Si le port de Nantes-Saint-Nazaire a souffert en 2021 d'une forte baisse des trafics énergétiques imputable à l'arrêt de la raffinerie de Donges, il a vu ses autres filières retrouver globalement leurs niveaux d'avant-crise.
Avec 19 millions de tonnes, le port de Nantes-Saint-Nazaire vient d'achever l'année 2021 sur un trafic en diminution de 9 millions de tonnes par rapport à 2020. Une chute de trafic que la direction du Grand Port maritime attribue d'une part à la crise sanitaire mais aussi au non redémarrage de la raffinerie TotalEnergies de Donges, qui avait arrêté son activité fin 2020.
Dans le secteur des trafics énergétiques, cet événement "conjoncturel" a eu pour conséquence de faire reculer de 62 % les hydrocarbures pour le port ligérien car les importations de pétrole brut et les exportations de produits raffinés n'ont pas pu reprendre. Le volume de produits raffinés à l'import n'a pu s'établir qu'à 3,9 millions de tonnes.
Toujours dans la filière énergétique, le méthane a également souffert de la conjoncture. L'établissement portuaire a comptabilisé 78 escales au terminal Elengy de Montoir-de-Bretagne, soit 49 de moins qu'en 2020, année où il en avait recensé 127.
Le nombre d'opérations de transbordement a chuté, passant en un an de 21 à 9. Quant au trafic de GNL, il a reculé de 40 % pour s'établir à 5,4 millions de tonnes. En revanche, les volumes annuels de charbon destinés à la centrale EDF de Cordemais ont progressé. Ils ont atteint 0,8 million de tonnes, contre 0,2 million de tonnes en 2020.
Niveaux d'avant-crise retrouvés pour l'agroalimentaire
En matière de vracs secs, l'agroalimentaire, de son côté, a accusé une baisse mais est parvenu à retrouver les niveaux d'avant-crise, estime la direction du port nantais. Les exportations de céréales ont ainsi achevé l'année 2021 sur un volume de 0,7 million de tonnes tandis que les importations se sont élevées à 2 millions de tonnes. Un tonnage identique à celui de 2019 dû à la résorption de la progression de l'alimentation animale enregistrée 2020.
Les autres trafics liés aux vracs solides ont progressé par rapport à 2020. Une hausse portée par la construction et le recyclage. Le sable de mer a augmenté de 20 %. Quant au ciment et au clinker, ils ont marqué une croissance de 21 %. Enfin, la ferraille a crû de 33 %.
À 145.000 EVP, le conteneur a reculé de 8,7 %, a indiqué le port ligérien, sans ajouter de plus amples détails. En revanche, selon lui, le roulier a progressé de 4,4 %. Le Grand Port maritime déplore toutefois le fait que ce trafic soit resté éloigné de son niveau d'avant-crise. À cet égard, il explique que le nombre de véhicules neufs soit resté en stabilité avec 109.000 unités. Il observe en outre un maintien du volume des remorques mais constate l'impact de la crise sur les trafics aéronautiques.
En matière d'investissements, le Grand Port maritime de Nantes-Saint-Nazaire prévoit une enveloppe de 41 millions d'euros dès 2022.
2021 a constitué "la première année d'engagement de sa programmation pluriannuelle 2021-2030", estime l'établissement portuaire ligérien.
Il avait déjà engagé au cours de l'année écoulée 28,4 millions d'euros. Un montant sur lequel il compte pour "maintenir son outil industriel, l'adapter aux besoins des industriels et développer de nouveaux services".
Parmi les opérations réalisées figurent notamment l'aménagement des plateformes industrielles et logistiques "plug & play" de Montoir-de-Bretagne et la construction des premiers entrepôts métallo-textiles, la préparation de l'augmentation de capacité du poste à liquides de Montoir et l'amélioration des capacités d'accueil de l'avant-port de Saint-Nazaire et de Donges.
Deux appels à manifestation d'intérêt
À la suite d'un appel à manifestation d'intérêt (AMI) visant à valoriser son espace foncier, le port ligérien a délivré au groupe Engie, au dernier trimestre 2021, une convention d’occupation temporaire d’une surface d’environ 9 ha, située à l’est et au nord du terminal méthanier de Montoir de Bretagne, pour l’implantation de deux centrales photovoltaïques au sol. Les installations devraient entrer en service fin 2022.
Par ailleurs, un second AMI a été lancé en novembre 2021 sur une parcelle de 13,5 ha à l’ouest du terminal méthanier pour recevoir un nouveau projet de centrale photovoltaïque au sol. Ainsi, environ 21 ha de foncier se trouvant dans le plan de prévention des risques technologiques (PPRT) de Montoir-de-Bretagne seront mobilisés pour ces projets.
En 2021, Nantes Saint-Nazaire Port a lancé une étude visant à explorer les possibilités d'accueil et de
Déploiement sur le domaine portuaire d'une production massive d'hydrogène. Le projet nourrit les réflexions et travaux menés en faveur de la transition énergétique du territoire et de la réduction de l'empreinte carbone des activités industrielles et portuaires.
Dans le secteur des trafics énergétiques, cet événement "conjoncturel" a eu pour conséquence de faire reculer de 62 % les hydrocarbures pour le port ligérien car les importations de pétrole brut et les exportations de produits raffinés n'ont pas pu reprendre. Le volume de produits raffinés à l'import n'a pu s'établir qu'à 3,9 millions de tonnes.
Toujours dans la filière énergétique, le méthane a également souffert de la conjoncture. L'établissement portuaire a comptabilisé 78 escales au terminal Elengy de Montoir-de-Bretagne, soit 49 de moins qu'en 2020, année où il en avait recensé 127.
Le nombre d'opérations de transbordement a chuté, passant en un an de 21 à 9. Quant au trafic de GNL, il a reculé de 40 % pour s'établir à 5,4 millions de tonnes. En revanche, les volumes annuels de charbon destinés à la centrale EDF de Cordemais ont progressé. Ils ont atteint 0,8 million de tonnes, contre 0,2 million de tonnes en 2020.
Niveaux d'avant-crise retrouvés pour l'agroalimentaire
En matière de vracs secs, l'agroalimentaire, de son côté, a accusé une baisse mais est parvenu à retrouver les niveaux d'avant-crise, estime la direction du port nantais. Les exportations de céréales ont ainsi achevé l'année 2021 sur un volume de 0,7 million de tonnes tandis que les importations se sont élevées à 2 millions de tonnes. Un tonnage identique à celui de 2019 dû à la résorption de la progression de l'alimentation animale enregistrée 2020.
Les autres trafics liés aux vracs solides ont progressé par rapport à 2020. Une hausse portée par la construction et le recyclage. Le sable de mer a augmenté de 20 %. Quant au ciment et au clinker, ils ont marqué une croissance de 21 %. Enfin, la ferraille a crû de 33 %.
À 145.000 EVP, le conteneur a reculé de 8,7 %, a indiqué le port ligérien, sans ajouter de plus amples détails. En revanche, selon lui, le roulier a progressé de 4,4 %. Le Grand Port maritime déplore toutefois le fait que ce trafic soit resté éloigné de son niveau d'avant-crise. À cet égard, il explique que le nombre de véhicules neufs soit resté en stabilité avec 109.000 unités. Il observe en outre un maintien du volume des remorques mais constate l'impact de la crise sur les trafics aéronautiques.
En matière d'investissements, le Grand Port maritime de Nantes-Saint-Nazaire prévoit une enveloppe de 41 millions d'euros dès 2022.
2021 a constitué "la première année d'engagement de sa programmation pluriannuelle 2021-2030", estime l'établissement portuaire ligérien.
Il avait déjà engagé au cours de l'année écoulée 28,4 millions d'euros. Un montant sur lequel il compte pour "maintenir son outil industriel, l'adapter aux besoins des industriels et développer de nouveaux services".
Parmi les opérations réalisées figurent notamment l'aménagement des plateformes industrielles et logistiques "plug & play" de Montoir-de-Bretagne et la construction des premiers entrepôts métallo-textiles, la préparation de l'augmentation de capacité du poste à liquides de Montoir et l'amélioration des capacités d'accueil de l'avant-port de Saint-Nazaire et de Donges.
Deux appels à manifestation d'intérêt
À la suite d'un appel à manifestation d'intérêt (AMI) visant à valoriser son espace foncier, le port ligérien a délivré au groupe Engie, au dernier trimestre 2021, une convention d’occupation temporaire d’une surface d’environ 9 ha, située à l’est et au nord du terminal méthanier de Montoir de Bretagne, pour l’implantation de deux centrales photovoltaïques au sol. Les installations devraient entrer en service fin 2022.
Par ailleurs, un second AMI a été lancé en novembre 2021 sur une parcelle de 13,5 ha à l’ouest du terminal méthanier pour recevoir un nouveau projet de centrale photovoltaïque au sol. Ainsi, environ 21 ha de foncier se trouvant dans le plan de prévention des risques technologiques (PPRT) de Montoir-de-Bretagne seront mobilisés pour ces projets.
En 2021, Nantes Saint-Nazaire Port a lancé une étude visant à explorer les possibilités d'accueil et de
Déploiement sur le domaine portuaire d'une production massive d'hydrogène. Le projet nourrit les réflexions et travaux menés en faveur de la transition énergétique du territoire et de la réduction de l'empreinte carbone des activités industrielles et portuaires.