L’augmentation des taux de fret dans la ligne régulière devrait atteindre un pic cet été pour la plateforme d’analyse des transports Upply. Ces taux se stabiliseraient ensuite à des niveaux élevés, comme c'est le cas dans l’aérien.
Les taux de fret dans la ligne maritime régulière "continuent de flamber avec des projections estivales de 15.000 à 17.000 dollars US pour un conteneur 40 pieds (40’) entre l’Asie et l’Europe". Jérôme de Ricqlès, d'Upply, évoque même un pic probable à 20.000 dollars. L’expert maritime invité par Reed Expositions lors d’un webinaire sur l’évolution des transports internationaux le 30 juin estime "légitime que les compagnies maritimes gagnent leur vie et puissent financer les défis environnementaux et organisationnels auxquels elles sont confrontées. Face à un emballement qui risque de susciter des réactions difficilement contrôlables, l’enjeu pour elles consiste à faire atterrir le marché en douceur mais à des niveaux élevés, c’est-à-dire à des taux à cinq chiffres pour un 40’ sur les trades majeurs".
Pas bon pour la Chine
Selon Jérôme de Ricqlès, ces niveaux élevés sont étroitement liés à "la divergence d’intérêts" entre les compagnies maritimes occidentales et chinoises contrôlées par l’État. "Pour la Chine, les niveaux actuels et ceux annoncés pour cet été ne sont pas une bonne nouvelle sauf pour sa compagnie Cosco. Une surchauffe trop importante de ces taux pourrait freiner la compétitivité de son appareil productif". Ce handicap s’ajouterait à des difficultés logistiques et sanitaires persistantes. Parmi elles, le consultant d’Upply cite "la congestion dans la zone élargie de Shenzhen, la fermeture du port de Yantian et la pénurie de conteneurs dans le sud du pays".
Pas bon pour la Chine
Selon Jérôme de Ricqlès, ces niveaux élevés sont étroitement liés à "la divergence d’intérêts" entre les compagnies maritimes occidentales et chinoises contrôlées par l’État. "Pour la Chine, les niveaux actuels et ceux annoncés pour cet été ne sont pas une bonne nouvelle sauf pour sa compagnie Cosco. Une surchauffe trop importante de ces taux pourrait freiner la compétitivité de son appareil productif". Ce handicap s’ajouterait à des difficultés logistiques et sanitaires persistantes. Parmi elles, le consultant d’Upply cite "la congestion dans la zone élargie de Shenzhen, la fermeture du port de Yantian et la pénurie de conteneurs dans le sud du pays".