Les ports et leurs communautés rassemblent une grande diversité de métiers. Plusieurs sont en tension faute de candidats et font l’objet d’actions ciblées avec le concours de Pôle emploi.
La semaine de l’emploi maritime a été animée par plusieurs événements, du 29 mars au 2 avril. Parmi ceux-ci, un débat organisé par Pôle emploi a permis d’identifier les métiers en tension dans les ports et les chaînes multimodales. Jean-Frédéric Laurent, le président du Grand Port maritime de Bordeaux et administrateur de l’Union des ports de France (UPF) y a souligné "les difficultés de recrutement rencontrées par les capitaineries et les métiers techniques avec spécialité marine dans la mécanique, la chaudronnerie et l’électricité.
Les ports français emploient environ 7.000 personnes et ont besoin de nouvelles expertises pour accompagner leurs transitions environnementale et numérique". Les unions portuaires de La Rochelle et de Rouen ont ainsi présenté leurs initiatives pour aider leurs membres à recruter. René Muratore, président du conseil de développement du Grand Port maritime de La Rochelle (GPMLR) et de l’Union maritime de La Rochelle, a détaillé la démarche "Cap sur l’économie portuaire" menée localement avec le monde éducatif et celui de l’emploi.
À l’origine d’une convention signée avec Pôle emploi en 2017, "elle vise à rendre plus lisibles et plus visibles les offres d’emplois portuaires ainsi que les formations associées par des visites de sites et des rencontres entre candidats et recruteurs". En raison de la crise sanitaire, ces actions sont relayées via des vidéos. Les métiers en tension sur le port de La Rochelle, énumérés par René Muratore, sont "liés à la réparation et à la construction navale, au brouettage portuaire et aux métiers du transit et de la douane".
Identifier les bons profils
Directeur de l’Union portuaire rouennaise (UPR), Thomas Courtier a valorisé de son côté le partenariat noué entre Pôle emploi et le port de Rouen. Cette collaboration se concrétise sur deux axes : "Dans la recherche de candidats pour intégrer le centre de formation créé par l’UPR et la mise en œuvre de contrats d’apprentissage, et de professionnalisation au sein des entreprises portuaires rouennaises."
"Aujourd’hui 75 % des personnes formées par notre centre et recrutées par nos entreprises proviennent des fichiers de Pôle emploi qui nous aide à identifier les bons profils", précise Thomas Courtier. Selon l’UPR, les métiers en tension sur le port de Rouen sont "ceux d'agents de transit, de déclarants en douane et d'organisateurs de transports internationaux". Des profils recherchés par tous les ports, confirme Andrey Filali, déléguée aux affaires douanières de TLF Overseas : "Le Brexit et la crise sanitaire ont mis en lumière l’importance de ces métiers pour lesquels une maîtrise de l’anglais est indispensable" termine-t-il.
Les ports français emploient environ 7.000 personnes et ont besoin de nouvelles expertises pour accompagner leurs transitions environnementale et numérique". Les unions portuaires de La Rochelle et de Rouen ont ainsi présenté leurs initiatives pour aider leurs membres à recruter. René Muratore, président du conseil de développement du Grand Port maritime de La Rochelle (GPMLR) et de l’Union maritime de La Rochelle, a détaillé la démarche "Cap sur l’économie portuaire" menée localement avec le monde éducatif et celui de l’emploi.
À l’origine d’une convention signée avec Pôle emploi en 2017, "elle vise à rendre plus lisibles et plus visibles les offres d’emplois portuaires ainsi que les formations associées par des visites de sites et des rencontres entre candidats et recruteurs". En raison de la crise sanitaire, ces actions sont relayées via des vidéos. Les métiers en tension sur le port de La Rochelle, énumérés par René Muratore, sont "liés à la réparation et à la construction navale, au brouettage portuaire et aux métiers du transit et de la douane".
Identifier les bons profils
Directeur de l’Union portuaire rouennaise (UPR), Thomas Courtier a valorisé de son côté le partenariat noué entre Pôle emploi et le port de Rouen. Cette collaboration se concrétise sur deux axes : "Dans la recherche de candidats pour intégrer le centre de formation créé par l’UPR et la mise en œuvre de contrats d’apprentissage, et de professionnalisation au sein des entreprises portuaires rouennaises."
"Aujourd’hui 75 % des personnes formées par notre centre et recrutées par nos entreprises proviennent des fichiers de Pôle emploi qui nous aide à identifier les bons profils", précise Thomas Courtier. Selon l’UPR, les métiers en tension sur le port de Rouen sont "ceux d'agents de transit, de déclarants en douane et d'organisateurs de transports internationaux". Des profils recherchés par tous les ports, confirme Andrey Filali, déléguée aux affaires douanières de TLF Overseas : "Le Brexit et la crise sanitaire ont mis en lumière l’importance de ces métiers pour lesquels une maîtrise de l’anglais est indispensable" termine-t-il.