En 2019, les volumes conteneurisés ont légèrement augmenté dans les dix principaux ports américains (+ 0,9 %), pour 43,67 millions d'EVP manutentionnés, selon les chiffres d'Alphaliner. Mais la tendance est très inégale entre les côtes Atlantique et Pacifique.
Pour le consultant, "cette croissance a été le fruit d'une hausse de 4,9 % des mouvements de conteneurs vides, tandis que les volumes de boîtes pleines ont été affectés négativement par la guerre commerciale sino-américaine".
Les flux import dans les dix ports ont atteint 20,48 M EVP, en baisse de 0,9 % comparé aux 20,66 M EVP de l'année précédente. Or, en y regardant de plus près, on s'aperçoit que les cinq grands ports de la façade Pacifique – Los Angeles, Long Beach, Oakland, Tacoma et Seattle – ont vu leurs entrées de conteneurs décliner de 5 % au cours de l'année, à 10,82 M EVP au lieu de 11,39 M EVP sur les douze mois de 2018.
Au contraire, les cinq grands ports de la côte Atlantique – New York-New Jersey, Savannah, Norfolk, Houston et Charleston – ont connu une hausse de 4,1 % de leur trafic conteneurisé cumulé, avec 9,66 M EVP.
Alphaliner observe que la part des ports de la côte Ouest dans les importations maritimes des États-Unis est tombée au niveau historique de 53 %, contre 63 % en 2003. Pour le consultant, "ce ratio devrait descendre sous les 50 % d'ici deux ans, étant donné que les armateurs continuent d'ajouter des capacités sur la côte Atlantique des États-Unis tandis que l'offre sur la côte Pacifique est constante".
À l'export, les volumes de ces dix ports américains ont stagné à 10,06 M EVP. Là aussi, la tendance a été à la baisse à l'Ouest (- 3,9 %) et à la hausse à l'Est (+ 3,5 %). Dans ce sens, les ports de la façade Atlantique sont déjà majoritaires, avec 54 % des flux traités.
Pour le consultant, "cette croissance a été le fruit d'une hausse de 4,9 % des mouvements de conteneurs vides, tandis que les volumes de boîtes pleines ont été affectés négativement par la guerre commerciale sino-américaine".
Les flux import dans les dix ports ont atteint 20,48 M EVP, en baisse de 0,9 % comparé aux 20,66 M EVP de l'année précédente. Or, en y regardant de plus près, on s'aperçoit que les cinq grands ports de la façade Pacifique – Los Angeles, Long Beach, Oakland, Tacoma et Seattle – ont vu leurs entrées de conteneurs décliner de 5 % au cours de l'année, à 10,82 M EVP au lieu de 11,39 M EVP sur les douze mois de 2018.
Au contraire, les cinq grands ports de la côte Atlantique – New York-New Jersey, Savannah, Norfolk, Houston et Charleston – ont connu une hausse de 4,1 % de leur trafic conteneurisé cumulé, avec 9,66 M EVP.
Alphaliner observe que la part des ports de la côte Ouest dans les importations maritimes des États-Unis est tombée au niveau historique de 53 %, contre 63 % en 2003. Pour le consultant, "ce ratio devrait descendre sous les 50 % d'ici deux ans, étant donné que les armateurs continuent d'ajouter des capacités sur la côte Atlantique des États-Unis tandis que l'offre sur la côte Pacifique est constante".
À l'export, les volumes de ces dix ports américains ont stagné à 10,06 M EVP. Là aussi, la tendance a été à la baisse à l'Ouest (- 3,9 %) et à la hausse à l'Est (+ 3,5 %). Dans ce sens, les ports de la façade Atlantique sont déjà majoritaires, avec 54 % des flux traités.
