Une marée noire de grande ampleur en plein golfe de Gascogne : l'Agence européenne pour la sécurité maritime (AESM) et plusieurs États membres ont simulé la semaine dernière à Brest une opération de lutte anti-pollution afin de tester leur capacité à répondre ensemble à une pollution en mer.
Cette simulation, qui s'est déroulée de mercredi 2 à vendredi 4 octobre dans une des salles de la préfecture maritime de l'Atlantique, fait partie d'une série de six "ateliers" menés sur les différentes façades maritimes européennes depuis début septembre.
"C'est une première européenne", s'est félicité vendredi Frédéric Hébert, chef de l'unité de lutte anti-pollution de l'agence européenne installée à Lisbonne.
Lors de chacune de ces simulations, le scénario est le même : un déversement fictif de 10.000 tonnes d'hydrocarbures puis de 1.000 tonnes supplémentaires chaque jour pendant un mois.
Des experts français et de l'AESM, ainsi que du Portugal, d'Espagne, de Norvège, du Danemark et du Royaume-Uni participaient à l'exercice qui s'est tenu à Brest, le cinquième de la série.
Ces simulations "nous permettent de tester les différentes options de lutte en mer en utilisant les moyens disponibles et d'envisager la meilleure façon de mettre nos ressources en commun pour maximiser l'efficacité de notre action collective", explique la directrice exécutive de l'AESM, Maja Markovčić Kostelac.
"Prochaine simulation à Madrid les 30 et 31 octobre : une pollution en Méditerranée occidentale"
Ces exercices, dont le dernier doit se tenir à Madrid les 30 et 31 octobre et qui consistera à simuler une pollution en Méditerranée occidentale, ont été l'occasion de tester un outil permettant de mesurer l'efficacité des différentes stratégies d'intervention pouvant être mises en place en fonction des moyens - nationaux ou de l'AESM - mis en œuvre.
Cet outil devrait être mis à la disposition des pays membres de l'Union européenne à compter de 2020.
"Les résultats de ces exercices sont très contrastés et dépendent énormément du type de produit qui est répandu", a avancé Frédéric Hébert, précisant que ces simulations portaient sur le déversement de différents types d'hydrocarbures.
"Certains pétroles sont tellement lourds et visqueux qu'il est quasiment impossible de les récupérer avec les moyens actuels", a-t-il regretté.
L'AESM, créée en 2002 à la suite de la catastrophe en 1999 de l'"Erika", dispose d'un réseau de 17 navires dépollueurs, stationnés notamment à Brest, Ostende (Belgique), Gênes (Italie) ou Algésiras (Espagne), et disponibles en 24 heures maximum. Elle met aussi à disposition des États membres des drones, des équipements anti-pollution, des produits dispersants et un service de surveillance par satellite des nappes d'hydrocarbures (CleanSeaNet).
Cette simulation, qui s'est déroulée de mercredi 2 à vendredi 4 octobre dans une des salles de la préfecture maritime de l'Atlantique, fait partie d'une série de six "ateliers" menés sur les différentes façades maritimes européennes depuis début septembre.
"C'est une première européenne", s'est félicité vendredi Frédéric Hébert, chef de l'unité de lutte anti-pollution de l'agence européenne installée à Lisbonne.
Lors de chacune de ces simulations, le scénario est le même : un déversement fictif de 10.000 tonnes d'hydrocarbures puis de 1.000 tonnes supplémentaires chaque jour pendant un mois.
Des experts français et de l'AESM, ainsi que du Portugal, d'Espagne, de Norvège, du Danemark et du Royaume-Uni participaient à l'exercice qui s'est tenu à Brest, le cinquième de la série.
Ces simulations "nous permettent de tester les différentes options de lutte en mer en utilisant les moyens disponibles et d'envisager la meilleure façon de mettre nos ressources en commun pour maximiser l'efficacité de notre action collective", explique la directrice exécutive de l'AESM, Maja Markovčić Kostelac.
"Prochaine simulation à Madrid les 30 et 31 octobre : une pollution en Méditerranée occidentale"
Ces exercices, dont le dernier doit se tenir à Madrid les 30 et 31 octobre et qui consistera à simuler une pollution en Méditerranée occidentale, ont été l'occasion de tester un outil permettant de mesurer l'efficacité des différentes stratégies d'intervention pouvant être mises en place en fonction des moyens - nationaux ou de l'AESM - mis en œuvre.
Cet outil devrait être mis à la disposition des pays membres de l'Union européenne à compter de 2020.
"Les résultats de ces exercices sont très contrastés et dépendent énormément du type de produit qui est répandu", a avancé Frédéric Hébert, précisant que ces simulations portaient sur le déversement de différents types d'hydrocarbures.
"Certains pétroles sont tellement lourds et visqueux qu'il est quasiment impossible de les récupérer avec les moyens actuels", a-t-il regretté.
L'AESM, créée en 2002 à la suite de la catastrophe en 1999 de l'"Erika", dispose d'un réseau de 17 navires dépollueurs, stationnés notamment à Brest, Ostende (Belgique), Gênes (Italie) ou Algésiras (Espagne), et disponibles en 24 heures maximum. Elle met aussi à disposition des États membres des drones, des équipements anti-pollution, des produits dispersants et un service de surveillance par satellite des nappes d'hydrocarbures (CleanSeaNet).