La Cour des comptes s'inquiète, dans un rapport sur la gestion du Grand Port maritime de Bordeaux, des perspectives économiques du septième port français, relevant notamment un trafic stagnant et des effectifs élevés.
Dans un rapport sur la période 2008-2012 actualisé à 2014, rendu public mardi 8 mars, la Cour des comptes souligne que le trafic du Grand Port Maritime de Bordeaux (GMPB) "continue de stagner autour de 8 à 9 millions de tonnes" par an, malgré une amélioration en 2013. Le port a enregistré un trafic de 8,5 millions de tonnes en 2015.
Des "handicaps géographiques"
Dans son rapport datant de décembre 2015, la Cour relève les "handicaps géographiques" du port, éclaté sur sept sites, dans un estuaire de 110 km dont 80 km de chenal nécessitant de coûteuses et permanentes opérations de dragage, et un arrière-pays réduit et peu industrialisé.
Parmi les motifs de préoccupation, elle relève que le port emploie "proportionnellement à son trafic plus de personnels que les autres ports français", et que la réduction des effectifs moyens (de 412 à 356 entre 2008 et 2012,) "demeure encore limitée au regard de la stagnation de son trafic".
Un courrier du ministre de l'Économie, Emmanuel Macron, joint au rapport de la Cour, fait écho à cette "préoccupation" et indique que l'État a demandé au directoire du port "d'identifier des leviers de réduction des charges, y compris de personnel, et de dynamisation des produits".
Dans sa réponse à la Cour, le port a souligné que la diminution des effectifs "s'est poursuivie en 2013 en 2014" et que cette diminution "constante depuis dix ans" s'inscrit "dans une démarche permanente d'optimisation".
Le GMPB, annonçant en février ses résultats, a en outre souligné "des perspectives 2016 encourageantes et porteuses de développement" : ainsi la relance de l'activité au site du Verdon avec depuis 2015 le nouvel exploitant Europorte, filiale d'Eurotunnel, la mise en service d'un nouveau terminal (granulats) à Blanquefort, et une activité croisière record attendue en 2016, avec 53 escales de paquebots (contre 34 en 2015).
Des "handicaps géographiques"
Dans son rapport datant de décembre 2015, la Cour relève les "handicaps géographiques" du port, éclaté sur sept sites, dans un estuaire de 110 km dont 80 km de chenal nécessitant de coûteuses et permanentes opérations de dragage, et un arrière-pays réduit et peu industrialisé.
Parmi les motifs de préoccupation, elle relève que le port emploie "proportionnellement à son trafic plus de personnels que les autres ports français", et que la réduction des effectifs moyens (de 412 à 356 entre 2008 et 2012,) "demeure encore limitée au regard de la stagnation de son trafic".
Un courrier du ministre de l'Économie, Emmanuel Macron, joint au rapport de la Cour, fait écho à cette "préoccupation" et indique que l'État a demandé au directoire du port "d'identifier des leviers de réduction des charges, y compris de personnel, et de dynamisation des produits".
Dans sa réponse à la Cour, le port a souligné que la diminution des effectifs "s'est poursuivie en 2013 en 2014" et que cette diminution "constante depuis dix ans" s'inscrit "dans une démarche permanente d'optimisation".
Le GMPB, annonçant en février ses résultats, a en outre souligné "des perspectives 2016 encourageantes et porteuses de développement" : ainsi la relance de l'activité au site du Verdon avec depuis 2015 le nouvel exploitant Europorte, filiale d'Eurotunnel, la mise en service d'un nouveau terminal (granulats) à Blanquefort, et une activité croisière record attendue en 2016, avec 53 escales de paquebots (contre 34 en 2015).