Experts et ministres du monde entier ont entamé le 2 mars à Panama la 8e conférence "Notre océan", avec des appels à sceller le plus vite possible un traité sur la haute mer discuté parallèlement à l'ONU.
Deux jours durant, quelque 600 délégués de gouvernements, entreprises et ONG vont débattre du cadre à donner à l'"économie bleue" (l'équivalent océanique de l'économie verte) pour l'exploitation durable et la protection des mers et des océans. C’est l’objet de la 8e conférence "Notre océan" qui s’est ouverte le 2 mars à Panama.
Les participants plancheront sur les moyens d'élargir les zones marines protégées, de réduire la pollution par les plastiques et autres déchets, de combattre la pêche illégale et de freiner l'exploitation minière sous-marine.
"Nous espérons [que] plus de 300 nouveaux engagements" seront pris pour la protection des ressources marines "à court, moyen et long terme", avec "la mobilisation de ressources" financières publiques et privées, a déclaré la vice-ministre panaméenne des Affaires étrangères, Yill Otero.
Lors d'une rencontre précédant le sommet, des représentants de l'Union européenne, des États-Unis, d'Amérique latine et des îles du Pacifique ont appelé les négociateurs à New York du traité sur la haute mer, en discussion depuis plus de quinze ans à l'ONU, à aboutir le plus vite possible.
60 % des océans
"Scellons l'accord", a dit le secrétaire d'État français à la Mer, Hervé Berville. "Nous en sommes très proches", selon une responsable pour les océans du département d'État américain, Maxine Burkett.
"Nous espérons que tous les pays parviennent à un accord ambitieux", a déclaré le modérateur de cette rencontre, Maximiliano Bello, de l'ONG Mission Blue. "La haute mer constitue la moitié de la superficie de la planète, loin des juridictions nationales, et seuls une douzaine de pays sont venus l'exploiter d'une manière assez disruptive", a expliqué Maximiliano Bello à l'AFP.
La haute mer commence où s'arrêtent les zones économiques exclusives (ZEE) des États, à maximum 200 milles nautiques (370 km) des côtes et n'est donc sous la juridiction d'aucun pays. Représentant plus de 60 % des océans et près de la moitié de la planète, elle est cruciale pour la protection de tout l'océan, lui-même vital pour l'humanité, mais menacé par le changement climatique, les pollutions et la surpêche.
Lutte contre la surpêche
Le 1er mars, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé les négociateurs des pays membres réunis à New York depuis le 20 février et jusqu'au 3 février à conclure enfin un traité "robuste et ambitieux" sur la haute mer.
"La France espère trois choses de cette réunion", a expliqué Hervé Berville. "Premièrement que tous les pays puissent s'aligner pour concrétiser ce traité, qui est très important pour la préservation des océans et pour notre combat contre le changement climatique".
"Deuxièmement, continuer à faire des océans une question diplomatique et politique et, troisièmement, [constituer] une coalition contre l'exploitation minière des fonds marins", a-t-il poursuivi.
Les participants ne procéderont à aucun vote et n'adopteront pas d'accord, mais annonceront des "engagements" volontaires.
Plusieurs organisations se sont liguées pour réclamer davantage de transparence aux gouvernements à propos de la surpêche.
Les ONG plaident pour une meilleure utilisation des satellites afin de surveiller les bateaux.
Les gouvernements doivent "exiger que leurs flottes de pêche soient traçables, tout le temps, par satellite afin que nous sachions qu'elles pêchent honnêtement", a déclaré Andrew Sharpless, directeur exécutif de l'ONG Oceana.
Les participants plancheront sur les moyens d'élargir les zones marines protégées, de réduire la pollution par les plastiques et autres déchets, de combattre la pêche illégale et de freiner l'exploitation minière sous-marine.
"Nous espérons [que] plus de 300 nouveaux engagements" seront pris pour la protection des ressources marines "à court, moyen et long terme", avec "la mobilisation de ressources" financières publiques et privées, a déclaré la vice-ministre panaméenne des Affaires étrangères, Yill Otero.
Lors d'une rencontre précédant le sommet, des représentants de l'Union européenne, des États-Unis, d'Amérique latine et des îles du Pacifique ont appelé les négociateurs à New York du traité sur la haute mer, en discussion depuis plus de quinze ans à l'ONU, à aboutir le plus vite possible.
60 % des océans
"Scellons l'accord", a dit le secrétaire d'État français à la Mer, Hervé Berville. "Nous en sommes très proches", selon une responsable pour les océans du département d'État américain, Maxine Burkett.
"Nous espérons que tous les pays parviennent à un accord ambitieux", a déclaré le modérateur de cette rencontre, Maximiliano Bello, de l'ONG Mission Blue. "La haute mer constitue la moitié de la superficie de la planète, loin des juridictions nationales, et seuls une douzaine de pays sont venus l'exploiter d'une manière assez disruptive", a expliqué Maximiliano Bello à l'AFP.
La haute mer commence où s'arrêtent les zones économiques exclusives (ZEE) des États, à maximum 200 milles nautiques (370 km) des côtes et n'est donc sous la juridiction d'aucun pays. Représentant plus de 60 % des océans et près de la moitié de la planète, elle est cruciale pour la protection de tout l'océan, lui-même vital pour l'humanité, mais menacé par le changement climatique, les pollutions et la surpêche.
Lutte contre la surpêche
Le 1er mars, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé les négociateurs des pays membres réunis à New York depuis le 20 février et jusqu'au 3 février à conclure enfin un traité "robuste et ambitieux" sur la haute mer.
"La France espère trois choses de cette réunion", a expliqué Hervé Berville. "Premièrement que tous les pays puissent s'aligner pour concrétiser ce traité, qui est très important pour la préservation des océans et pour notre combat contre le changement climatique".
"Deuxièmement, continuer à faire des océans une question diplomatique et politique et, troisièmement, [constituer] une coalition contre l'exploitation minière des fonds marins", a-t-il poursuivi.
Les participants ne procéderont à aucun vote et n'adopteront pas d'accord, mais annonceront des "engagements" volontaires.
Plusieurs organisations se sont liguées pour réclamer davantage de transparence aux gouvernements à propos de la surpêche.
Les ONG plaident pour une meilleure utilisation des satellites afin de surveiller les bateaux.
Les gouvernements doivent "exiger que leurs flottes de pêche soient traçables, tout le temps, par satellite afin que nous sachions qu'elles pêchent honnêtement", a déclaré Andrew Sharpless, directeur exécutif de l'ONG Oceana.