Une légère détente sur les taux de fret à des niveaux élevés s'amorce sur le marché mondial de la ligne régulière et la qualité de service semble s'améliorer. L’évolution mondiale de la pandémie demeure un facteur d’incertitude...
L’offre de transport maritime conteneurisé se détend légèrement de façon simultanée au sein des grandes alliances… Pour la période estivale, selon Upply, le marché cesse de connaître la hausse continue des taux de fret enregistrée ces derniers mois.
"Les chargeurs qui travaillent en direct avec les compagnies commencent à être servis à peu près normalement. Alors qu’une partie de leurs volumes réguliers devait auparavant payer le prix fort, faute d’espaces, les flux retournent dans le lit des volumes contractualisés", estime l''analyste.
Cette évolution serait perceptible sur l’axe Asie-Europe par exemple sous l’effet d’une demande moins forte liée à deux facteurs simultanés : le tassement de la consommation en Europe et, en Asie, des outils de production et des chaînes logistiques de nouveau perturbés par l’expansion du variant Delta. Upply cite le cas du Vietnam, "pays de production complémentaire de la Chine. Le Vietnam est actuellement en proie à des aléas de production liés à la situation sanitaire et à des manques d’approvisionnement de matières premières".
Amélioration de la qualité
Ce retour à un meilleur équilibre entre offre et demande contribuerait à améliorer la régularité des services selon l’analyste. "Les compagnies n’hésitent plus à augmenter la vitesse de leurs navires malgré une augmentation du prix du fuel à faible teneur en soufre". Il estime que "leurs recettes compensent largement ces surcoûts comme le démontrent leurs premiers résultats semestriels". L’accélération de la vitesse des navires participe aussi au rééquilibrage entre l’offre et la demande "en créant mécaniquement une offre supplémentaire dans le même espace-temps".
Incertitudes persistantes
Les auteurs de l'étude relèvent également une amélioration des temps d’attente pour les navires en rade et des délais de traitement des navires à quai. Mais ses auteurs estiment que certains points d'inquiétudes demeurent. Le premier concerne le marché du reefer car "la disponibilité des prises disponibles à quai reste un problème non résolu". Le deuxième est étroitement lié à l’évolution de la pandémie dans le monde.
Autre facteur susceptible d’avoir un impact sur le secteur de la ligne régulière conteneurisée, "les menaces de sanctions pour abus de position dominante des compagnies maritimes aux États-Unis", observe Upply.
"Les chargeurs qui travaillent en direct avec les compagnies commencent à être servis à peu près normalement. Alors qu’une partie de leurs volumes réguliers devait auparavant payer le prix fort, faute d’espaces, les flux retournent dans le lit des volumes contractualisés", estime l''analyste.
Cette évolution serait perceptible sur l’axe Asie-Europe par exemple sous l’effet d’une demande moins forte liée à deux facteurs simultanés : le tassement de la consommation en Europe et, en Asie, des outils de production et des chaînes logistiques de nouveau perturbés par l’expansion du variant Delta. Upply cite le cas du Vietnam, "pays de production complémentaire de la Chine. Le Vietnam est actuellement en proie à des aléas de production liés à la situation sanitaire et à des manques d’approvisionnement de matières premières".
Amélioration de la qualité
Ce retour à un meilleur équilibre entre offre et demande contribuerait à améliorer la régularité des services selon l’analyste. "Les compagnies n’hésitent plus à augmenter la vitesse de leurs navires malgré une augmentation du prix du fuel à faible teneur en soufre". Il estime que "leurs recettes compensent largement ces surcoûts comme le démontrent leurs premiers résultats semestriels". L’accélération de la vitesse des navires participe aussi au rééquilibrage entre l’offre et la demande "en créant mécaniquement une offre supplémentaire dans le même espace-temps".
Incertitudes persistantes
Les auteurs de l'étude relèvent également une amélioration des temps d’attente pour les navires en rade et des délais de traitement des navires à quai. Mais ses auteurs estiment que certains points d'inquiétudes demeurent. Le premier concerne le marché du reefer car "la disponibilité des prises disponibles à quai reste un problème non résolu". Le deuxième est étroitement lié à l’évolution de la pandémie dans le monde.
Autre facteur susceptible d’avoir un impact sur le secteur de la ligne régulière conteneurisée, "les menaces de sanctions pour abus de position dominante des compagnies maritimes aux États-Unis", observe Upply.