La région des Hauts-de-France sera sans doute la plus impactée par le Brexit. Pour limiter ses risques potentiels et tirer profit de ses opportunités, les membres de Norlink Ports lancent plusieurs actions et réflexions.
Créée il y a un an, Norlink Ports regroupe aujourd’hui une vingtaine de hubs maritimes et multimodaux des Hauts-de-France. Rejoints par Getlink/Eurotunnel, ses vingt-cinq membres actuels se préparent au futur Brexit dont la mise en œuvre, quelles que soient ses modalités, "fait apparaître des mesures potentiellement très impactantes pour les Hauts-de-France", alerte l’association présidée par Bruno Fontaine. Sur un plan national de recrutement de 700 douaniers mené par le ministère de l’Économie et des Finances, 200 devraient ainsi être rattachés à la région, sur les ports de Dunkerque et de Calais ainsi que sur le terminal d’Eurotunnel à Coquelles en particulier. Opposée à la modification du corridor mer du Nord-Méditerranée, Norlink Ports analyse aussi le Brexit comme un levier de développement : "Il devrait générer de nouveaux besoins en matière d’aménagement de sites tels que des entrepôts douaniers et en ressources humaines ainsi que des opportunités nouvelles pour les territoires avec la création de filières logistiques liées aux ruptures engendrées par cette nouvelle frontière".
Un transit routier stratégique
Pour limiter les risques potentiels et tirer profit de ces opportunités, les membres de l’association sont aujourd’hui mobilisés autour de plusieurs actions. Elles couvrent "la communication sur le Brexit, la formation des entreprises chargées du transit des marchandises, la mise en place d’un CCS commun aux ports des Hauts-de-France et aux douanes, et la recherche de financements à destination des ports". Un enjeu stratégique sachant qu’au plan régional les échanges entre le Royaume-Uni et le continent européen représentent le transit de plus de 4 millions de camions par an !
Un transit routier stratégique
Pour limiter les risques potentiels et tirer profit de ces opportunités, les membres de l’association sont aujourd’hui mobilisés autour de plusieurs actions. Elles couvrent "la communication sur le Brexit, la formation des entreprises chargées du transit des marchandises, la mise en place d’un CCS commun aux ports des Hauts-de-France et aux douanes, et la recherche de financements à destination des ports". Un enjeu stratégique sachant qu’au plan régional les échanges entre le Royaume-Uni et le continent européen représentent le transit de plus de 4 millions de camions par an !
