani, a salué un "moment décisif". "Nous travaillerons avec les autres États membres pour faire en sorte que l'industrie du transport maritime opère une transition vers des navires à zéro émission le plus rapidement possible", a-t-elle déclaré.
L'Europe demandait plus
La décision a été obtenue après deux semaines de négociations. L'OMI n'a pas précisé quels pays avaient rejeté le texte. Les États-Unis et l'Arabie saoudite s'étaient opposés aux versions précédant l'accord définitif.
L'accord insiste sur la volonté des acteurs du secteur d'atteindre, au-delà du chiffre de 50 %, la suppression totale des émissions de gaz carbonique à l'horizon 2050. La marine marchande contribue à hauteur de 80 % du transport international de marchandises, et de 2 à 3 % des émissions mondiales de CO2, selon les sources.
Selon l'Institut de l'énergie de l'UCL, l'accord est compatible avec un réchauffement des températures mondiales de 2 °C par rapport au niveau de l'ère préindustrielle, soit une ambition moindre que celle de l'accord de Paris, qui vise un réchauffement global inférieur à ce niveau, avec un objectif de 1,5 °C.
L'accord résulte d'un compromis, certains pays du Pacifique et l'Union européenne poussaient pour adopter une réduction de 70 à 100 % des émissions de CO2 d'ici 2050. À l'inverse, d'autres, comme le Japon, ne souhaitaient pas imposer la réduction de 50 % des émissions avant 2060.
La présidente des Îles Marshall, Hilda Heine, a qualifié l'accord d'"historique", tout en soulignant la nécessité de "l'améliorer" pour donner à son pays, menacé par la montée des eaux, "une voie vers la survie". L'organisation Climate Action Network a estimé que l'accord constituait une "première étape bienvenue", tout en se disant attentive à son application.
C'est la première fois que le secteur du transport maritime fixe ainsi des objectifs chiffrés en matière de lutte contre le changement climatique. Le secteur n'était pas directement concerné par l'Accord de Paris signé décembre 2015 lors de la Cop21. L'OMI, organe des Nations unies, compte 173 États membres.
Le secrétaire général de l'OMI, Kitack Lim, a estimé qu'li s'agissait d'une "base pour des actions futures", et a encouragé les États membres à "poursuivre (leurs) efforts". La ministre britannique des Transports, Nusrat Ghani, a salué un "moment décisif". "Nous travaillerons avec les autres États membres pour faire en sorte que l'industrie du transport maritime opère une transition vers des navires à zéro émission le plus rapidement possible", a-t-elle déclaré.
L'Europe demandait plus
La décision a été obtenue après deux semaines de négociations. L'OMI n'a pas précisé quels pays avaient rejeté le texte. Les États-Unis et l'Arabie saoudite s'étaient opposés aux versions précédant l'accord définitif.
L'accord insiste sur la volonté des acteurs du secteur d'atteindre, au-delà du chiffre de 50 %, la suppression totale des émissions de gaz carbonique à l'horizon 2050. La marine marchande contribue à hauteur de 80 % du transport international de marchandises, et de 2 à 3 % des émissions mondiales de CO2, selon les sources.
Selon l'Institut de l'énergie de l'UCL, l'accord est compatible avec un réchauffement des températures mondiales de 2 °C par rapport au niveau de l'ère préindustrielle, soit une ambition moindre que celle de l'accord de Paris, qui vise un réchauffement global inférieur à ce niveau, avec un objectif de 1,5 °C.
L'accord résulte d'un compromis, certains pays du Pacifique et l'Union européenne poussaient pour adopter une réduction de 70 à 100 % des émissions de CO2 d'ici 2050. À l'inverse, d'autres, comme le Japon, ne souhaitaient pas imposer la réduction de 50 % des émissions avant 2060.
La présidente des Îles Marshall, Hilda Heine, a qualifié l'accord d'"historique", tout en soulignant la nécessité de "l'améliorer" pour donner à son pays, menacé par la montée des eaux, "une voie vers la survie". L'organisation Climate Action Network a estimé que l'accord constituait une "première étape bienvenue", tout en se disant attentive à son application.