Maersk a réalisé un nouveau bénéfice record au premier trimestre, après un an et demi de larges profits. L'armateur continue des blocages de la chaîne d'approvisionnement et de la flambée des taux de fret.
Au cours des trois premiers mois de l'année, Maersk a dégagé un bénéfice net plus que doublé, à 6,8 milliards de dollars. Le chiffre d'affaires du numéro deux mondial de la ligne maritime régulière a fait un bond de 55 % pour atteindre 19,2 milliards.
Ce bénéfice record, qui efface le précédent sommet de 6,1 milliards enregistré au quatrième trimestre 2021, a été réalisé malgré une provision de 718 millions de dollars liée à sa décision d'arrêter l'essentiel de la desserte des ports russes du fait de la guerre en Ukraine. L'armateur danois surfe sur les profits depuis la deuxième moitié de 2020, profitant notamment de la congestion du trafic maritime mondial.
Congestion portuaire tenace
Celle-ci se poursuit dans de nombreux ports, notamment ces dernières semaines en Chine du fait des mesures draconiennes contre le Covid-19. "Au premier trimestre, le phénomène de congestion portuaire s'est légèrement amélioré aux États-Unis par rapport à ses sommets, tandis qu'il a augmenté en Europe et en Chine", souligne Maersk.
Ces problèmes ont "continué à entraîner des pénuries et des difficultés de gestion de la chaîne d'approvisionnement, maintenant les prix à un niveau élevé", explique le groupe danois. La semaine dernière, Maersk avait révélé par avance une partie de ses résultats trimestriels, en relevant ses prévisions pour l'ensemble de 2022.
Rien n'arrête l'explosion des taux de fret
Dans la branche transport maritime baptisée "Ocean", le résultat opérationnel (Ebit) a plus que doublé en un an, passant de 2,7 à 7,072 milliards de dollars (+ 161 %).
Le chiffre d'affaires de cette activité a bénéficié d'une forte hausse de 64 %, de 9,48 à 15,57 milliards de dollars, tandis que les coûts opérationnels n'ont augmenté que de 1,26 milliard de dollars entre le premier trimestres de 2021 et de 2022 (+ 21 %).
Pourtant, le nombre de conteneurs transportés s'est inscrit en baisse de 6,7 % comparé à la même période de l'an dernier à 6,012 millions d'EVP. Il faut dire que le taux de fret moyen effectif a bondi en un an de 71 %, atteignant 4.553 dollars par EVP de début janvier à fin mars 2022. La capacité offerte par la compagnie a, des son côté, augmenté de 4,5 %, sa flotte passant de 705 à 741 porte-conteneurs, dont 318 en propriété et 423 affrétés.
Compte tenu de la situation actuelle du marché et malgré la suspension des commandes en provenance et à destination des ports russes, le groupe table sur un bénéfice d'exploitation Ebitda sous-jacent d'environ 30 milliards de dollars, contre environ 24 milliards annoncés auparavant. L'armateur danois prévoit également un bénéfice opérationnel Ebit sous-jacent de quelque 24 milliards, contre environ 19 milliards, jusque là.
Ce bénéfice record, qui efface le précédent sommet de 6,1 milliards enregistré au quatrième trimestre 2021, a été réalisé malgré une provision de 718 millions de dollars liée à sa décision d'arrêter l'essentiel de la desserte des ports russes du fait de la guerre en Ukraine. L'armateur danois surfe sur les profits depuis la deuxième moitié de 2020, profitant notamment de la congestion du trafic maritime mondial.
Congestion portuaire tenace
Celle-ci se poursuit dans de nombreux ports, notamment ces dernières semaines en Chine du fait des mesures draconiennes contre le Covid-19. "Au premier trimestre, le phénomène de congestion portuaire s'est légèrement amélioré aux États-Unis par rapport à ses sommets, tandis qu'il a augmenté en Europe et en Chine", souligne Maersk.
Ces problèmes ont "continué à entraîner des pénuries et des difficultés de gestion de la chaîne d'approvisionnement, maintenant les prix à un niveau élevé", explique le groupe danois. La semaine dernière, Maersk avait révélé par avance une partie de ses résultats trimestriels, en relevant ses prévisions pour l'ensemble de 2022.
Rien n'arrête l'explosion des taux de fret
Dans la branche transport maritime baptisée "Ocean", le résultat opérationnel (Ebit) a plus que doublé en un an, passant de 2,7 à 7,072 milliards de dollars (+ 161 %).
Le chiffre d'affaires de cette activité a bénéficié d'une forte hausse de 64 %, de 9,48 à 15,57 milliards de dollars, tandis que les coûts opérationnels n'ont augmenté que de 1,26 milliard de dollars entre le premier trimestres de 2021 et de 2022 (+ 21 %).
Pourtant, le nombre de conteneurs transportés s'est inscrit en baisse de 6,7 % comparé à la même période de l'an dernier à 6,012 millions d'EVP. Il faut dire que le taux de fret moyen effectif a bondi en un an de 71 %, atteignant 4.553 dollars par EVP de début janvier à fin mars 2022. La capacité offerte par la compagnie a, des son côté, augmenté de 4,5 %, sa flotte passant de 705 à 741 porte-conteneurs, dont 318 en propriété et 423 affrétés.
Compte tenu de la situation actuelle du marché et malgré la suspension des commandes en provenance et à destination des ports russes, le groupe table sur un bénéfice d'exploitation Ebitda sous-jacent d'environ 30 milliards de dollars, contre environ 24 milliards annoncés auparavant. L'armateur danois prévoit également un bénéfice opérationnel Ebit sous-jacent de quelque 24 milliards, contre environ 19 milliards, jusque là.
