Les acteurs du dossier de la Scop SeaFrance, placée en redressement judiciaire, se sont entendus lundi 24 août sur un projet de protocole d'accord, et se sont donné rendez-vous de nouveau dans une semaine.
Concernant la Scop SeaFrance, "après huit heures de discussions constructives, un projet de protocole d’accord a été rédigé, tenant compte des intérêts des différents acteurs", a indiqué le secrétaire d'État aux Transports, Alain Vidalies, sans donner de détails. "Chaque partie doit désormais consulter ses instances sur ce projet", avant de se retrouver le lundi 31 août à 10 heures au ministère "pour la finalisation de ce protocole", selon le texte.
Reprise de 392 salariés sur 487
La réunion, qui avait démarré en début d'après-midi, devait permettre aux différentes parties de discuter d'un nouveau protocole d'accord prévoyant, selon le journal "La Voix du Nord", la reprise de 392 salariés sur 487 en CDI, ce qui laisserait 95 personnes sans emploi. Ce texte a été fortement amendé mais les détails du nouveau projet d'accord ne sont pas rendus publics, a précisé le secrétariat d'État. Après l'échec de négociations menées fin juillet, qui avait abouti au blocage du port de Calais, un second protocole d'accord avait été transmis vendredi 21 août à la Scop SeaFrance ainsi qu'à Eurotunnel, propriétaire des bateaux, et à son concurrent danois DFDS Seaways, nouvel affréteur de deux des trois bateaux.
La Scop SeaFrance, créée sur les décombres de la compagnie maritime SeaFrance en août 2012, exploitait la compagnie transmanche MyFerryLink, jusqu'à sa mise en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer le 31 juillet. Les marins de la Scop ont bloqué à plusieurs reprises depuis début juin l'accès au port de Calais et au tunnel sous la Manche afin de protester contre le plan du gouvernement pour sauvegarder MyFerryLink et les offres de reprise de salariés par DFDS, qu'ils jugeaient insuffisantes. Depuis le 2 juillet, les marins de la Scop SeaFrance retiennent aussi dans le port de Calais deux des navires qu'ils exploitaient, le "Berlioz" et le "Rodin", qui ont été vendus par Eurotunnel à DFDS.
Reprise de 392 salariés sur 487
La réunion, qui avait démarré en début d'après-midi, devait permettre aux différentes parties de discuter d'un nouveau protocole d'accord prévoyant, selon le journal "La Voix du Nord", la reprise de 392 salariés sur 487 en CDI, ce qui laisserait 95 personnes sans emploi. Ce texte a été fortement amendé mais les détails du nouveau projet d'accord ne sont pas rendus publics, a précisé le secrétariat d'État. Après l'échec de négociations menées fin juillet, qui avait abouti au blocage du port de Calais, un second protocole d'accord avait été transmis vendredi 21 août à la Scop SeaFrance ainsi qu'à Eurotunnel, propriétaire des bateaux, et à son concurrent danois DFDS Seaways, nouvel affréteur de deux des trois bateaux.
La Scop SeaFrance, créée sur les décombres de la compagnie maritime SeaFrance en août 2012, exploitait la compagnie transmanche MyFerryLink, jusqu'à sa mise en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer le 31 juillet. Les marins de la Scop ont bloqué à plusieurs reprises depuis début juin l'accès au port de Calais et au tunnel sous la Manche afin de protester contre le plan du gouvernement pour sauvegarder MyFerryLink et les offres de reprise de salariés par DFDS, qu'ils jugeaient insuffisantes. Depuis le 2 juillet, les marins de la Scop SeaFrance retiennent aussi dans le port de Calais deux des navires qu'ils exploitaient, le "Berlioz" et le "Rodin", qui ont été vendus par Eurotunnel à DFDS.