L'armateur français Marfret vient de faire l'acquisition en Allemagne d'un nouveau navire sur la desserte de l'Algérie. Rebaptisé "Saumaty", il va remplacer dès la mi-mai sur la ligne Marseille-Alger le "Waddens".
Après avoir exploité pendant quelques années le navire polyvalent "Waddens" sur sa ligne Marseille-Alger, l'armateur français Marfret le restitue à son propriétaire lituanien. Il vient de faire l'acquisition en Allemagne auprès de Klaus Eilbrecht Schiffahrts du porte-conteneurs "Sina", rebaptisé "Saumaty", du nom d'un ancien navire de la flotte de la compagnie marseillaise.
L'unité est entrée en cale sèche dans le port espagnol de Malaga avant de revenir dans le port phocéen où elle va devoir subir quelques travaux de la part de motoristes.
L'armateur Raymond Vidil, le PDG de Marfret, prévoit la mise en service de ce porte-conteneurs "en propriété", d'une capacité de quelque 500 EVP, dès la mi-mai sur la ligne hebdomadaire reliant le port phocéen à l'Algérie. Il sera, comme son prédécesseur, opéré chez Med Europe Terminal (Met), d'un côté de la Méditerranée, ainsi qu'à l'Epal, de l'autre.
"Une activité multimodale"
Et d'expliquer : "Nous avons sur cette ligne une activité multimodale. Car il y a une part terrestre (avec la part préacheminement de la marchandise en provenance du Havre, de Paris, de Suisse, etc.), une part de navigation qui est relative (à savoir 30 heures) et une part terrestre à Alger puisque l'alliance que nous avons signée avec Mageco pour le sec de Rouiba remonte à quelques années".
Il ajoute qu'en dehors des marchandises en provenance du continent européen, Marfret expédie à destination d'Alger sur sa propre ligne des boîtes frigorifiques contenant des bananes équatoriennes en provenance de Guayaquil transportées sur le service Méditerranée Antilles Medcar de l'armateur. Un trafic confirmant l'envergure multimodale de l'armateur marseillais sur Alger.
Au Maghreb, l'Algérie n'est pas le seul pays desservi par Marfret. Il est également présent sur la Tunisie au travers d'accords de slots "avec des armements rouliers visant à contourner la lenteur des confrères du conteneur".
L'unité est entrée en cale sèche dans le port espagnol de Malaga avant de revenir dans le port phocéen où elle va devoir subir quelques travaux de la part de motoristes.
L'armateur Raymond Vidil, le PDG de Marfret, prévoit la mise en service de ce porte-conteneurs "en propriété", d'une capacité de quelque 500 EVP, dès la mi-mai sur la ligne hebdomadaire reliant le port phocéen à l'Algérie. Il sera, comme son prédécesseur, opéré chez Med Europe Terminal (Met), d'un côté de la Méditerranée, ainsi qu'à l'Epal, de l'autre.
"Une activité multimodale"
Et d'expliquer : "Nous avons sur cette ligne une activité multimodale. Car il y a une part terrestre (avec la part préacheminement de la marchandise en provenance du Havre, de Paris, de Suisse, etc.), une part de navigation qui est relative (à savoir 30 heures) et une part terrestre à Alger puisque l'alliance que nous avons signée avec Mageco pour le sec de Rouiba remonte à quelques années".
Il ajoute qu'en dehors des marchandises en provenance du continent européen, Marfret expédie à destination d'Alger sur sa propre ligne des boîtes frigorifiques contenant des bananes équatoriennes en provenance de Guayaquil transportées sur le service Méditerranée Antilles Medcar de l'armateur. Un trafic confirmant l'envergure multimodale de l'armateur marseillais sur Alger.
Au Maghreb, l'Algérie n'est pas le seul pays desservi par Marfret. Il est également présent sur la Tunisie au travers d'accords de slots "avec des armements rouliers visant à contourner la lenteur des confrères du conteneur".