Le volume d’activité des trois premiers trimestres est resté stable à Rotterdam cette année. Si le port néerlandais a subi un recul de son trafic conteneurisé au cours de la période, il a enregistré une progression de ses vracs.
En cumul sur les neuf premiers mois de l’année, le port de Rotterdam a achevé fin septembre sur un volume de 351 millions de tonnes. Une activité globale qui n’a progressé en un an que de 0,3 %.
Cette stabilité par rapport aux trois premiers trimestres de 2021 illustre une très faible variation de trafic.
Le conteneur victime de la baisse des flux avec la Russie
En revanche, le conteneur a subi les conséquences de cette diminution des flux avec la Russie. En nombre de boîtes, à 10,99 millions d'EVP, il a chuté de 4,4 % pendant les trois premiers trimestres.
À l'import, le trafic conteneurisé a baissé de 4,1 %, à 5,75 M EVP. À l'export, il a diminué de 4,8 % pour s'établir à 5,24 M EVP.
En termes de tonnage, import-export confondus, le trafic conteneurisé a affiché un recul de 8,6 % au cours de la période, à 106.78 millions de tonnes (Mt). Les portuaires néerlandais expliquent cette baisse par rapport aux trois premiers trimestres 2021 par l'afflux de conteneurs vides en direction de Rotterdam et par les perturbations dans le secteur dues au retard des navires dans de nombreux terminaux.
Au total, à 59,82 Mt, les vracs secs ont progressé de 2,9 % par rapport aux neuf premiers de 2021.
Les métaux et la ferraille ont chuté de 17,9 %, tirés vers le bas par la faiblesse de l’économie. Quant aux vracs agricoles, ils ont connu un recul important de 14,8 % que la direction de l’établissement portuaire attribue aux "mauvaises récoltes globales de l’année et à l’impact du prix de l’énergie sur celles-ci". Pour sa part, le charbon a marqué un rebond de 24,8 %, dû notamment à une forte hausse de la consommation des usines énergétiques.
Les matières premières en forte hausse
De même, les matières premières et les matériaux de construction ont enregistré une forte hausse de 22,6 %. Quant aux vracs liquides, à 157,95 Mt, ils ont progressé de 3,9 % à Rotterdam pendant la période. Si les huiles minérales ont chuté de 13,1 % en raison de la baisse des importations de fuel en provenance de Russie, le pétrole brut a toutefois progressé de 5,4 % et les autres vracs liquides ont marqué un bond de 18,4 %.
Selon l’autorité portuaire néerlandaise, le charbon et le GNL sont les deux seules filières ayant enregistré une forte progression. Deux trafics ayant, selon ses dirigeants, bénéficié de "la chute des échanges entre l'Occident et la Russie en devenant des alternatives au gaz naturel du pays ayant envahi l’Ukraine".
En matière de perspectives, la direction de l'autorité portuaire estime qu'avec la poursuite de la guerre en Ukraine et l’inflation, "le climat macroéconomique s'annonce aujourd'hui tout sauf prometteur". Elle s'attend toutefois à ce que le tonnage global pour l'année en cours soit identique à celui de 2021.
Cette stabilité par rapport aux trois premiers trimestres de 2021 illustre une très faible variation de trafic.
Le conteneur victime de la baisse des flux avec la Russie
En revanche, le conteneur a subi les conséquences de cette diminution des flux avec la Russie. En nombre de boîtes, à 10,99 millions d'EVP, il a chuté de 4,4 % pendant les trois premiers trimestres.
À l'import, le trafic conteneurisé a baissé de 4,1 %, à 5,75 M EVP. À l'export, il a diminué de 4,8 % pour s'établir à 5,24 M EVP.
En termes de tonnage, import-export confondus, le trafic conteneurisé a affiché un recul de 8,6 % au cours de la période, à 106.78 millions de tonnes (Mt). Les portuaires néerlandais expliquent cette baisse par rapport aux trois premiers trimestres 2021 par l'afflux de conteneurs vides en direction de Rotterdam et par les perturbations dans le secteur dues au retard des navires dans de nombreux terminaux.
Au total, à 59,82 Mt, les vracs secs ont progressé de 2,9 % par rapport aux neuf premiers de 2021.
Les métaux et la ferraille ont chuté de 17,9 %, tirés vers le bas par la faiblesse de l’économie. Quant aux vracs agricoles, ils ont connu un recul important de 14,8 % que la direction de l’établissement portuaire attribue aux "mauvaises récoltes globales de l’année et à l’impact du prix de l’énergie sur celles-ci". Pour sa part, le charbon a marqué un rebond de 24,8 %, dû notamment à une forte hausse de la consommation des usines énergétiques.
Les matières premières en forte hausse
De même, les matières premières et les matériaux de construction ont enregistré une forte hausse de 22,6 %. Quant aux vracs liquides, à 157,95 Mt, ils ont progressé de 3,9 % à Rotterdam pendant la période. Si les huiles minérales ont chuté de 13,1 % en raison de la baisse des importations de fuel en provenance de Russie, le pétrole brut a toutefois progressé de 5,4 % et les autres vracs liquides ont marqué un bond de 18,4 %.
Selon l’autorité portuaire néerlandaise, le charbon et le GNL sont les deux seules filières ayant enregistré une forte progression. Deux trafics ayant, selon ses dirigeants, bénéficié de "la chute des échanges entre l'Occident et la Russie en devenant des alternatives au gaz naturel du pays ayant envahi l’Ukraine".
En matière de perspectives, la direction de l'autorité portuaire estime qu'avec la poursuite de la guerre en Ukraine et l’inflation, "le climat macroéconomique s'annonce aujourd'hui tout sauf prometteur". Elle s'attend toutefois à ce que le tonnage global pour l'année en cours soit identique à celui de 2021.