Sur le range ouest-africain, le développement de Tanger Med 2 ainsi que la compétitivité des hubs de Tema et Kribi ont contribué à la perte du rôle de l'Afrique du Sud sur le secteur. Si certains ports jouent des rôles de hubs pour approvisionner les pays enclavés, d'autres se contentent d'avoir des missions plus modestes de plateformes nationales.
Lomé est le port qui a connu ces dernières années le plus fort essor du range ouest-africain. Il doit cette croissance à la construction en 2014 de Togo Terminal, un projet financé par Bolloré, et à la création du Lomé Container Terminal, à l'initiative d'une joint-venture entre l'armateur MSC et le chinois China Merchants Holdings. Cette croissance a permis au Togo de faire partie du Top 5 des pays africains les mieux reliés à l'international en matière de ligne régulière. Le choix du Cluster maritime français (CMF) d'avoir installé le siège du Cluster maritime africain à Lomé illustre la notoriété du port sur la côte ouest-africaine, estime Yann Alix, le délégué général de la fondation Sefacil.
Le trafic de 1,2 M EVP qui transite sur ses quais est largement dû à son rôle de hub puisqu'il traite le trafic de transbordement du deuxième armateur mondial. Mais il présente, à ses yeux, "des problèmes d'infrastructures".
Lomé n'est toutefois pas le seul port de transbordement de la région puisque MSC est lié dans le cadre d'un accord de concession d'une durée de trente-cinq ans avec le port ivoirien de San Pedro.
Car, Abidjan, pour sa part, le port capitale du pays, table sur l'ouverture du futur terminal TC2, prévue au premier trimestre 2021, pour combler son retard.
Tema, élu port millionnaire en 2018
Au Ghana, le port de Tema, entré dans le cercle des ports mondiaux millionnaires en 2018 ("L'Antenne" du 18 juillet 2019), devrait devenir le concurrent d'Abidjan, selon Sefacil, en affichant à terme une capacité de 3,7 M EVP.
Quant au Port autonome de Cotonou, au Bénin, pour rattraper également le retard pris sur Tema, Lomé et Abidjan, il a confié sa gestion en 2017 à l'opérateur flamand PAI (Port of Antwerp International) pour un mandat de trois ans renouvelable deux fois. Des travaux d'extension ont démarré pour lui permettre de pouvoir accueillir des méga-porte-conteneurs tels que ceux qui font escale à Lomé.
En Guinée, Conakry a confié en 2018 la gestion de sa partie dédiée au conventionnel au groupe turc Albayrak pour une durée de vingt-cinq ans. Cette décision visait à améliorer la gestion d'un port où de nombreux navires attendaient en rade avant d'être opérés. La construction d'un nouveau quai de 530 mètres de long a été prévue. Le terminal à conteneurs est géré par le groupe Bolloré tandis que la gestion du terminal minéralier est assurée par une filiale guinéenne du groupe russe Rusal.
Le trafic de 1,2 M EVP qui transite sur ses quais est largement dû à son rôle de hub puisqu'il traite le trafic de transbordement du deuxième armateur mondial. Mais il présente, à ses yeux, "des problèmes d'infrastructures".
Lomé n'est toutefois pas le seul port de transbordement de la région puisque MSC est lié dans le cadre d'un accord de concession d'une durée de trente-cinq ans avec le port ivoirien de San Pedro.
Car, Abidjan, pour sa part, le port capitale du pays, table sur l'ouverture du futur terminal TC2, prévue au premier trimestre 2021, pour combler son retard.
Tema, élu port millionnaire en 2018
Au Ghana, le port de Tema, entré dans le cercle des ports mondiaux millionnaires en 2018 ("L'Antenne" du 18 juillet 2019), devrait devenir le concurrent d'Abidjan, selon Sefacil, en affichant à terme une capacité de 3,7 M EVP.
Quant au Port autonome de Cotonou, au Bénin, pour rattraper également le retard pris sur Tema, Lomé et Abidjan, il a confié sa gestion en 2017 à l'opérateur flamand PAI (Port of Antwerp International) pour un mandat de trois ans renouvelable deux fois. Des travaux d'extension ont démarré pour lui permettre de pouvoir accueillir des méga-porte-conteneurs tels que ceux qui font escale à Lomé.
En Guinée, Conakry a confié en 2018 la gestion de sa partie dédiée au conventionnel au groupe turc Albayrak pour une durée de vingt-cinq ans. Cette décision visait à améliorer la gestion d'un port où de nombreux navires attendaient en rade avant d'être opérés. La construction d'un nouveau quai de 530 mètres de long a été prévue. Le terminal à conteneurs est géré par le groupe Bolloré tandis que la gestion du terminal minéralier est assurée par une filiale guinéenne du groupe russe Rusal.