Une centaine d'employés dont des syndicalistes de la compagnie P&O Ferries ont manifesté sur le port de Calais en soutien aux 800 marins britanniques licenciés mi-mars par la compagnie, dont la liaison Calais-Douvres est toujours suspendue.
Le rassemblement, à l'appel de la CGT, a réuni le 19 avril 2022, devant le terminal voyageurs, des employés et militants CGT et CFDT de P&0, qui emploie quelque 250 personnes à Calais, ainsi que des représentants "Solidaire" et "Sud Rail" du personnel du Tunnel sous la Manche. Ils étaient venus manifester leur soutien aux 800 marins britanniques licenciés mi-mars par P&0 outre-Manche.
Pour la CGT, André Haffreingue, a dénoncé "les méthodes brutales, sauvages et ignobles" de la direction de P&O, envers des marins "jetés comme des papiers gras sans consultation ni informations préalables des syndicats et du personnel". Les marins français de la compagnie danoise concurrente DFDS "ont du souci à se faire si jamais la P&O réussit dans son opération de basse œuvre", a-t-il mis en garde.
Si les employés côté français n'ont pas été visés par la décision de P&O, "c'est notre outil de travail qui a été enlevé" avec l'actuelle suspension de la liaison Calais-Douvres, a pour sa part souligné Thorir Thorisson, délégué CFDT.
"Incertitude"
"Il y a une incertitude qui s'installe [...] les gens sont très mal", alors que "nous attendons toujours le retour des navires pour lesquels les autorités britanniques ne délivrent pas un avis favorable aux tests de sécurité", a-t-il ajouté. Une manifestation était organisée simultanément au port de Douvres par des marins britanniques. La liaison Calais-Douvres reste suspendue sans "aucune indication" de date de reprise, avait indiqué le 14 avril un porte-parole de P&O.
La veille, un navire de la compagnie, le "Spirit of Britain", avait été immobilisé par l'Agence maritime et des gardes-côtes (MCA) en raison de plusieurs problèmes de sécurité.
Un autre navire de la flotte de P&O est lui aussi immobilisé par les autorités, tandis qu'un troisième est à quai dans l'attente d'une inspection.
P&O Ferries avait suspendu cette liaison après le licenciement le 17 mars de 800 marins, qui a suscité une vague de colère au Royaume-Uni.
Pour la CGT, André Haffreingue, a dénoncé "les méthodes brutales, sauvages et ignobles" de la direction de P&O, envers des marins "jetés comme des papiers gras sans consultation ni informations préalables des syndicats et du personnel". Les marins français de la compagnie danoise concurrente DFDS "ont du souci à se faire si jamais la P&O réussit dans son opération de basse œuvre", a-t-il mis en garde.
Si les employés côté français n'ont pas été visés par la décision de P&O, "c'est notre outil de travail qui a été enlevé" avec l'actuelle suspension de la liaison Calais-Douvres, a pour sa part souligné Thorir Thorisson, délégué CFDT.
"Incertitude"
"Il y a une incertitude qui s'installe [...] les gens sont très mal", alors que "nous attendons toujours le retour des navires pour lesquels les autorités britanniques ne délivrent pas un avis favorable aux tests de sécurité", a-t-il ajouté. Une manifestation était organisée simultanément au port de Douvres par des marins britanniques. La liaison Calais-Douvres reste suspendue sans "aucune indication" de date de reprise, avait indiqué le 14 avril un porte-parole de P&O.
La veille, un navire de la compagnie, le "Spirit of Britain", avait été immobilisé par l'Agence maritime et des gardes-côtes (MCA) en raison de plusieurs problèmes de sécurité.
Un autre navire de la flotte de P&O est lui aussi immobilisé par les autorités, tandis qu'un troisième est à quai dans l'attente d'une inspection.
P&O Ferries avait suspendu cette liaison après le licenciement le 17 mars de 800 marins, qui a suscité une vague de colère au Royaume-Uni.