L'Asie du Sud-Est a été la région la plus dangereuse du globe pour les marins en 2015, devant l'Afrique, théâtre des attaques de pirates les plus violentes. Sur le plan mondial, les actes sont restés stables. Pour la première fois depuis 25 ans, la Somalie est absente des statistiques.
Le nombre d'actes de piraterie maritime est resté stable en 2015. Sur l'ensemble de l'année, 246 incidents ont été rapportés par le Piracy Report Centre (PRC) du Bureau maritime international (BMI), soit un de plus qu'en 2014, qui avait été la meilleure année depuis 2006 et la deuxième meilleure depuis 1998.
Dans le détail, le nombre de navires abordés a augmenté en 2015 (203, +11 %), mais les détournements ont diminué de 29 %, soient 15 unités de moins contrôlées par les pirates. Un navire a essuyé des tirs, tandis que 27 attaques ont été déjouées. En 2015, 271 marins ont été pris en otage sur leur bateau, contre 442 en 2014. Parmi eux, 214 l'ont été en Indonésie et en Malaisie, 54 au Ghana et au Nigeria. Dix-neuf membres d'équipages ont été enlevés contre rançon en 2015, 14 ont été blessés et un a trouvé la mort.
L'an dernier, les vraquiers (87) ont rejoint les pétroliers et chimiquiers (86) au rang des navires les plus attaqués, devant les porte-conteneurs (30). Les premiers ont bondi de 56 % tandis que les seconds diminuaient de 22,5 %. Les remorqueurs ont été visés eux aussi (10 attaques).
L'Indonésie en tête des statistiques
Selon la division spécialisée de la Chambre de commerce internationale (ICC), l'Asie du Sud-Est a de nouveau été la région la plus touchée au cours de l'année.
Certes très étendues, les eaux territoriales de l'Indonésie ont été les plus exposées au monde en 2015. Le pays a vu le nombre d'actes progresser chaque année depuis 2010. Pour autant, la tendance a été à la baisse au cours des derniers mois de l'année. La hausse était de 19,5 % fin septembre pour terminer l'année à 8 %, pour 108 attaques répertoriées. Avec le détroit de Malacca et les eaux malaisiennes, ce sont 126 attaques qui ont été comptabilisées, un chiffre stable comparé à 2014 (125).
Au classement des nations les plus propices aux attaques, le Vietnam suit l'Indonésie de loin, avec un nombre d'actes qui a presque quadruplé en un an, de 7 à 27. Viennent ensuite le Nigeria (14 actes), la Malaisie et l'Inde (13 chacune).
Dans le détail, le nombre de navires abordés a augmenté en 2015 (203, +11 %), mais les détournements ont diminué de 29 %, soient 15 unités de moins contrôlées par les pirates. Un navire a essuyé des tirs, tandis que 27 attaques ont été déjouées. En 2015, 271 marins ont été pris en otage sur leur bateau, contre 442 en 2014. Parmi eux, 214 l'ont été en Indonésie et en Malaisie, 54 au Ghana et au Nigeria. Dix-neuf membres d'équipages ont été enlevés contre rançon en 2015, 14 ont été blessés et un a trouvé la mort.
L'an dernier, les vraquiers (87) ont rejoint les pétroliers et chimiquiers (86) au rang des navires les plus attaqués, devant les porte-conteneurs (30). Les premiers ont bondi de 56 % tandis que les seconds diminuaient de 22,5 %. Les remorqueurs ont été visés eux aussi (10 attaques).
L'Indonésie en tête des statistiques
Selon la division spécialisée de la Chambre de commerce internationale (ICC), l'Asie du Sud-Est a de nouveau été la région la plus touchée au cours de l'année.
Certes très étendues, les eaux territoriales de l'Indonésie ont été les plus exposées au monde en 2015. Le pays a vu le nombre d'actes progresser chaque année depuis 2010. Pour autant, la tendance a été à la baisse au cours des derniers mois de l'année. La hausse était de 19,5 % fin septembre pour terminer l'année à 8 %, pour 108 attaques répertoriées. Avec le détroit de Malacca et les eaux malaisiennes, ce sont 126 attaques qui ont été comptabilisées, un chiffre stable comparé à 2014 (125).
Au classement des nations les plus propices aux attaques, le Vietnam suit l'Indonésie de loin, avec un nombre d'actes qui a presque quadruplé en un an, de 7 à 27. Viennent ensuite le Nigeria (14 actes), la Malaisie et l'Inde (13 chacune).