Avec les premières Rencontres havraises de l’emploi maritime, LH Port Days, organisées du 23 au 25 mars, les acteurs portuaires veulent fédérer et promouvoir la première place du commerce extérieur français.
L’événement havrais lancera la semaine nationale de l’emploi maritime 2023, organisée à partir du 27 mars par le cluster maritime français. Parrainé par le président de l'association, Frédéric Moncany de Saint-Aignan, "LH Port Days" proposera avec tous les acteurs de la place, trois journées de rencontres, tables-rondes et job dating sur plus de 2.000 m².
L'objectif de l’Union maritime et portuaire (Umep) du Havre, organisatrice de l’événement, est de "valoriser la filière et ses opportunités d’emploi aussi bien que promouvoir son importance stratégique et économique".
S'adapter à un environnement changeant
L’Umep qui représente 600 entreprises et 32.000 emplois directs et indirects, le rappelle : la filière maritime et portuaire du Havre est "la première place du commerce extérieur de l’Hexagone, avec 32 milliards d’euros d’exportations".
Mais il s'agit d'adapter activités et métiers dans un environnement changeant et de "démontrer, une nouvelle fois, notre force de mobilisation commune". Tel est le credo de la place portuaire du Havre, que tous ont évoqué lors des cérémonies de vœux qui se sont succédé en janvier.
"Ne tardons pas à unir nos forces", a ainsi insisté Bruno Gellerat. Le président du Groupement havrais des armateurs et agents maritimes (Ghaam) a reconnu que "la relance économique n’a pas rétabli la stabilité des rotations, des congestions portuaires persistent, toutes nos équipes ont souffert et souffrent encore".
Mais Bruno Gellerat a insisté sur "la cohésion" nécessaire pour, notamment, répondre à "l’ambition d’étendre notre hinterland au-delà des frontières parisiennes. Car c’est sur ce terrain que se joue la compétition avec les autres ports européens".
Investissements et métiers en tension
Au Havre, où le trafic des conteneurs a très légèrement dépassé les 3 millions d'EVP en 2022 (+ 0,5 % par rapport à 2021), "tout le monde a travaillé ensemble pour améliorer la situation", a aussi souligné Brice Vatinel.
Si "2022 a été une année mouvementée", en raison du Covid-19 puis de la guerre en Ukraine, le président du Syndicat des transitaires du Havre (STH), qui représente 130 entreprises et 6.000 salariés, s’est voulu optimiste en rappelant les investissements prévus au Havre, "preuves de confiance des actionnaires en la place".
Ainsi, la Générale de manutention portuaire (GMP) investit dans ses équipements pour augmenter en capacité, avec notamment des portiques supplémentaires ou rehaussés. Til/MSC prévoit 700 millions d’euros à Port 2000. Côté logistique, après une plateforme de 60.000 m2 inaugurée en 2021, Seafrigo construit 13.000 m2 d'entrepôts supplémentaires en 2023 et un nouveau siège social ; 96.000 m2 sont en cours de construction dans le parc logistique du Pont de Normandie PLPN 2 et 300.000 m2 en cours d’instruction.
Restent, selon Brice Vatinel, "le manque de prévisibilité et de visibilité", le problème de la pénurie de personnel dans "des métiers en tension" et une priorité : le report modal.
Le STH et TLF Overseas se sont associés lors de l’enquête publique portant sur le projet de création d’une "chatière" donnant un accès fluvial direct à Port 2000, également soutenu par le Ghaam : "Cette modernisation des infrastructures permettra de décarboner la chaîne logistique et de développer l’offre portuaire pour regagner des parts de marché."
L'objectif de l’Union maritime et portuaire (Umep) du Havre, organisatrice de l’événement, est de "valoriser la filière et ses opportunités d’emploi aussi bien que promouvoir son importance stratégique et économique".
S'adapter à un environnement changeant
L’Umep qui représente 600 entreprises et 32.000 emplois directs et indirects, le rappelle : la filière maritime et portuaire du Havre est "la première place du commerce extérieur de l’Hexagone, avec 32 milliards d’euros d’exportations".
Mais il s'agit d'adapter activités et métiers dans un environnement changeant et de "démontrer, une nouvelle fois, notre force de mobilisation commune". Tel est le credo de la place portuaire du Havre, que tous ont évoqué lors des cérémonies de vœux qui se sont succédé en janvier.
"Ne tardons pas à unir nos forces", a ainsi insisté Bruno Gellerat. Le président du Groupement havrais des armateurs et agents maritimes (Ghaam) a reconnu que "la relance économique n’a pas rétabli la stabilité des rotations, des congestions portuaires persistent, toutes nos équipes ont souffert et souffrent encore".
Mais Bruno Gellerat a insisté sur "la cohésion" nécessaire pour, notamment, répondre à "l’ambition d’étendre notre hinterland au-delà des frontières parisiennes. Car c’est sur ce terrain que se joue la compétition avec les autres ports européens".
Investissements et métiers en tension
Au Havre, où le trafic des conteneurs a très légèrement dépassé les 3 millions d'EVP en 2022 (+ 0,5 % par rapport à 2021), "tout le monde a travaillé ensemble pour améliorer la situation", a aussi souligné Brice Vatinel.
Si "2022 a été une année mouvementée", en raison du Covid-19 puis de la guerre en Ukraine, le président du Syndicat des transitaires du Havre (STH), qui représente 130 entreprises et 6.000 salariés, s’est voulu optimiste en rappelant les investissements prévus au Havre, "preuves de confiance des actionnaires en la place".
Ainsi, la Générale de manutention portuaire (GMP) investit dans ses équipements pour augmenter en capacité, avec notamment des portiques supplémentaires ou rehaussés. Til/MSC prévoit 700 millions d’euros à Port 2000. Côté logistique, après une plateforme de 60.000 m2 inaugurée en 2021, Seafrigo construit 13.000 m2 d'entrepôts supplémentaires en 2023 et un nouveau siège social ; 96.000 m2 sont en cours de construction dans le parc logistique du Pont de Normandie PLPN 2 et 300.000 m2 en cours d’instruction.
Restent, selon Brice Vatinel, "le manque de prévisibilité et de visibilité", le problème de la pénurie de personnel dans "des métiers en tension" et une priorité : le report modal.
Le STH et TLF Overseas se sont associés lors de l’enquête publique portant sur le projet de création d’une "chatière" donnant un accès fluvial direct à Port 2000, également soutenu par le Ghaam : "Cette modernisation des infrastructures permettra de décarboner la chaîne logistique et de développer l’offre portuaire pour regagner des parts de marché."