La Commission européenne a mis en garde le gouvernement allemand au printemps contre une prise de participation chinoise dans un terminal du port de Hambourg.
Le chancelier Olaf Scholz est sous le feu des critiques en raison d'un projet de cession au groupe chinois Cosco d'une participation dans l'exploitation d'un terminal du port de Hambourg dont il est l'ancien maire.
Saisi du dossier, l'exécutif européen a rendu un avis négatif au printemps, estimant que des informations sensibles sur l'activité portuaire pourraient être transmises à la Chine, avait révélé, le 21 octobre, le quotidien économique allemand "Handelsblatt". Cet avis est simplement consultatif, la décision finale reste entre les mains du gouvernement fédéral allemand.
Selon des médias, Olaf Scholz compterait autoriser cette cession contre l'avis de six ministères fédéraux – Économie, Intérieur, Défense, Finances, Transports et Affaires étrangères. Il s'agit de finaliser l'accord conclu il y a un an entre HHLA, l'opérateur troisième port d’Europe derrière Rotterdam (Pays-Bas) et Anvers (Belgique) et le quatrième armateur mondial sur une prise de participation de 35 % maximum dans l'exploitation du terminal à conteneurs Tollerort (CTT). Si le gouvernement ne s'oppose pas à cette opération d'ici à fin octobre, la décision sera avalisée.
Infrastructure sensible
"Rien n'est décidé. De nombreuses questions restent à éclaircir", s'est défendu Olaf Scholz à Bruxelles, à l'issue d'un sommet des chefs d’État et de gouvernement de l'UE. Il a souligné que des prises de participations chinoises "existaient déjà dans d'autres ports d'Europe de l'Ouest".
Anvers et Rotterdam, parmi d'autres, ont en effet noué de tels accords dans le passé, ce qui fait craindre à Hambourg un désavantage concurrentiel. Mais à Bruxelles, on estime que les temps ont changé. L'UE accorde une plus grande importance à la protection des infrastructures sensibles depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie. L'Allemagne a été critiquée pour ne pas avoir tenu compte des mises en garde concernant sa dépendance au gaz russe.
Les services de renseignements et de contre-espionnage allemands seraient eux aussi réticents à accepter la vente d'une telle infrastructure, selon les médias WDR et NRD.
La détermination supposée du chancelier allemand à donner son feu vert à cette acquisition a suscité des critiques jusqu'au sein de la coalition formée par les sociaux-démocrates avec les Verts et les libéraux.
Saisi du dossier, l'exécutif européen a rendu un avis négatif au printemps, estimant que des informations sensibles sur l'activité portuaire pourraient être transmises à la Chine, avait révélé, le 21 octobre, le quotidien économique allemand "Handelsblatt". Cet avis est simplement consultatif, la décision finale reste entre les mains du gouvernement fédéral allemand.
Selon des médias, Olaf Scholz compterait autoriser cette cession contre l'avis de six ministères fédéraux – Économie, Intérieur, Défense, Finances, Transports et Affaires étrangères. Il s'agit de finaliser l'accord conclu il y a un an entre HHLA, l'opérateur troisième port d’Europe derrière Rotterdam (Pays-Bas) et Anvers (Belgique) et le quatrième armateur mondial sur une prise de participation de 35 % maximum dans l'exploitation du terminal à conteneurs Tollerort (CTT). Si le gouvernement ne s'oppose pas à cette opération d'ici à fin octobre, la décision sera avalisée.
Infrastructure sensible
"Rien n'est décidé. De nombreuses questions restent à éclaircir", s'est défendu Olaf Scholz à Bruxelles, à l'issue d'un sommet des chefs d’État et de gouvernement de l'UE. Il a souligné que des prises de participations chinoises "existaient déjà dans d'autres ports d'Europe de l'Ouest".
Anvers et Rotterdam, parmi d'autres, ont en effet noué de tels accords dans le passé, ce qui fait craindre à Hambourg un désavantage concurrentiel. Mais à Bruxelles, on estime que les temps ont changé. L'UE accorde une plus grande importance à la protection des infrastructures sensibles depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie. L'Allemagne a été critiquée pour ne pas avoir tenu compte des mises en garde concernant sa dépendance au gaz russe.
Les services de renseignements et de contre-espionnage allemands seraient eux aussi réticents à accepter la vente d'une telle infrastructure, selon les médias WDR et NRD.
La détermination supposée du chancelier allemand à donner son feu vert à cette acquisition a suscité des critiques jusqu'au sein de la coalition formée par les sociaux-démocrates avec les Verts et les libéraux.