La Digital Container Shipping Association, qui rassemble les plus grands armements conteneurisés mondiaux, a établi des normes pour le suivi et la traçabilité des conteneurs maritimes. Cette première vise à faciliter l'interopérabilité des systèmes d’information sur l’ensemble des chaînes d’approvisionnement.
L'un des freins à la numérisation et aux échanges d’information dans les chaînes logistiques résulte de l’hétérogénéité des données et des processus. Pour relever ce défi dans le domaine de la traçabilité des conteneurs maritimes, la Digital Container Shipping Association (DCSA) a publié fin janvier de nouvelles normes. Cette association regroupe les principaux armements conteneurisés mondiaux : MSC, Maersk Line, Hapag-Lloyd, Ocean Network Express (One), Evergreen, Yang Ming, HMM, CMA CGM et Zim.
Baptisées DCSA Track & Trace (T&T), ces normes sont alignées sur les règles du Centre des Nations unies pour la facilitation des échanges et du commerce électronique (UN Cefact).
Elles comprennent quatre documents téléchargeables gratuitement sur le site internet de l’association www.dcsa.org : deux modèles qui expliquent la construction des données et des interfaces entre systèmes d’information, une liste de données et de messages déjà disponibles et un guide d’emploi. Chaque donnée et message s’accompagne d’une définition basée sur un lexique de termes communs établi par la DCSA et ses membres.
Approche collaborative
Conçues pour être exploitées par tous les systèmes d’information, ces normes s’adressent à l’ensemble des maillons de la chaîne d’approvisionnement conteneurisée par voie maritime : transporteurs, ports, commissionnaires et chargeurs. Leur déploiement vise à rationaliser et à accélérer la numérisation des échanges entre ces acteurs ainsi qu’à réduire les coûts de développement. "La normalisation DCSA T&T est un énorme progrès pour la visibilité des acheminements de conteneurs de bout en bout et le commerce en général", selon André Simha, directeur général du numérique et de l’information chez MSC et président du conseil de surveillance de l’association.
Pour les chargeurs et les commissionnaires en particulier, elle simplifiera le suivi des expéditions conteneurisées quels que soient le transporteur maritime et le système d’information utilisés. Cette approche collaborative est une première dans le secteur conteneurisé, marqué ces dernières années par le développement d’applications de traçabilité dédiées à chaque compagnie et non interopérables dans la plupart des cas.
Baptisées DCSA Track & Trace (T&T), ces normes sont alignées sur les règles du Centre des Nations unies pour la facilitation des échanges et du commerce électronique (UN Cefact).
Elles comprennent quatre documents téléchargeables gratuitement sur le site internet de l’association www.dcsa.org : deux modèles qui expliquent la construction des données et des interfaces entre systèmes d’information, une liste de données et de messages déjà disponibles et un guide d’emploi. Chaque donnée et message s’accompagne d’une définition basée sur un lexique de termes communs établi par la DCSA et ses membres.
Approche collaborative
Conçues pour être exploitées par tous les systèmes d’information, ces normes s’adressent à l’ensemble des maillons de la chaîne d’approvisionnement conteneurisée par voie maritime : transporteurs, ports, commissionnaires et chargeurs. Leur déploiement vise à rationaliser et à accélérer la numérisation des échanges entre ces acteurs ainsi qu’à réduire les coûts de développement. "La normalisation DCSA T&T est un énorme progrès pour la visibilité des acheminements de conteneurs de bout en bout et le commerce en général", selon André Simha, directeur général du numérique et de l’information chez MSC et président du conseil de surveillance de l’association.
Pour les chargeurs et les commissionnaires en particulier, elle simplifiera le suivi des expéditions conteneurisées quels que soient le transporteur maritime et le système d’information utilisés. Cette approche collaborative est une première dans le secteur conteneurisé, marqué ces dernières années par le développement d’applications de traçabilité dédiées à chaque compagnie et non interopérables dans la plupart des cas.