Prac-Mareng (Practical and Communication Based Maritime English), la plateforme de formation à l'anglais maritime destinée aux navigants, a été présentée à Marseille par ses initiateurs. Elle affiche une forme résolument évolutive.
Deux ans après avoir vu le jour sous la forme d'un projet, Prac-Mareng, la plateforme de formation à la langue anglaise maritime destinée à améliorer la sécurité maritime en Europe, est prête.
Basée sur l'e-learning, elle n'affiche toutefois pas encore ses contours définitifs. Elle se veut protéiforme. Ses initiateurs, qui ont démarré le projet en 2019, s'engagent à tenir compte des priorités d'apprentissage, des nécessités linguistiques et, en somme, des attentes des marins pour la rendre plus efficace.
Si elle se veut évolutive, son ambition reste inchangée. Elle vise toujours à améliorer la connaissance de l'anglais maritime auprès des navigants afin d'éviter les erreurs de communication à bord pouvant se solder par des accidents en mer.
Le financement de la part de l'Union européenne étant obtenu et la validation de l'agence française Erasmus+ étant reçue, elle a fait récemment l'objet d'une conférence dans la cité phocéenne permettant à ses six partenaires fondateurs de recueillir des points de vue de la part de certaines institutions. La plateforme entend aujourd'hui trouver le soutien des écoles et de certaines organisations maritimes pour obtenir davantage de crédibilité.
Stéphane Salvetat, le président de Lam France (filiale du groupe turc Lyonel A. Makzume Group, un des initiateurs de Prac-Mareng) rappelle que "40 % des accidents maritimes sont dus à des problèmes de communication entre marins". Vu que l'anglais reste, selon l'Organisation maritime internationale (OMI), "la langue des mers" et qu'il n'est pas la langue maternelle de 80 % des marins dans le monde, la nécessité d'améliorer son niveau s'impose.
Améliorer la communication à bord
Alain Mistre, le président de l'Union maritime et fluviale de Marseille-Fos (UMF), qui a navigué quelques années pendant la première partie de sa carrière, a souligné à son tour les difficultés qu'engendrent à bord les difficultés de compréhension et d'expression en anglais. Il a souligné qu'un équipage présentant un mélange de nationalités reste toujours confronté à des risques de communication.
Quant à Arnoux Mayoly, le président de la coopérative de lamanage de Marseille-Fos, a estimé que les opérations portuaires nécessitent également une bonne compréhension entre navigants pour éviter des mauvaises manœuvres.
Basée sur l'e-learning, elle n'affiche toutefois pas encore ses contours définitifs. Elle se veut protéiforme. Ses initiateurs, qui ont démarré le projet en 2019, s'engagent à tenir compte des priorités d'apprentissage, des nécessités linguistiques et, en somme, des attentes des marins pour la rendre plus efficace.
Si elle se veut évolutive, son ambition reste inchangée. Elle vise toujours à améliorer la connaissance de l'anglais maritime auprès des navigants afin d'éviter les erreurs de communication à bord pouvant se solder par des accidents en mer.
Le financement de la part de l'Union européenne étant obtenu et la validation de l'agence française Erasmus+ étant reçue, elle a fait récemment l'objet d'une conférence dans la cité phocéenne permettant à ses six partenaires fondateurs de recueillir des points de vue de la part de certaines institutions. La plateforme entend aujourd'hui trouver le soutien des écoles et de certaines organisations maritimes pour obtenir davantage de crédibilité.
Stéphane Salvetat, le président de Lam France (filiale du groupe turc Lyonel A. Makzume Group, un des initiateurs de Prac-Mareng) rappelle que "40 % des accidents maritimes sont dus à des problèmes de communication entre marins". Vu que l'anglais reste, selon l'Organisation maritime internationale (OMI), "la langue des mers" et qu'il n'est pas la langue maternelle de 80 % des marins dans le monde, la nécessité d'améliorer son niveau s'impose.
Améliorer la communication à bord
Alain Mistre, le président de l'Union maritime et fluviale de Marseille-Fos (UMF), qui a navigué quelques années pendant la première partie de sa carrière, a souligné à son tour les difficultés qu'engendrent à bord les difficultés de compréhension et d'expression en anglais. Il a souligné qu'un équipage présentant un mélange de nationalités reste toujours confronté à des risques de communication.
Quant à Arnoux Mayoly, le président de la coopérative de lamanage de Marseille-Fos, a estimé que les opérations portuaires nécessitent également une bonne compréhension entre navigants pour éviter des mauvaises manœuvres.