Depuis plus de dix ans, des navires consomment du gaz naturel liquéfié (GNL) comme combustible en Europe du Nord. Face à l’accroissement de la demande à travers le monde, le comité technique Iso/TC 8 "Navires et technologies marine" via son sous-comité SC 11 "Transport intermodal et transport maritime à courte distance" a élaboré une nouvelle norme pour les opérations de soutage GNL, l’Iso 20519 : 2017. "Ses exigences peuvent être intégrées dans les programmes de gestion existants, et leur respect peut être désormais contrôlé", assure Steve O’Malley, président du comité Iso/TC 8, qui rappelle également : "L’obligation de se conformer aux normes Iso est souvent reprise dans les contrats commerciaux, et peut faire l’objet d’un renvoi dans les réglementations locales". À la demande de l’Organisation maritime internationale (OMI), la Commission européenne et le Baltic and International Maritime Council (Bimco), la création de cette norme a fait intervenir divers experts : du secteur maritime, fabricants de matériels, sociétés de classification et de registres internationaux et les garde-côtes des États-Unis. Son périmètre contient des exigences supérieures à celles couvertes par le Code IGC relatif à la sécurité du transport maritime en vrac des gaz liquéfiés. Elle inclut notamment les systèmes de transfert de liquide et de vapeur, les procédures opérationnelles, la remise d’un bon de livraison de soute GNL par le fournisseur, la formation et la qualification des personnels intervenant. "L’utilisation du GNL comme combustible de navire étant relativement nouvelle, la norme sera actualisée périodiquement pour intégrer les enseignements tirés au fil du temps et des progrès techniques", précise le comité Iso/TC 8.

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