Ses résultats s'améliorent mais l'évolution globale des flottes de navires et des trafics du port de Marseille-Fos ne satisfait pas Boluda France. La société de remorquage voudrait compenser le déséquilibre interbassin en faisant payer directement les armateurs pour son service de veille.
"Notre activité suit à peu près celle du port, l'année va se terminer sur une hausse de 2 % comparé à 2016", annonce Denis Monserand. Le directeur général France de Boluda, unique prestataire du service de remorquage sur le port de Marseille-Fos, a dénombré une moyenne de 23,56 interventions par jour sur les neuf premiers mois de 2017, contre 23,19 en 2016.
Si l'activité du Grand Port maritime de Marseille-Fos s'est reprise depuis la crise économique, celle du remorquage reste plombée par la diminution constante du trafic de pétroliers. Comme eux, les vraquiers et les méthaniers ne peuvent se passer du service de remorquage car ils ne peuvent manœuvrer par leurs propres moyens. La quasi-totalité de ces trois catégories de navires sont opérées à Fos.
Denis Monserand constate une diminution progressive du nombre d'escales de porte-conteneurs mais ces derniers sont aussi de plus en gros. Ils recourent donc plus fréquemment aux services de Boluda et sollicitent davantage de remorqueurs simultanément. Les plus imposants sont aidés par une à trois unités à l'entrée pour la manœuvre d'évitage et par un remorqueur en sortie de darse.
Évolution des trafics désavantageuse
Cette tendance se vérifie à Fos mais pas à Marseille et le déséquilibre est persistant, voire grandissant, entre les deux sites du port. "En 2007, nous faisions 5 remorques par jour dans les bassins Est, on est à 3,5 aujourd'hui. C'est descendu jusqu'à 3", regrette Denis Monserand.
Au regard de la structure du trafic côté ville, les opportunités de développement sont rares pour le remorquage.
Si l'activité du Grand Port maritime de Marseille-Fos s'est reprise depuis la crise économique, celle du remorquage reste plombée par la diminution constante du trafic de pétroliers. Comme eux, les vraquiers et les méthaniers ne peuvent se passer du service de remorquage car ils ne peuvent manœuvrer par leurs propres moyens. La quasi-totalité de ces trois catégories de navires sont opérées à Fos.
Denis Monserand constate une diminution progressive du nombre d'escales de porte-conteneurs mais ces derniers sont aussi de plus en gros. Ils recourent donc plus fréquemment aux services de Boluda et sollicitent davantage de remorqueurs simultanément. Les plus imposants sont aidés par une à trois unités à l'entrée pour la manœuvre d'évitage et par un remorqueur en sortie de darse.
Évolution des trafics désavantageuse
Cette tendance se vérifie à Fos mais pas à Marseille et le déséquilibre est persistant, voire grandissant, entre les deux sites du port. "En 2007, nous faisions 5 remorques par jour dans les bassins Est, on est à 3,5 aujourd'hui. C'est descendu jusqu'à 3", regrette Denis Monserand.
Au regard de la structure du trafic côté ville, les opportunités de développement sont rares pour le remorquage.