Le trafic portuaire de Nantes-Saint-Nazaire a bondi de 57 % en 2022. Cette progression est due aux vracs énergétiques et au redémarrage de la raffinerie TotalEnergies à Donges. Le bilan des diverses est plus contrasté.
Les flux énergétiques fossiles ont représenté plus des deux-tiers du tonnage traité par Nantes-Saint-Nazaire en 2022. Ils ont représenté 69 % des 29,7 millions de tonnes manutentionnées par le port ligérien l’an passé (contre 55 % en 2021).
"Cette progression est la conséquence de la crise énergétique mondiale. Comme de nombreux pays européens, la France a eu besoin de sécuriser ses flux en prévision de l’hiver 2022/2023", a expliqué l'autorité portuaire nantaise, le 6 janvier.
Le gaz naturel liquéfié a été l’un des grands bénéficiaires de cette croissance. Le terminal méthanier d’Elengy, à Montoir-de-Bretagne, a enregistré un nouveau record avec la réception de 9,9 Mt de GNL (+ 85 %). Le redémarrage de la raffinerie TotalEnergies à Donges, dès l’été 2022, a contribué au développement des flux énergétiques aussi.
Après 18 mois d’arrêt, le site a importé 5,1 Mt de pétrole brut (+ 100 %). La réouverture de la raffinerie a impacté le trafic des produits raffinés. Ces derniers ont retrouvé leur rythme "normal", avec moins d’importations (1,8 Mt, - 52 %), et plus d’exportations (2,4 Mt, + 100 %). Enfin, les réceptions de charbon, destinées à la centrale EDF de Cordemais, ont augmenté fortement. Elles se sont élevées à 1,2 Mt (+ 51 %).
Conteneurs et véhicules en repli
D’autres vracs solides se sont bien comportés sur le port de Nantes-Saint-Nazaire en 2022. Les céréales ont bondi de 79 %, pour s’établir à 1,2 Mt, tandis que le clinker et le ciment ont progressé de 12 % (0,4 Mt). L’alimentation animale (2 Mt, - 3 %) et le sable de mer (1,4 Mt, - 3%) ont été plus stables.
Parmi les vracs agroalimentaires, l’exportation des huiles végétales a été soutenue. Ces huiles, produites par des usines de trituration à Saint-Nazaire et à Montoir-de-Bretagne, ont franchi la barre des 600.000 tonnes (+ 31 %).
Le bilan des marchandises diverses est plus contrasté. D’un côté, la construction du premier parc éolien en mer de France, au large de Saint-Nazaire, s’est traduite par un trafic de 100.000 tonnes de composants, selon le Grand Port maritime de Nantes-Saint-Nazaire. De l’autre, les conteneurs ont reculé de 4 % en tonnage (1,5 Mt) et de 7 % en nombre de boîtes (135.600 EVP). Quant au roulier, il a reculé de 11 % (0,4 Mt).
"Les difficultés d’approvisionnement de l’usine Stellantis à Vigo, en Espagne, ont provoqué sa fermeture pendant plusieurs mois et ont impacté le trafic roulier. Le nombre de véhicules neufs a atteint 96.000 unités contre 109.000 en 2021", a précisé l’autorité portuaire. Cette baisse n’a pas été compensée par la reprise de l’activité aéronautique. Celle-ci a augmenté de 72 %, soutenue par le doublement du nombre d’escales de la ligne maritime entre Montoir et Mobile, aux États-Unis.
"Cette progression est la conséquence de la crise énergétique mondiale. Comme de nombreux pays européens, la France a eu besoin de sécuriser ses flux en prévision de l’hiver 2022/2023", a expliqué l'autorité portuaire nantaise, le 6 janvier.
Le gaz naturel liquéfié a été l’un des grands bénéficiaires de cette croissance. Le terminal méthanier d’Elengy, à Montoir-de-Bretagne, a enregistré un nouveau record avec la réception de 9,9 Mt de GNL (+ 85 %). Le redémarrage de la raffinerie TotalEnergies à Donges, dès l’été 2022, a contribué au développement des flux énergétiques aussi.
Après 18 mois d’arrêt, le site a importé 5,1 Mt de pétrole brut (+ 100 %). La réouverture de la raffinerie a impacté le trafic des produits raffinés. Ces derniers ont retrouvé leur rythme "normal", avec moins d’importations (1,8 Mt, - 52 %), et plus d’exportations (2,4 Mt, + 100 %). Enfin, les réceptions de charbon, destinées à la centrale EDF de Cordemais, ont augmenté fortement. Elles se sont élevées à 1,2 Mt (+ 51 %).
Conteneurs et véhicules en repli
D’autres vracs solides se sont bien comportés sur le port de Nantes-Saint-Nazaire en 2022. Les céréales ont bondi de 79 %, pour s’établir à 1,2 Mt, tandis que le clinker et le ciment ont progressé de 12 % (0,4 Mt). L’alimentation animale (2 Mt, - 3 %) et le sable de mer (1,4 Mt, - 3%) ont été plus stables.
Parmi les vracs agroalimentaires, l’exportation des huiles végétales a été soutenue. Ces huiles, produites par des usines de trituration à Saint-Nazaire et à Montoir-de-Bretagne, ont franchi la barre des 600.000 tonnes (+ 31 %).
Le bilan des marchandises diverses est plus contrasté. D’un côté, la construction du premier parc éolien en mer de France, au large de Saint-Nazaire, s’est traduite par un trafic de 100.000 tonnes de composants, selon le Grand Port maritime de Nantes-Saint-Nazaire. De l’autre, les conteneurs ont reculé de 4 % en tonnage (1,5 Mt) et de 7 % en nombre de boîtes (135.600 EVP). Quant au roulier, il a reculé de 11 % (0,4 Mt).
"Les difficultés d’approvisionnement de l’usine Stellantis à Vigo, en Espagne, ont provoqué sa fermeture pendant plusieurs mois et ont impacté le trafic roulier. Le nombre de véhicules neufs a atteint 96.000 unités contre 109.000 en 2021", a précisé l’autorité portuaire. Cette baisse n’a pas été compensée par la reprise de l’activité aéronautique. Celle-ci a augmenté de 72 %, soutenue par le doublement du nombre d’escales de la ligne maritime entre Montoir et Mobile, aux États-Unis.