Des associations et des riverains du port de Marseille ont déposé une plainte contre les pollutions liées au trafic maritime dans les installations portuaires.
Vingt-cinq plaignants individuels ont porté plainte contre X mardi 1er mars pour mise en danger de la vie d'autrui et blessures involontaires, affirmant que "les mesures nécessaires à la régulation du trafic maritime et à la limitation de la pollution de l'air et de l'eau" ne sont pas prises. Ils ajoutent que les escales de navires provoquent ou exposent à "des atteintes graves à la santé".
Les scrubbers dans le viseur
Les associations Cap au Nord et Alternatiba Marseille ont, elles, porté plainte en raison du "rejet en mer de substances nuisibles pour la flore et la faune marine et la pollution de l'eau". Sont visés des rejets d'effluents provenant de "scrubbers".
Selon la plainte, bien que l'utilisation de ces filtres sur les cheminées des navires lors des escales soit interdites depuis 2022, "il est manifeste que la réglementation n'est pas respectée".
Elle rappelle que les seuils de pollution atmosphérique autorisés par la législation européenne sont régulièrement dépassés en France, notamment sur l'agglomération marseillaise. Ce pour quoi la France a été condamnée par la Cour de Justice de l'Union européenne en 2019.
Concernant la politique d'électrification des quais menée par l'établissement portuaire pour le secteur car-ferries et paquebots, les associations ayant porté plainte estiment qu'elle est restée insuffisante.
Les scrubbers dans le viseur
Les associations Cap au Nord et Alternatiba Marseille ont, elles, porté plainte en raison du "rejet en mer de substances nuisibles pour la flore et la faune marine et la pollution de l'eau". Sont visés des rejets d'effluents provenant de "scrubbers".
Selon la plainte, bien que l'utilisation de ces filtres sur les cheminées des navires lors des escales soit interdites depuis 2022, "il est manifeste que la réglementation n'est pas respectée".
Elle rappelle que les seuils de pollution atmosphérique autorisés par la législation européenne sont régulièrement dépassés en France, notamment sur l'agglomération marseillaise. Ce pour quoi la France a été condamnée par la Cour de Justice de l'Union européenne en 2019.
Concernant la politique d'électrification des quais menée par l'établissement portuaire pour le secteur car-ferries et paquebots, les associations ayant porté plainte estiment qu'elle est restée insuffisante.