Des milliers de camions sont contraints de faire la queue sur des kilomètres dans le comté du Kent, au sud de l'Angleterre, alors que le tunnel sous la Manche fait l'objet depuis des semaines de tentatives massives d'intrusion de migrants prêts à tout pour gagner la Grande-Bretagne depuis la France. La situation a été encore aggravée par des manifestations et blocages de marins de la compagnie MyFerryLink côté français.
"La perturbation à Calais affecte clairement les vacanciers mais a aussi un impact économique alors que les exportateurs souffrent de retards pour mettre leurs produits sur le marché", a regretté Katja Hall, la directrice générale adjointe de la Confédération des industries britanniques (CBI), la plus grande organisation patronale du Royaume-Uni.
Le manque à gagner équivaudrait à 250 millions de livres (355 millions d'euros) par jour pour l'économie du pays, selon les calculs de l'Association des transporteurs de fret (FTA) britannique. Les transporteurs perdraient à eux seuls 750.000 livres quotidiennement à cause des camions immobilisés dans les interminables files d'attente et de la perte de cargaisons périssables. Nombre d'entre eux s'organisent aussi pour éviter Calais, les conduisant à prendre des routes ou des modes de transport plus onéreux.
Réunion d'urgence en Écosse
L'effet se fait ressentir jusqu'au nord du pays, où le gouvernement écossais a convoqué lundi 3 août une réunion d'urgence pour trouver des modes d'acheminement alternatif pour les producteurs de fruits de mer, particulièrement touchés. L'Écosse avait exporté pour 460 millions de livres de produits de la mer l'an dernier mais les professionnels se montrent aujourd'hui très inquiets alors que leurs produits sont particulièrement périssables. La situation est surtout difficile pour les coquillages et autres fruits de mer exportés vers le continent, plus que pour le célèbre saumon.
"La perturbation à Calais affecte clairement les vacanciers mais a aussi un impact économique alors que les exportateurs souffrent de retards pour mettre leurs produits sur le marché", a regretté Katja Hall, la directrice générale adjointe de la Confédération des industries britanniques (CBI), la plus grande organisation patronale du Royaume-Uni.
Le manque à gagner équivaudrait à 250 millions de livres (355 millions d'euros) par jour pour l'économie du pays, selon les calculs de l'Association des transporteurs de fret (FTA) britannique. Les transporteurs perdraient à eux seuls 750.000 livres quotidiennement à cause des camions immobilisés dans les interminables files d'attente et de la perte de cargaisons périssables. Nombre d'entre eux s'organisent aussi pour éviter Calais, les conduisant à prendre des routes ou des modes de transport plus onéreux.
Réunion d'urgence en Écosse
L'effet se fait ressentir jusqu'au nord du pays, où le gouvernement écossais a convoqué lundi 3 août une réunion d'urgence pour trouver des modes d'acheminement alternatif pour les producteurs de fruits de mer, particulièrement touchés. L'Écosse avait exporté pour 460 millions de livres de produits de la mer l'an dernier mais les professionnels se montrent aujourd'hui très inquiets alors que leurs produits sont particulièrement périssables. La situation est surtout difficile pour les coquillages et autres fruits de mer exportés vers le continent, plus que pour le célèbre saumon.