Une grande partie du secteur maritime français, via la "task force" Économie maritime de Medef international (TFEM) et le "cluster" français, s'est prononcée mardi 8 octobre en faveur d'une réduction de la vitesse des navires afin de limiter la pollution qu'ils émettent.
"Réduire la vitesse de nos navires, c'est simple, facile, efficace dès le lendemain matin et compréhensible par tous", a affirmé Philippe Louis-Dreyfus, président de la TFEM et de LDA.
Pour des raisons concurrentielles, la TFEM et le "cluster" maritime français, qui regroupe 350 entreprises du secteur, ont plaidé pour "que cette décision soit prise au niveau mondial".
Considéré par Emmanuel Macron comme l'"un des moyens les plus efficaces pour réduire les émissions", la réduction de la vitesse des navires avait été proposée par la France à l'OMI en avril.
Alors que le débat sur ce sujet aura lieu en novembre, le secteur maritime français espère un possible vote en 2020, pour une mise en application à l'horizon 2023.
"Chaque nœud qu'on baisse va amener une baisse importante de la consommation", a estimé Philippe Louis-Dreyfus, reconnaissant que "le secteur maritime est un très gros pollueur, connu et reconnu".
"Le GNL, solution idéale quand tous les ports mondiaux seront équipés de station-service de gaz"
Par exemple, un pétrolier qui abaisse sa vitesse de 12 à 11 nœuds (22,2 à 20,4 km/h) réduit sa consommation de 18 %, la réduction atteignant 30 % s'il n'avance qu'à 10 nœuds (18,5 km/h), selon le ministère français de la Transition écologique.
Alors qu'il n'existe actuellement aucune réglementation en la matière, en créer une permettrait aussi de limiter la pollution sonore et de diminuer les risques de collision avec les baleines.
Récemment, le secteur du transport maritime - qui représente 2,3 % des émissions de CO2 selon Armateurs de France et 3% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, selon l'Institut supérieur d'économie maritime (Isemar) - est en quête de solutions pour réduire son impact sur l'environnement.
Au 1er janvier 2020 déjà, une nouvelle norme internationale adoptée en 2016 par l'OMI entrera en vigueur, divisant par sept (0,5 % contre 3,5 %) le taux maximal de soufre - un des principaux polluants - autorisé dans le carburant.
L'abaissement de la vitesse viendrait en complément d'autres mesures de ce type : le président de la TFEM s'est ainsi aussi prononcé en faveur de l'utilisation du gaz naturel liquéfié (GNL) comme carburant, "solution idéale quand tous les ports mondiaux seront équipés de station-service de gaz", mais qui ne dispose pas pour l'instant des infrastructures nécessaires.
Pour des raisons concurrentielles, la TFEM et le "cluster" maritime français, qui regroupe 350 entreprises du secteur, ont plaidé pour "que cette décision soit prise au niveau mondial".
Considéré par Emmanuel Macron comme l'"un des moyens les plus efficaces pour réduire les émissions", la réduction de la vitesse des navires avait été proposée par la France à l'OMI en avril.
Alors que le débat sur ce sujet aura lieu en novembre, le secteur maritime français espère un possible vote en 2020, pour une mise en application à l'horizon 2023.
"Chaque nœud qu'on baisse va amener une baisse importante de la consommation", a estimé Philippe Louis-Dreyfus, reconnaissant que "le secteur maritime est un très gros pollueur, connu et reconnu".
"Le GNL, solution idéale quand tous les ports mondiaux seront équipés de station-service de gaz"
Par exemple, un pétrolier qui abaisse sa vitesse de 12 à 11 nœuds (22,2 à 20,4 km/h) réduit sa consommation de 18 %, la réduction atteignant 30 % s'il n'avance qu'à 10 nœuds (18,5 km/h), selon le ministère français de la Transition écologique.
Alors qu'il n'existe actuellement aucune réglementation en la matière, en créer une permettrait aussi de limiter la pollution sonore et de diminuer les risques de collision avec les baleines.
Récemment, le secteur du transport maritime - qui représente 2,3 % des émissions de CO2 selon Armateurs de France et 3% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, selon l'Institut supérieur d'économie maritime (Isemar) - est en quête de solutions pour réduire son impact sur l'environnement.
Au 1er janvier 2020 déjà, une nouvelle norme internationale adoptée en 2016 par l'OMI entrera en vigueur, divisant par sept (0,5 % contre 3,5 %) le taux maximal de soufre - un des principaux polluants - autorisé dans le carburant.
L'abaissement de la vitesse viendrait en complément d'autres mesures de ce type : le président de la TFEM s'est ainsi aussi prononcé en faveur de l'utilisation du gaz naturel liquéfié (GNL) comme carburant, "solution idéale quand tous les ports mondiaux seront équipés de station-service de gaz", mais qui ne dispose pas pour l'instant des infrastructures nécessaires.