Mitsui OSK Lines (Mol) a ouvert une enquête après l'accident, la semaine dernière, de son porte-conteneurs "Mol Comfort". L'armement nippon dit prendre l'affaire "très au sérieux". L'enquête conjointe avec le constructeur Mitsubishi Heavy Industries (MHI) devra déterminer les causes de la rupture. "Nous continuons de dédier tous nos efforts au rétablissement au plus vite de la situation", a dit la compagnie. Le "Mol Comfort", un porte-conteneurs de 316 mètres transportant plus de 7.000 EVP, s'est brisé en deux le 17 juin dans l'océan Indien. Les deux parties du navire, toujours à flot, dérivent depuis aux gré des courants.
Mol compte "au plus vite" mener, avec les chantiers MHI et la société de classification Nippon Kaiji Kyokai, des inspections à bord des six sisterships du "Mol Comfort", dont l'un, le "Mol Competence", se trouvait lundi 24 juin au Havre. Ces navires sont tous sortis des chantiers du groupe d'industrie lourde japonais MHI entre 2007 et 2008, sauf le "Mol Commitment" qui a été livré cette année. Des mesures de précaution temporaires ont déjà été prises en vue de réduire les tensions au niveau de la coque des bateaux. Considérant que la rupture survenue sur le "Mol Comfort" pouvait être attribuée à une défaillance structurelle – ces navires auraient été construits avec un acier spécial, "plus mince" –, l'ONG écologiste Robin des Bois a réclamé l'immobilisation de ses navires jumeaux.
Les deux parties du navire disloqué se trouvaient lundi à plus de 370 km l'une de l'autre, selon les positions communiquées par Mol. Elles dérivent dans une direction est-nord-est se rapprochant des côtes de l'Inde. Trois remorqueurs et un navire d'assistance sont arrivés sur zone lundi, tandis qu'un autre navire doit les rejoindre mercredi 26 juin, selon l'armement nippon, qui assure qu'aucune pellicule huileuse n'est visible autour des coques.
Mol compte "au plus vite" mener, avec les chantiers MHI et la société de classification Nippon Kaiji Kyokai, des inspections à bord des six sisterships du "Mol Comfort", dont l'un, le "Mol Competence", se trouvait lundi 24 juin au Havre. Ces navires sont tous sortis des chantiers du groupe d'industrie lourde japonais MHI entre 2007 et 2008, sauf le "Mol Commitment" qui a été livré cette année. Des mesures de précaution temporaires ont déjà été prises en vue de réduire les tensions au niveau de la coque des bateaux. Considérant que la rupture survenue sur le "Mol Comfort" pouvait être attribuée à une défaillance structurelle – ces navires auraient été construits avec un acier spécial, "plus mince" –, l'ONG écologiste Robin des Bois a réclamé l'immobilisation de ses navires jumeaux.
Les deux parties du navire disloqué se trouvaient lundi à plus de 370 km l'une de l'autre, selon les positions communiquées par Mol. Elles dérivent dans une direction est-nord-est se rapprochant des côtes de l'Inde. Trois remorqueurs et un navire d'assistance sont arrivés sur zone lundi, tandis qu'un autre navire doit les rejoindre mercredi 26 juin, selon l'armement nippon, qui assure qu'aucune pellicule huileuse n'est visible autour des coques.
