Les travaux d’agrandissement du port de Port-la-Nouvelle, "navire amiral de la transition énergétique" en Occitanie, entrent prochainement en phase de livraison dans un climat de défiance, alors que le trafic reprend des couleurs en 2021.
L’activité de Port-la-Nouvelle reprend. Fin août, le port de commerce de l’Aude cumulait une croissance de 6,2 % tous trafics confondus (14,3 % hors trafics céréaliers). En 2020, il avait manutentionné 1.483.829 tonnes, en retrait de 7,5 % par rapport à 2019 (- 4 % hors céréales). "Hormis la baisse céréalière, ce résultat est essentiellement dû à une moindre activité sur les produits pétroliers à cause des périodes de confinement, analyse le directeur commercial, Laurent Mouillie. Si les entrées de gazole ont continué sur des valeurs proches des volumes habituels pour alimenter les véhicules de transports, de travaux ou agricoles, les livraisons d’essence sans plomb ont nettement diminué en avril, mai et novembre".
L'année 2020 a néanmoins permis quelques progressions de trafics : les vracs et les marchandises diverses ont augmenté de 20 % en tonnage, notamment les volumes liés aux filières de recyclage, aux produits de carrière et aux exportations de sacherie. Les vracs liquides non pétroliers ont augmenté de leur côté de 47 %.
Éolien flottant et hydrogène vert
Une croissance encourageante pour Port-la-Nouvelle, qui est engagé dans de vastes travaux censés lui permettre de doubler son trafic. La région Occitanie, propriétaire du port, comme de celui de Sète sous la bannière "Ports Sud de France", veut en faire son "navire amiral de la transition énergétique", en misant sur l’éolien flottant et l’hydrogène vert. Deux fermes doivent voir le jour d’ici 2023 au large des côtes, ce qui a justifié un investissement de 234 millions d’euros du conseil régional pour équiper Port-la-Nouvelle d’un quai destiné à l’assemblage des aérogénérateurs, ainsi que de digues et d’un nouveau bassin capable d’accueillir de plus grands navires.
L'année 2020 a néanmoins permis quelques progressions de trafics : les vracs et les marchandises diverses ont augmenté de 20 % en tonnage, notamment les volumes liés aux filières de recyclage, aux produits de carrière et aux exportations de sacherie. Les vracs liquides non pétroliers ont augmenté de leur côté de 47 %.
Éolien flottant et hydrogène vert
Une croissance encourageante pour Port-la-Nouvelle, qui est engagé dans de vastes travaux censés lui permettre de doubler son trafic. La région Occitanie, propriétaire du port, comme de celui de Sète sous la bannière "Ports Sud de France", veut en faire son "navire amiral de la transition énergétique", en misant sur l’éolien flottant et l’hydrogène vert. Deux fermes doivent voir le jour d’ici 2023 au large des côtes, ce qui a justifié un investissement de 234 millions d’euros du conseil régional pour équiper Port-la-Nouvelle d’un quai destiné à l’assemblage des aérogénérateurs, ainsi que de digues et d’un nouveau bassin capable d’accueillir de plus grands navires.