Vendredi 31 juillet, le président du port de Calais Jean-Marc Puissesseau dénonçait un abandon de la part du gouvernement, après un nouveau coup de force des marins de la Scop SeaFrance qui ont bloqué l'accès au port.
"On nous a complètement laissé tomber depuis un mois. L’État ne nous a jamais tenus au courant", a-t-il regretté. "Goutte d'eau qui fait déborder le vase", la nouvelle action des marins de la Scop SeaFrance qui ont bloqué pendant plus de trois heures vendredi les bretelles d'accès au port de Calais (Pas-de-Calais) avec des tas de pneus enflammés a fait sortir de ses gonds le président de la CCI de la Côte d'Opale.
Au mois de juillet, le port a enregistré une baisse du trafic roulier transmanche de 30 % pour les camions, 36 % pour les voitures et 20 % pour les autocars, selon la Société d'exploitation des ports du Détroit. "Depuis le début du mouvement MyFerryLink", le port de Calais a perdu plus de 7 millions d'euros, indique le concessionnaire des ports de Calais et Boulogne-sur-Mer.
"Que les marins de la Scop luttent pour leur emploi, moi, je n'ai pas de problème, mais depuis un mois, le port est livré au bon vouloir du syndicat Maritime Nord", largement majoritaire au sein de la Scop, grogne Jean-Marc Puissesseau. "On les a défendus à l'époque où DFDS voulait venir sur Calais après le dépôt de bilan de SeaFrance (en 2012, NDLR), j'ai obtenu de DFDS d'engager au minimum 150 marins de SeaFrance, sinon je n'acceptais pas DFDS à Calais", rappelle-t-il. "Aujourd'hui j'en ai marre, j'appelle au secours, je voudrais savoir si les services publics existent", poursuit Jean-Marc Puissesseau.
Il s'inquiète des conséquences pour l'image de Calais, quatrième port français avec plus de 40 millions de tonnes de marchandises passées par ses quais par an, et deuxième port mondial en transport de voyageurs. Quelque 650 personnes travaillent sur le site du port de Calais.
"On nous a complètement laissé tomber depuis un mois. L’État ne nous a jamais tenus au courant", a-t-il regretté. "Goutte d'eau qui fait déborder le vase", la nouvelle action des marins de la Scop SeaFrance qui ont bloqué pendant plus de trois heures vendredi les bretelles d'accès au port de Calais (Pas-de-Calais) avec des tas de pneus enflammés a fait sortir de ses gonds le président de la CCI de la Côte d'Opale.
Au mois de juillet, le port a enregistré une baisse du trafic roulier transmanche de 30 % pour les camions, 36 % pour les voitures et 20 % pour les autocars, selon la Société d'exploitation des ports du Détroit. "Depuis le début du mouvement MyFerryLink", le port de Calais a perdu plus de 7 millions d'euros, indique le concessionnaire des ports de Calais et Boulogne-sur-Mer.
"Que les marins de la Scop luttent pour leur emploi, moi, je n'ai pas de problème, mais depuis un mois, le port est livré au bon vouloir du syndicat Maritime Nord", largement majoritaire au sein de la Scop, grogne Jean-Marc Puissesseau. "On les a défendus à l'époque où DFDS voulait venir sur Calais après le dépôt de bilan de SeaFrance (en 2012, NDLR), j'ai obtenu de DFDS d'engager au minimum 150 marins de SeaFrance, sinon je n'acceptais pas DFDS à Calais", rappelle-t-il. "Aujourd'hui j'en ai marre, j'appelle au secours, je voudrais savoir si les services publics existent", poursuit Jean-Marc Puissesseau.
Il s'inquiète des conséquences pour l'image de Calais, quatrième port français avec plus de 40 millions de tonnes de marchandises passées par ses quais par an, et deuxième port mondial en transport de voyageurs. Quelque 650 personnes travaillent sur le site du port de Calais.