La nomination en mars de Pascal Gabet à la présidence du directoire du Grand Port maritime de Rouen (GPMR) a été bien accueillie par la communauté portuaire. Ce dernier se montre optimiste sur l’avenir du port qu’il a intégré il y a six ans.
À la fin de l’été, comment se porte le port de Rouen ?
Nous avons connu quatre premiers mois excellents puis un ralentissement, quand toutes les céréales ont été vendues. En juillet, les silos se sont rechargés, après une moisson exceptionnelle, en qualité comme en qualité, la troisième meilleure de tous les temps, dit-on. Certaines filières sont au beau fixe comme les céréales, les vracs liquides, les matériaux de construction. D’autres sont à surveiller comme les marchandises diverses (produits forestiers, pâtes à papiers, produits métallurgiques, qui ne génèrent pas de très gros volumes) mais aussi les conteneurs maritimes, qui ne sont pas compensés par le fluvial. Nous observons une fuite au profit de la route. C’est un enjeu pour nous de les récupérer. Dans l’ensemble, les résultats du port sont conformes à nos attentes, à nos prévisions.
Où en est le dossier de la fusion des trois ports de l’axe Seine ?
Les réunions entre les différents partenaires concernés sont très régulières. Nous avons des "livrables" à fournir au gouvernement qui procédera au final par ordonnances. C’est un dossier très juridique, pas simple. Concernant la gouvernance et le fonctionnement de la nouvelle entité, nous devrions y voir plus clair début octobre. Pour ce qui est du projet stratégique commun, son élaboration possède son propre calendrier. Après écoute des clients et des territoires, une première version devrait être présentée à l’automne avec avis des conseils de développement des ports et des unions portuaires.
En termes d’investissements publics, quels sont les chantiers en cours et à venir pour le port ?
Il y en a beaucoup. Nous procédons actuellement à la réhabilitation du quai de la Papeterie, ancien quai au charbon, situé en aval de l’ancienne raffinerie Petroplus. Ce quai s’est affaissé mais Sea-Invest souhaiterait y développer de nouvelles activités. C’est un chantier de l’ordre de 6 à 8 millions d’euros. Nous procédons également à la réfection des accès routiers à la presqu’île Élie pour recevoir les camions de céréales. Nous sommes sur un ancien bassin remblayé avec des quais qui se sont déformés. Cette opération qui se fait sous exploitation sera réalisée en plusieurs phases jusqu’à fin 2020 pour un montant d’environ 1,5 million d’euros. Sont à venir la réfection des défenses du terminal de Moulineaux pour environ 2 millions d’euros, celle du quai du bassin aux Bois pour plus de 10 millions d’euros jusqu’à fin 2020, les aménagements liés à l’extension de la zone logistique RVSL Amont en concertation avec le groupe P3 et ceux du terminal QPC où les groupes Surveyfert et Beuzelin développent leurs activités. Sur le plus long terme, à cinq et dix ans, nous sommes en train de constituer nos équipes projet pour le comblement de la Darse des Docks dans le but de récupérer une vingtaine d’hectares avec des nouveaux postes à quai et aussi la zone des torchères de l’ancienne raffinerie Petroplus où, après dépollution, nous devrions récupérer de 5 à 6 hectares avec accès maritimes.
Nous avons connu quatre premiers mois excellents puis un ralentissement, quand toutes les céréales ont été vendues. En juillet, les silos se sont rechargés, après une moisson exceptionnelle, en qualité comme en qualité, la troisième meilleure de tous les temps, dit-on. Certaines filières sont au beau fixe comme les céréales, les vracs liquides, les matériaux de construction. D’autres sont à surveiller comme les marchandises diverses (produits forestiers, pâtes à papiers, produits métallurgiques, qui ne génèrent pas de très gros volumes) mais aussi les conteneurs maritimes, qui ne sont pas compensés par le fluvial. Nous observons une fuite au profit de la route. C’est un enjeu pour nous de les récupérer. Dans l’ensemble, les résultats du port sont conformes à nos attentes, à nos prévisions.
Où en est le dossier de la fusion des trois ports de l’axe Seine ?
Les réunions entre les différents partenaires concernés sont très régulières. Nous avons des "livrables" à fournir au gouvernement qui procédera au final par ordonnances. C’est un dossier très juridique, pas simple. Concernant la gouvernance et le fonctionnement de la nouvelle entité, nous devrions y voir plus clair début octobre. Pour ce qui est du projet stratégique commun, son élaboration possède son propre calendrier. Après écoute des clients et des territoires, une première version devrait être présentée à l’automne avec avis des conseils de développement des ports et des unions portuaires.
En termes d’investissements publics, quels sont les chantiers en cours et à venir pour le port ?
Il y en a beaucoup. Nous procédons actuellement à la réhabilitation du quai de la Papeterie, ancien quai au charbon, situé en aval de l’ancienne raffinerie Petroplus. Ce quai s’est affaissé mais Sea-Invest souhaiterait y développer de nouvelles activités. C’est un chantier de l’ordre de 6 à 8 millions d’euros. Nous procédons également à la réfection des accès routiers à la presqu’île Élie pour recevoir les camions de céréales. Nous sommes sur un ancien bassin remblayé avec des quais qui se sont déformés. Cette opération qui se fait sous exploitation sera réalisée en plusieurs phases jusqu’à fin 2020 pour un montant d’environ 1,5 million d’euros. Sont à venir la réfection des défenses du terminal de Moulineaux pour environ 2 millions d’euros, celle du quai du bassin aux Bois pour plus de 10 millions d’euros jusqu’à fin 2020, les aménagements liés à l’extension de la zone logistique RVSL Amont en concertation avec le groupe P3 et ceux du terminal QPC où les groupes Surveyfert et Beuzelin développent leurs activités. Sur le plus long terme, à cinq et dix ans, nous sommes en train de constituer nos équipes projet pour le comblement de la Darse des Docks dans le but de récupérer une vingtaine d’hectares avec des nouveaux postes à quai et aussi la zone des torchères de l’ancienne raffinerie Petroplus où, après dépollution, nous devrions récupérer de 5 à 6 hectares avec accès maritimes.