Les ferries en escale à Nice utiliseront à partir du 18 janvier un carburant à la teneur en soufre réduite à 0,1 %, allant au-delà de la réglementation pour limiter la pollution, sur la base d'un accord officialisé jeudi 9 janvier avec Corsica Ferries.
"On passe à 0,1 % comme en Baltique et dans la Manche" depuis 2015, s'est félicité jeudi le maire de Nice, Christian Estrosi. La mesure, plus contraignante que la nouvelle réglementation internationale qui fixe le taux de soufre à 0,5 % depuis le 1er janvier 2020 en Méditerranée, était déjà en vigueur en cas de pic de canicule.
Son coût estimé à 1.000 euros par escale, dont 650 euros financés par la métropole Nice-Côte d'Azur, est lié au prix plus élevé du carburant à moindre teneur en soufre et au coût des opérations de passage d'une cuve d'alimentation en carburant à une autre lorsque le ferry approche de Nice.
"Ce passage anticipé au 0,1 % est un marqueur fort dans ce port historique pour Corsica Ferries : il pose les jalons d'une future zone Seca (Sulfur Emission Control Aera) en Méditerranée, création que la compagnie soutient au sein des armateurs de France", a réagi pour sa part Pierre Mattei, le PDG de Corsica Ferries, seule compagnie opérant à Nice depuis 2019, où elle réalise 240 escales de 1.400 passagers en moyenne chaque année.
À Toulon, où le branchement électrique à quai pour les longues escales est en préparation, une mesure similaire est aussi en discussion. "C'est très avancé et ça va se faire rapidement", a estimé Pierre Mattei. Dans les autres ports de Corse et d'Italie où opère la compagnie, "on en discute", a-t-il ajouté.
Le maire de Nice a aussi annoncé un chantier à 6 millions d'euros, financé à 80 % par la région, pour imposer un branchement électrique à tous les yachts et aux croisiéristes en escale à Nice. Actuellement, seuls deux quais alimentant des yachts de petite taille sont électrifiés.
La réduction de la pollution des navires est aussi un mot d'ordre à Cannes, où le maire LR, David Lisnard, a annoncé jeudi que la totalité des croisiéristes mouillant dans la baie avaient accepté une teneur en soufre limitée à 0,1 % pour pouvoir continuer à débarquer leurs passagers. Cannes applique une ristourne, de 0,20 euro par passager sur les droits de port, pour encourager l'application de cette charte.
"On passe à 0,1 % comme en Baltique et dans la Manche" depuis 2015, s'est félicité jeudi le maire de Nice, Christian Estrosi. La mesure, plus contraignante que la nouvelle réglementation internationale qui fixe le taux de soufre à 0,5 % depuis le 1er janvier 2020 en Méditerranée, était déjà en vigueur en cas de pic de canicule.
Son coût estimé à 1.000 euros par escale, dont 650 euros financés par la métropole Nice-Côte d'Azur, est lié au prix plus élevé du carburant à moindre teneur en soufre et au coût des opérations de passage d'une cuve d'alimentation en carburant à une autre lorsque le ferry approche de Nice.
"Ce passage anticipé au 0,1 % est un marqueur fort dans ce port historique pour Corsica Ferries : il pose les jalons d'une future zone Seca (Sulfur Emission Control Aera) en Méditerranée, création que la compagnie soutient au sein des armateurs de France", a réagi pour sa part Pierre Mattei, le PDG de Corsica Ferries, seule compagnie opérant à Nice depuis 2019, où elle réalise 240 escales de 1.400 passagers en moyenne chaque année.
À Toulon, où le branchement électrique à quai pour les longues escales est en préparation, une mesure similaire est aussi en discussion. "C'est très avancé et ça va se faire rapidement", a estimé Pierre Mattei. Dans les autres ports de Corse et d'Italie où opère la compagnie, "on en discute", a-t-il ajouté.
Le maire de Nice a aussi annoncé un chantier à 6 millions d'euros, financé à 80 % par la région, pour imposer un branchement électrique à tous les yachts et aux croisiéristes en escale à Nice. Actuellement, seuls deux quais alimentant des yachts de petite taille sont électrifiés.
La réduction de la pollution des navires est aussi un mot d'ordre à Cannes, où le maire LR, David Lisnard, a annoncé jeudi que la totalité des croisiéristes mouillant dans la baie avaient accepté une teneur en soufre limitée à 0,1 % pour pouvoir continuer à débarquer leurs passagers. Cannes applique une ristourne, de 0,20 euro par passager sur les droits de port, pour encourager l'application de cette charte.