Le port de Marseille-Fos dispose de trois lignes directes conteneurisées et de six services en transbordement sur les ports d'Outre-Mer, inventorie Fatiha Jaureguy, la chef du département commercial du Grand Port maritime de Marseille. Un port pour lequel La Réunion reste en tête en termes de volume.
À Fos, chez Seayard, dans le cadre de son service "Australia Express", l'armateur italo-suisse MSC dessert Pointe-des-Galets et Port Réunion. Deux ports auxquels il faut ajouter Longoni, aux Comores, et Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. Pour Fatiha Jaureguy, le français CMA CGM et l'allemand Hapag-Lloyd, avec leur service Nemo/EAX, relient Fos (Eurofos) à Pointe-des-Galets et Port Réunion avec 14 navires de 5.500 à 8.200 EVP. En transbordement via le hub de Djebel Ali ou Mundra, les deux armateurs européens desservent Longoni. Ils touchent également Nouméa, via Valence, Cartagena et Rotterdam. Trois hubs qui les aident à desservir aussi le port tahitien de Papeete.
La chef du département commercial du GPMM souligne le changement qui devrait intervenir dans l'offre de transport marseillaise à Fos dès le mois de septembre avec "les modifications annoncées dans le service Nemo".
Dans les bassins Est, CMA CGM et Marfret continuent de desservir les Antilles avec leur service commun Med Caraïbes. Une ligne opérée chez Intramar qui exploite six navires de 2.500 EVP environ qui touchent Pointe-à-Pitre (en 12 jours) et Fort-de-France (13 jours). Un service qui dessert également Saint-Martin, Saint-Barthélemy, Dégrad-des-Cannes (via les Antilles françaises), Nouméa et Papeete, via l'Amérique centrale.
Fos relié à des hubs mondiaux
Au-delà des trois grands services directs, le port phocéen en propose six à Fos en transbordement. Maersk, depuis son retour à Fos à l'été 2018, dessert Pointe-des-Galets et Port Réunion via Salalah. Dans l'océan Pacifique, le danois relie Fos à Nouméa via Singapour et l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Papeete et Nouméa, via le port coréen de Busan, sont desservis en outre en sortie de Fos par le groupement japonais One.
Singapour sert également de hub pour le chinois Swire Shipping, qui relie aussi Fos à Nouméa. Quant au japonais Kyowa Shipping, c'est via le port coréen de Busan qu'il offre dans les bassins Ouest la desserte de Nouméa et de Papeete. Enfin, Pacific Direct Line (filiale de Pil) offre également un service sur Wallis-et-Futuna, en transbordement également.
En matière de fruits et légumes à l'import, la responsable commerciale du port phocéen regrette que "le service Medcar escale à Marseille en fin de semaine". Elle déplore en outre lorsque les navires arrivent à l'import après avoir desservi les ports italiens.
En 2018, à l'issue des neuf premiers mois de l'année 2018 (derniers chiffres disponibles), les ports ultramarins ont permis au port de Marseille-Fos d'engranger quelque 40.000 EVP, selon Fatiha Jaureguy. Pour le port phocéen, l'île de La Réunion (Port Réunion) est restée sans grande surprise de loin en tête avec un volume de 26.313 EVP, en hausse de 9 % par rapport aux trois premiers trimestres de 2017.
Petite particularité pour l'année 2018, à 5.615 EVP, les échanges maritimes avec l'île de la Guadeloupe ont en revanche baissé de 14 %. Par contre, le trafic conteneurisé issu de la desserte de la Martinique a augmenté de 18 %, à 3.100 EVP. L'activité avec Mayotte, de son côté, a progressé de 6 %, à 2.200 EVP.
Du côté de la Nouvelle-Calédonie, Nouméa a représenté au cours des trois trimestres de l'année écoulée 1.444 EVP, soit 18 % de plus qu'en 2017.
Enfin, pour Tahiti, les échanges maritimes avec le port de Papeete ont bondi pendant la même période de 60 %, pour ne s'établir qu'à 641 EVP.
La chef du département commercial du GPMM souligne le changement qui devrait intervenir dans l'offre de transport marseillaise à Fos dès le mois de septembre avec "les modifications annoncées dans le service Nemo".
Dans les bassins Est, CMA CGM et Marfret continuent de desservir les Antilles avec leur service commun Med Caraïbes. Une ligne opérée chez Intramar qui exploite six navires de 2.500 EVP environ qui touchent Pointe-à-Pitre (en 12 jours) et Fort-de-France (13 jours). Un service qui dessert également Saint-Martin, Saint-Barthélemy, Dégrad-des-Cannes (via les Antilles françaises), Nouméa et Papeete, via l'Amérique centrale.
Fos relié à des hubs mondiaux
Au-delà des trois grands services directs, le port phocéen en propose six à Fos en transbordement. Maersk, depuis son retour à Fos à l'été 2018, dessert Pointe-des-Galets et Port Réunion via Salalah. Dans l'océan Pacifique, le danois relie Fos à Nouméa via Singapour et l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Papeete et Nouméa, via le port coréen de Busan, sont desservis en outre en sortie de Fos par le groupement japonais One.
Singapour sert également de hub pour le chinois Swire Shipping, qui relie aussi Fos à Nouméa. Quant au japonais Kyowa Shipping, c'est via le port coréen de Busan qu'il offre dans les bassins Ouest la desserte de Nouméa et de Papeete. Enfin, Pacific Direct Line (filiale de Pil) offre également un service sur Wallis-et-Futuna, en transbordement également.
En matière de fruits et légumes à l'import, la responsable commerciale du port phocéen regrette que "le service Medcar escale à Marseille en fin de semaine". Elle déplore en outre lorsque les navires arrivent à l'import après avoir desservi les ports italiens.
En 2018, à l'issue des neuf premiers mois de l'année 2018 (derniers chiffres disponibles), les ports ultramarins ont permis au port de Marseille-Fos d'engranger quelque 40.000 EVP, selon Fatiha Jaureguy. Pour le port phocéen, l'île de La Réunion (Port Réunion) est restée sans grande surprise de loin en tête avec un volume de 26.313 EVP, en hausse de 9 % par rapport aux trois premiers trimestres de 2017.
Petite particularité pour l'année 2018, à 5.615 EVP, les échanges maritimes avec l'île de la Guadeloupe ont en revanche baissé de 14 %. Par contre, le trafic conteneurisé issu de la desserte de la Martinique a augmenté de 18 %, à 3.100 EVP. L'activité avec Mayotte, de son côté, a progressé de 6 %, à 2.200 EVP.
Du côté de la Nouvelle-Calédonie, Nouméa a représenté au cours des trois trimestres de l'année écoulée 1.444 EVP, soit 18 % de plus qu'en 2017.
Enfin, pour Tahiti, les échanges maritimes avec le port de Papeete ont bondi pendant la même période de 60 %, pour ne s'établir qu'à 641 EVP.
