Une demande encore plus faible que prévu a fait tomber le bénéfice de Maersk Line de plus de moitié au troisième trimestre. L'armateur estime tout de même s'en sortir mieux que la moyenne des opérateurs du secteur.
Maersk Line a annoncé des résultats trimestriels décevants. Le leader mondial de la ligne maritime régulière a bien engendré un bénéfice de 264 millions de dollars sur la période mais ce dernier est en recul de 61 % comparé au troisième trimestre 2014 (685 millions). Søren Skou, PDG de l'armateur danois, déplore "un trimestre clairement insatisfaisant" dû à "une demande beaucoup plus faible qu'attendu", ainsi que des taux de fret bas.
Les volumes transportés par la compagnie n'ont augmenté que de 1,1 % entre juin et septembre pour atteindre 4,854 millions d'EVP. Ce résultat survient après une hausse de 22 % du bénéfice au premier semestre, l'armateur estime néanmoins avoir défendu ses parts de marché dans une conjoncture atone. "Le trimestre a été marqué par une mauvaise conjoncture avec une surcapacité et la baisse des importations de l'Europe, où les taux de fret ont chuté à de nouveaux plus bas historiques", argumente la direction.
Chute de 20 % des taux
Cette contre-performance s'inscrit dans un contexte global perturbé. Selon Maersk, "la croissance de la demande mondiale s'est située entre 0 et 1 % alors que la flotte totale a augmenté de presque 9 %. Les taux de fret ont baissé significativement sur tous les trades sauf l'Amérique du Nord et les marchés-clés de Maersk Line en Europe ont été sévèrement touchés".
Le taux de fret moyen par EVP transporté a ainsi diminué de 19,3 % par rapport au troisième trimestre 2014 et de 4,3 % comparé au trimestre précédent pour tomber à 1.081 dollars. Conséquence, le chiffre d'affaires de l'armement a diminué de 14,9 % d'un troisième trimestre à l'autre, à 6,018 milliards de dollars.
Les volumes transportés par la compagnie n'ont augmenté que de 1,1 % entre juin et septembre pour atteindre 4,854 millions d'EVP. Ce résultat survient après une hausse de 22 % du bénéfice au premier semestre, l'armateur estime néanmoins avoir défendu ses parts de marché dans une conjoncture atone. "Le trimestre a été marqué par une mauvaise conjoncture avec une surcapacité et la baisse des importations de l'Europe, où les taux de fret ont chuté à de nouveaux plus bas historiques", argumente la direction.
Chute de 20 % des taux
Cette contre-performance s'inscrit dans un contexte global perturbé. Selon Maersk, "la croissance de la demande mondiale s'est située entre 0 et 1 % alors que la flotte totale a augmenté de presque 9 %. Les taux de fret ont baissé significativement sur tous les trades sauf l'Amérique du Nord et les marchés-clés de Maersk Line en Europe ont été sévèrement touchés".
Le taux de fret moyen par EVP transporté a ainsi diminué de 19,3 % par rapport au troisième trimestre 2014 et de 4,3 % comparé au trimestre précédent pour tomber à 1.081 dollars. Conséquence, le chiffre d'affaires de l'armement a diminué de 14,9 % d'un troisième trimestre à l'autre, à 6,018 milliards de dollars.