À l'issue d'une séance d'auditions s'inscrivant dans le cadre d'une mission sur la santé des personnels exposés aux pesticides dans les ports français, des sénateurs ont conclu que la situation présentait encore des failles. "En effet, les risques encourus par nombre de travailleurs portuaires, soit du fait de l’ouverture de conteneurs renfermant des marchandises traitées avec des pesticides ou dont l’air intérieur a subi un traitement par fumigation, soit en raison de travaux de longue durée effectués dans les cales de navires dans une atmosphère chargée de pesticides (céréales en vrac traitées…) ou d’autres produits nocifs (gaz d’échappement de véhicules…) n’ont donné lieu qu’à une très récente prise de conscience", estiment les membres de la mission. Et de revenir sur la nécessité de "se protéger de gaz ou vapeurs toxiques, souvent non identifiés". Ils expliquent en outre que ces failles exigent "des équipements individuels de protection, à l’heure actuelle fréquemment inexistants ou inadaptés et des précautions à l’issue de la journée de travail".
La mission juge insuffisante "l’adéquation des procédures de sécurité aux risques encourus". Et de condamner "l'absence fréquente de la mention des pesticides utilisés pour la fumigation sur les conteneurs, le dégazage non systématique (absence de stations de dégazage dans de nombreux ports), aération des conteneurs limitée, au mieux, à trente minutes avant l’entrée des personnels quel que soit le gaz présent et la quantité utilisée, absence d’analyse de la nature et de la concentration du produit utilisé en fumigation, etc."
Les membres préconisent "une réflexion d’ensemble sur l’amélioration de la sécurité dans les ports" et recommandent la conduite d'études "épidémiologiques".
À l’issue de ces auditions, les sénateurs ont envisagé de se rendre dans un port afin de mieux appréhender la complexité de la situation sur le terrain et rencontrer l’ensemble des acteurs.
La mission juge insuffisante "l’adéquation des procédures de sécurité aux risques encourus". Et de condamner "l'absence fréquente de la mention des pesticides utilisés pour la fumigation sur les conteneurs, le dégazage non systématique (absence de stations de dégazage dans de nombreux ports), aération des conteneurs limitée, au mieux, à trente minutes avant l’entrée des personnels quel que soit le gaz présent et la quantité utilisée, absence d’analyse de la nature et de la concentration du produit utilisé en fumigation, etc."
Les membres préconisent "une réflexion d’ensemble sur l’amélioration de la sécurité dans les ports" et recommandent la conduite d'études "épidémiologiques".
À l’issue de ces auditions, les sénateurs ont envisagé de se rendre dans un port afin de mieux appréhender la complexité de la situation sur le terrain et rencontrer l’ensemble des acteurs.