Le 5 mars dernier, le conseil de surveillance du port de Marseille Fos a approuvé son projet stratégique pour la période 2020-2024. Son ambition initiale visant à développer la transition écologique est maintenue sans toutefois négliger la croissance économique.
Élisabeth Ayrault, présidente du conseil de surveillance du Port de Marseille Fos, prévoit quatre orientations stratégiques pour le projet stratégique couvrant la période 2020-2024. "La première consiste en la redynamisation industrielle et l’innovation pour réussir notre transition énergétique. Le port s’est déjà engagé dans cette voie, avec notamment le programme ambitieux de connexion électrique des navires à quai ou encore l’implantation de démonstrateurs industriels liés au recyclage du CO2. La deuxième orientation est celle de la transition numérique et des nouvelles technologies. Nous avons prouvé notre capacité à innover dans ce secteur et à tendre vers le smart port", explique-t-elle. Près de 350 millions d’euros seront investis pour la période, prévoit la direction du Grand Port maritime. Deux tiers seront dédiés aux projets de développement et un tiers aux projets de maintien des infrastructures et du patrimoine, précise l'établissement portuaire.
Se hisser au premier plan
Après avoir souligné les avancées réalisées en matière d'écosystème, d'optimisation et de fluidité de la chaîne logistique, la présidente du conseil souligne en outre que le port phocéen détient "la capacité de se hisser au premier plan de la scène maritime mondiale pour devenir une réelle alternative aux ports saturés du range Nord". Elle mentionne l'importance de "la valorisation des compétences de la place portuaire".
Se hisser au premier plan
Après avoir souligné les avancées réalisées en matière d'écosystème, d'optimisation et de fluidité de la chaîne logistique, la présidente du conseil souligne en outre que le port phocéen détient "la capacité de se hisser au premier plan de la scène maritime mondiale pour devenir une réelle alternative aux ports saturés du range Nord". Elle mentionne l'importance de "la valorisation des compétences de la place portuaire".