Brittany Ferries, qui a largement souffert du Brexit et de la crise sanitaire, se voit accorder par l'État une subvention et un abandon de créances. Jean-Marc Roué, président du conseil de surveillance de la société, commencerait-il à obtenir gain de cause...
C'est une subvention exceptionnelle de 45 millions d'euros que l'État a décidé d'accorder à Brittany Ferries. À laquelle s'ajoute un abandon de créances de 16 millions d'euros.
Pour cette aide annoncée vendredi 22 octobre par Matignon au bénéfice de la compagnie bretonne, l'État mise sur la réserve d'ajustement Brexit, le fonds européen d'aide aux entreprises les plus affectées par le Brexit, pour la prendre en charge, a indiqué le cabinet du Premier ministre. Cette subvention s'inscrit aux côtés de l'abandon d'une créance de 10 millions d'euros de l'Ademe et d'une aide de six millions d'euros de la région Bretagne.
La Commission européenne avait autorisé fin septembre un soutien de l’État à la société, en raison des conséquences de la crise Covid-19, à hauteur de 61 millions d’euros, pour couvrir son besoin de financement restant. Un soutien comprenant l’abandon de la créance Ademe, la subvention de la région Bretagne, ainsi que la subvention financée par le ministère de la Mer.
Un soutien conditionné à une participation des banques
La ministre de la Mer, Annick Girardin, a indiqué qu'elle détaillerait la mise en œuvre de ce soutien dans les prochains jours au cours d’une visite au siège de l’entreprise. "Le soutien de l’État est cependant conditionné à une participation des banques pour combler le reste du besoin de financement et notamment le financement des options d’achat des navires de Brittany Ferries", a-t-elle précisé.
La compagnie de Roscoff, qui revendique la première place des employeurs français de personnels navigants, avait dû fermer de nombreuses lignes entre la France et le Royaume-Uni. Elle a eu recours aux mesures d'urgence mises en place par le gouvernement pour réduire ses coûts, notamment le chômage partiel et un prêt garanti par l'État (PGE) à hauteur de 117 millions d'euros.
La compagnie retrouve les capitaux propres à son rétablissement
Pour Jean-Marc Roué, le président de Brittany Ferries, "c'est une excellente nouvelle". Selon lui, "l'entreprise aujourd'hui est en capacité de dire que son avenir et sa pérennité sont assurés". Il estime que "la compagnie retrouve (…) les capitaux propres nécessaires à son rétablissement". Il souligne n'avoir eu de cesse "d’alerter l’État sur un besoin de soutien spécifique pour notre secteur d’activité, le Transmanche".
Un contexte où la compagnie avait malgré tout "marqué sa résilience", insiste-t-elle. Aujourd'hui, "après le temps de la résilience vient celui de la compétitivité", affirme-t-on à Roscoff. De quoi rassurer le groupe CMA CGM qui a investi récemment 25 millions d'euros dont 10 M EUR en fonds propres dans Brittany Ferries.
Pour cette aide annoncée vendredi 22 octobre par Matignon au bénéfice de la compagnie bretonne, l'État mise sur la réserve d'ajustement Brexit, le fonds européen d'aide aux entreprises les plus affectées par le Brexit, pour la prendre en charge, a indiqué le cabinet du Premier ministre. Cette subvention s'inscrit aux côtés de l'abandon d'une créance de 10 millions d'euros de l'Ademe et d'une aide de six millions d'euros de la région Bretagne.
La Commission européenne avait autorisé fin septembre un soutien de l’État à la société, en raison des conséquences de la crise Covid-19, à hauteur de 61 millions d’euros, pour couvrir son besoin de financement restant. Un soutien comprenant l’abandon de la créance Ademe, la subvention de la région Bretagne, ainsi que la subvention financée par le ministère de la Mer.
Un soutien conditionné à une participation des banques
La ministre de la Mer, Annick Girardin, a indiqué qu'elle détaillerait la mise en œuvre de ce soutien dans les prochains jours au cours d’une visite au siège de l’entreprise. "Le soutien de l’État est cependant conditionné à une participation des banques pour combler le reste du besoin de financement et notamment le financement des options d’achat des navires de Brittany Ferries", a-t-elle précisé.
La compagnie de Roscoff, qui revendique la première place des employeurs français de personnels navigants, avait dû fermer de nombreuses lignes entre la France et le Royaume-Uni. Elle a eu recours aux mesures d'urgence mises en place par le gouvernement pour réduire ses coûts, notamment le chômage partiel et un prêt garanti par l'État (PGE) à hauteur de 117 millions d'euros.
La compagnie retrouve les capitaux propres à son rétablissement
Pour Jean-Marc Roué, le président de Brittany Ferries, "c'est une excellente nouvelle". Selon lui, "l'entreprise aujourd'hui est en capacité de dire que son avenir et sa pérennité sont assurés". Il estime que "la compagnie retrouve (…) les capitaux propres nécessaires à son rétablissement". Il souligne n'avoir eu de cesse "d’alerter l’État sur un besoin de soutien spécifique pour notre secteur d’activité, le Transmanche".
Un contexte où la compagnie avait malgré tout "marqué sa résilience", insiste-t-elle. Aujourd'hui, "après le temps de la résilience vient celui de la compétitivité", affirme-t-on à Roscoff. De quoi rassurer le groupe CMA CGM qui a investi récemment 25 millions d'euros dont 10 M EUR en fonds propres dans Brittany Ferries.