Trois pirates présumés, arrêtés par la marine danoise en novembre 2021 après une fusillade au large du Nigeria, ont été relâchés et ne seront pas poursuivis au Danemark, où un quatrième, blessé, a été transféré et fait toujours l'objet d'une enquête.
Fin novembre 2021, quatre hommes, dont la nationalité n'a pas été révélée, ont été arrêtés après un échange de tirs avec la marine danoise qui patrouille dans les eaux internationales du golfe de Guinée.
Trois d’entre eux se trouvaient sur la frégate danoise "Esbern Snare" et ont été libérés en mer, indique le ministère de la Justice, précisant que "cela a été fait conformément aux règles internationales en vigueur".
"Le 6 janvier 2022, le quatrième des pirates présumés a été envoyé par avion au Danemark afin d'être présenté à un juge lors d'une audience le 7 janvier 2022 et de poursuivre l'enquête à son encontre", a écrit le ministère de la Justice danois.
L'intéressé se trouvait jusqu'à présent dans un hôpital ghanéen. "Compte tenu des obligations internationales du Danemark et de l'état de santé du pirate présumé, il a été considéré qu'il n'y avait pas d'autre solution que de l'amener au Danemark", a justifié le ministre Nick Haekkerup.
Imbroglio juridique
Plus tôt dans la journée, les avocats des trois autres pirates présumés avaient annoncé que leurs clients ne seraient pas poursuivis. L'abandon de ces poursuites intervient alors que les modalités de l'éventuel transfert vers le Danemark de ces trois accusés constituaient un imbroglio juridique : le pays scandinave n'a jamais transféré de pirates sur son sol et ne possède pas d'accord d'extradition avec les pays voisins des faits.
Pour l'avocat de l'un d'entre eux, Niels Anker Rasmussen, cet abandon s'explique en outre par "la crainte qu'après les poursuites, [son client] ne puisse être renvoyé chez lui en raison des obligations du Danemark en vertu des conventions" internationales et "que cela n'inspire d'autres personnes".
Trois d’entre eux se trouvaient sur la frégate danoise "Esbern Snare" et ont été libérés en mer, indique le ministère de la Justice, précisant que "cela a été fait conformément aux règles internationales en vigueur".
"Le 6 janvier 2022, le quatrième des pirates présumés a été envoyé par avion au Danemark afin d'être présenté à un juge lors d'une audience le 7 janvier 2022 et de poursuivre l'enquête à son encontre", a écrit le ministère de la Justice danois.
L'intéressé se trouvait jusqu'à présent dans un hôpital ghanéen. "Compte tenu des obligations internationales du Danemark et de l'état de santé du pirate présumé, il a été considéré qu'il n'y avait pas d'autre solution que de l'amener au Danemark", a justifié le ministre Nick Haekkerup.
Imbroglio juridique
Plus tôt dans la journée, les avocats des trois autres pirates présumés avaient annoncé que leurs clients ne seraient pas poursuivis. L'abandon de ces poursuites intervient alors que les modalités de l'éventuel transfert vers le Danemark de ces trois accusés constituaient un imbroglio juridique : le pays scandinave n'a jamais transféré de pirates sur son sol et ne possède pas d'accord d'extradition avec les pays voisins des faits.
Pour l'avocat de l'un d'entre eux, Niels Anker Rasmussen, cet abandon s'explique en outre par "la crainte qu'après les poursuites, [son client] ne puisse être renvoyé chez lui en raison des obligations du Danemark en vertu des conventions" internationales et "que cela n'inspire d'autres personnes".