Des pays donateurs ont promis 33 millions de dollars pour financer des opérations d'urgence pour parer la menace d'une marée noire "catastrophique" posée par un pétrolier abandonné au large du Yémen en guerre, ont déclaré les organisateurs.
Le pétrolier "FSO Safer" contient dans ses soutes l'équivalent d'un peu plus d'un million de barils et risque à tout moment de se briser, d'exploser ou de prendre feu, selon des experts. L'ONU estime que 20 milliards de dollars seraient nécessaires seulement pour les opérations de nettoyage d'une marée noire.
L'ONU avait lancé un nouvel avertissement le 9 mai 2022, mettant le monde en garde contre la menace "imminente" d'une catastrophe écologique et humanitaire à cause du mauvais état du "FSO Safer", ancré au large du port stratégique de Hodeida (ouest), en mer Rouge.
Mais les 33 millions de dollars (31,3 millions d'euros) promis lors de la conférence de donateurs le 11 mai à La Haye, organisée par les Nations unies et les Pays-Bas, n'ont pas atteint l'objectif d'environ 80 millions pour drainer 1,1 million de barils de brut du "FSO Safer".
Vieux d'environ 45 ans, le navire n'a pas été entretenu depuis 2015, alors que le Yémen est plongé dans l'une des pires crises humanitaires au monde en raison de la guerre opposant le pouvoir aux rebelles Houthis, qui contrôlent le port de Hodeida.
"Ce jour marque le lancement en force de nos efforts pour assurer le succès du projet, y compris la sensibilisation du secteur privé", a déclaré David Gressly, coordinateur humanitaire de l'ONU pour le Yémen. "Nous devons travailler rapidement pour obtenir les fonds restants pour démarrer l'opération de quatre mois" qui "nous attend", a-t-il ajouté.
144 millions de dollars pour l’opération complète
En avril, l'ONU a appelé les donateurs internationaux à s'engager rapidement à débourser environ 80 millions de dollars pour financer les opérations d'urgence. Ce montant comprend le sauvetage, le démantèlement, la location d'un autre navire pour conserver le pétrole, ainsi que les frais de personnel et d'entretien.
"Même si cela semble beaucoup d'argent, c'est bien moins que les subventions que les gouvernements accordent aux sociétés pétrolières", a déclaré Greenpeace. Par ailleurs, "les bénéfices moyens de l'industrie pétrolière sur trois mois (7,3 milliards de dollars) représentent plus de 90 fois le montant nécessaire pour le sauvetage du «Safer» et pour sauver les personnes et l'environnement dans la région de la mer Rouge", a ajouté l'ONG.
David Gressly a déclaré qu'un total de 144 millions de dollars serait nécessaire pour l'opération complète, qui comprendrait la mise en sécurité totale du pétrolier. "Aujourd'hui a été une étape importante dans l'élimination de la menace posée par le «FSO Safer»", a déclaré de son côté la ministre néerlandaise du Commerce et de la Coopération au développement, Liesje Schreinemacher.
"Nous continuerons à soutenir l'ONU en mai pour rassembler les fonds restants nécessaires", a-t-elle ajouté, les Pays-Bas promettant près de huit millions de dollars.
Les autres pays qui ont promis de l'argent sont la Grande-Bretagne, l'Allemagne, la Finlande, la France, le Luxembourg, la Norvège, le Qatar, la Suède, la Suisse mais aussi l'Union européenne.
L'ONU avait lancé un nouvel avertissement le 9 mai 2022, mettant le monde en garde contre la menace "imminente" d'une catastrophe écologique et humanitaire à cause du mauvais état du "FSO Safer", ancré au large du port stratégique de Hodeida (ouest), en mer Rouge.
Mais les 33 millions de dollars (31,3 millions d'euros) promis lors de la conférence de donateurs le 11 mai à La Haye, organisée par les Nations unies et les Pays-Bas, n'ont pas atteint l'objectif d'environ 80 millions pour drainer 1,1 million de barils de brut du "FSO Safer".
Vieux d'environ 45 ans, le navire n'a pas été entretenu depuis 2015, alors que le Yémen est plongé dans l'une des pires crises humanitaires au monde en raison de la guerre opposant le pouvoir aux rebelles Houthis, qui contrôlent le port de Hodeida.
"Ce jour marque le lancement en force de nos efforts pour assurer le succès du projet, y compris la sensibilisation du secteur privé", a déclaré David Gressly, coordinateur humanitaire de l'ONU pour le Yémen. "Nous devons travailler rapidement pour obtenir les fonds restants pour démarrer l'opération de quatre mois" qui "nous attend", a-t-il ajouté.
144 millions de dollars pour l’opération complète
En avril, l'ONU a appelé les donateurs internationaux à s'engager rapidement à débourser environ 80 millions de dollars pour financer les opérations d'urgence. Ce montant comprend le sauvetage, le démantèlement, la location d'un autre navire pour conserver le pétrole, ainsi que les frais de personnel et d'entretien.
"Même si cela semble beaucoup d'argent, c'est bien moins que les subventions que les gouvernements accordent aux sociétés pétrolières", a déclaré Greenpeace. Par ailleurs, "les bénéfices moyens de l'industrie pétrolière sur trois mois (7,3 milliards de dollars) représentent plus de 90 fois le montant nécessaire pour le sauvetage du «Safer» et pour sauver les personnes et l'environnement dans la région de la mer Rouge", a ajouté l'ONG.
David Gressly a déclaré qu'un total de 144 millions de dollars serait nécessaire pour l'opération complète, qui comprendrait la mise en sécurité totale du pétrolier. "Aujourd'hui a été une étape importante dans l'élimination de la menace posée par le «FSO Safer»", a déclaré de son côté la ministre néerlandaise du Commerce et de la Coopération au développement, Liesje Schreinemacher.
"Nous continuerons à soutenir l'ONU en mai pour rassembler les fonds restants nécessaires", a-t-elle ajouté, les Pays-Bas promettant près de huit millions de dollars.
Les autres pays qui ont promis de l'argent sont la Grande-Bretagne, l'Allemagne, la Finlande, la France, le Luxembourg, la Norvège, le Qatar, la Suède, la Suisse mais aussi l'Union européenne.