Le "top 12" des opérateurs mondiaux de ligne régulière en termes d'EVP transportés n'est pas tout à fait identique au classement capacitaire qui fait référence dans le secteur. Selon Dynaliners, si le chinois Cosco et le japonais ONE sont les deux acteurs qui ont enregistré la plus forte croissance en 2019, HMM a connu le plus fort recul.
Dans son document annuel faisant le décompte des ports millionnaires de la planète et reprenant les principaux opérateurs portuaires mondiaux pour 2019, le consultant néerlandais Dynaliners, qui dresse également un "top 12" des plus grands opérateurs de ligne régulière, place Maersk Line, Cosco et MSC en tête.
Au sein de ce trio, le danois, en première place, a transporté l'an dernier 26,592 millions d'EVP, soit -0,1 % par rapport à 2018. Juste derrière, le chinois Cosco, lui, a fortement progressé (+ 18 %). Il est passé en un an de 21,8 M EVP à 25,73 M EVP. L'achèvement de la fusion avec le hongkongais OOCL, acquis en 2018, a sans doute contribué à cet essor.
L'opérateur basé à Genève MSC, au 3e rang, a vu son volume transporté augmenter de 5,7 %, pour atteindre 22,2 M EVP.
À la 4e place, le français CMA CGM a assisté à une hausse de 4,3 % de son nombre d'EVP. Celui-ci a atteint 21,6 M EVP. Quant à l'allemand Hapag-Lloyd, son volume n'a progressé que de 1,4 %, à 12,03 M EVP.
PIL et Zim ferment la marche
Derrière les cinq premiers figurent le taïwanais Evergreen (8 M EVP, +1,5 %), le consortium nippon ONE (7,17 M EVP, +8,9 %) et le taïwanais Yang Ming, qui a progressé de 3,8 %, à 5,4 M EVP.
Au 9e rang, HMM n'a pas connu une année 2019 glorieuse avec un recul des volumes transportés de 3,9 %, à 4,3 M EVP. Wan Hai (3e taïwanais de poids présent à l'international) a réalisé une avancée de 1 %, avec 4,15 M EVP. Quant au singapourien PIL, avant-dernier de ce classement, avec un trafic annuel de 4 M EVP, il a perdu 2 % par rapport à 2018. En grosses difficultés financières, cet opérateur asiatique attend toujours que le fonds souverain national Temasek lui évite de disparaître des écrans radars. Pour le tout dernier de ce classement, il faut se tourner vers la Méditerranée orientale. Il s'agit de l'israélien Zim, qui a vu son volume annuel (2,8 M EVP) reculer de 3,2 %.
Si ce classement ressemble beaucoup à celui d'Alphaliner (qui prend en compte tous les mois la capacité de chacun des opérateurs mondiaux), il n'est pas tout à fait identique. Il a le mérite de dresser le bilan de l'année écoulée et de recenser ainsi l'activité réelle de chacun d'entre eux. Mais il est moins exhaustif car il ne reprend que les douze premiers et ne passe pas en revue la centaine des principaux acteurs du shipping global.
Au sein de ce trio, le danois, en première place, a transporté l'an dernier 26,592 millions d'EVP, soit -0,1 % par rapport à 2018. Juste derrière, le chinois Cosco, lui, a fortement progressé (+ 18 %). Il est passé en un an de 21,8 M EVP à 25,73 M EVP. L'achèvement de la fusion avec le hongkongais OOCL, acquis en 2018, a sans doute contribué à cet essor.
L'opérateur basé à Genève MSC, au 3e rang, a vu son volume transporté augmenter de 5,7 %, pour atteindre 22,2 M EVP.
À la 4e place, le français CMA CGM a assisté à une hausse de 4,3 % de son nombre d'EVP. Celui-ci a atteint 21,6 M EVP. Quant à l'allemand Hapag-Lloyd, son volume n'a progressé que de 1,4 %, à 12,03 M EVP.
PIL et Zim ferment la marche
Derrière les cinq premiers figurent le taïwanais Evergreen (8 M EVP, +1,5 %), le consortium nippon ONE (7,17 M EVP, +8,9 %) et le taïwanais Yang Ming, qui a progressé de 3,8 %, à 5,4 M EVP.
Au 9e rang, HMM n'a pas connu une année 2019 glorieuse avec un recul des volumes transportés de 3,9 %, à 4,3 M EVP. Wan Hai (3e taïwanais de poids présent à l'international) a réalisé une avancée de 1 %, avec 4,15 M EVP. Quant au singapourien PIL, avant-dernier de ce classement, avec un trafic annuel de 4 M EVP, il a perdu 2 % par rapport à 2018. En grosses difficultés financières, cet opérateur asiatique attend toujours que le fonds souverain national Temasek lui évite de disparaître des écrans radars. Pour le tout dernier de ce classement, il faut se tourner vers la Méditerranée orientale. Il s'agit de l'israélien Zim, qui a vu son volume annuel (2,8 M EVP) reculer de 3,2 %.
Si ce classement ressemble beaucoup à celui d'Alphaliner (qui prend en compte tous les mois la capacité de chacun des opérateurs mondiaux), il n'est pas tout à fait identique. Il a le mérite de dresser le bilan de l'année écoulée et de recenser ainsi l'activité réelle de chacun d'entre eux. Mais il est moins exhaustif car il ne reprend que les douze premiers et ne passe pas en revue la centaine des principaux acteurs du shipping global.